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Accueil » Renaissance de l’école tunisienne : enjeux et souveraineté 
NATION dimanche, 23 novembre, 2025,08:349 Mins Read

Renaissance de l’école tunisienne : enjeux et souveraineté 

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Par Mondher AFi 

Dans l’histoire de toute nation, l’école constitue bien plus qu’un simple lieu d’apprentissage, elle est le cœur du projet civilisationnel, le miroir des valeurs collectives et le vecteur par lequel se transmettent les savoirs, les compétences et l’esprit citoyen. La session parlementaire du 20 novembre 2025, consacrée à la mission «Éducation» du projet de budget de l’État pour 2026, a montré combien l’éducation en Tunisie est un enjeu politique, social et stratégique.

Cette séance n’était pas seulement une formalité budgétaire, elle a constitué un moment de lucidité démocratique. Les interventions des députés ont révélé, avec une clarté saisissante, les fractures du système éducatif, mais aussi les aspirations profondes du peuple tunisien pour une école capable de nourrir l’esprit critique, de renforcer l’identité nationale et de garantir une émancipation véritable.

Dans cette dynamique, la vision du Président Kaïs Saïed apparaît comme le fil conducteur de l’ensemble du débat. L’éducation n’est pas ici envisagée comme un simple secteur administratif ou technique, mais comme un acte de souveraineté, un levier moral et stratégique qui conditionne l’avenir de la nation.

La session budgétaire : miroir des réalités et laboratoire démocratique

La séance parlementaire a révélé, de manière directe et structurée, la complexité du système éducatif tunisien. Violence scolaire, toxicomanie autour des établissements, surpopulation des classes, décrochage massif, précarité des infrastructures et fractures territoriales ont été mis en lumière. Les interventions parlementaires n’étaient pas des critiques abstraites, elles constituaient une cartographie des réalités vécues par les élèves, les familles et les enseignants, et constituaient donc un véritable diagnostic social.

Selon Durkheim, les faits sociaux doivent être analysés comme des forces collectives qui structurent la vie de la société. Les interventions des députés apparaissent comme ces faits sociaux, révélant la conscience collective de la nation et les déséquilibres qui menacent son avenir. Elles constituent aussi un espace de rationalité collective, où le peuple, par l’intermédiaire de ses représentants, prend la parole pour définir les priorités de l’État.

Mais cette session dépasse le simple diagnostic : elle démontre que la démocratie tunisienne peut fonctionner comme un espace d’écoute et d’élaboration collective, où le Parlement ne se limite pas à ratifier des décisions mais devient un acteur central du processus de réforme.

L’éducation comme matrice de souveraineté 

Le Président Kaïs Saïed conçoit l’éducation comme la pierre angulaire de la souveraineté réelle, plaçant l’école au centre du destin national. Dans cette perspective, l’institution scolaire dépasse largement sa fonction administrative ou technique : elle est le cœur du projet civilisateur tunisien, le lieu où se construisent non seulement les compétences et les savoirs, mais également les valeurs civiques, l’esprit critique et le sens du bien commun. La souveraineté éducative, telle que pensée par le Président, ne se limite pas à la maîtrise des contenus pédagogiques, elle implique la capacité de la Tunisie à produire ses propres connaissances, à former ses citoyens de manière autonome et à bâtir un système résilient, capable de répondre aux défis complexes du XXIe siècle, qu’ils soient technologiques, culturels ou sociaux.

L’approche présidentielle se distingue nettement des mécanismes de reproduction sociale analysés par Pierre Bourdieu. Là où l’école pouvait devenir un instrument de consolidation des inégalités, la vision de Kaïs Saïed la transforme en levier d’émancipation et d’ascension sociale, où la qualité de l’éducation devient une condition de justice et de cohésion nationale. L’école cesse ainsi d’être un simple espace de transmission, elle devient un véritable espace de libération intellectuelle et morale, où chaque enfant, chaque citoyen, est amené à développer ses capacités et à participer à la construction d’une société plus équitable.

Dans cette logique, la refondation éducative s’inscrit dans une triple dimension : elle est un acte de justice sociale, garantissant à tous l’accès à un enseignement de qualité et limitant les fractures territoriales et économiques qui fragilisent le pays ; elle est un acte civilisationnel, qui réaffirme la place centrale des valeurs nationales et culturelles, et qui consolide l’identité collective ; enfin, elle est un acte stratégique, permettant à la Tunisie de renforcer sa capacité à maîtriser son destin et à affirmer son autonomie dans un contexte mondial où les dépendances et les vulnérabilités déterminent souvent l’avenir des nations.

Cette vision ne se réduit pas à un discours abstrait ou rhétorique. Elle s’incarne dans une volonté résolue de transformer le système éducatif en profondeur : changer les symboles de l’échec, réformer les institutions et renouveler les élites éducatives. Il s’agit de rompre avec les logiques qui ont conduit à la stagnation ou à l’inefficacité, et d’installer une dynamique de créativité, de compétence et d’innovation au cœur de l’école. Comme l’a souligné Castoriadis, la capacité d’une société à se réinventer repose sur sa faculté à créer de nouvelles institutions et à libérer l’énergie créative de ses membres. La vision présidentielle transpose cette idée dans le champ éducatif : chaque réforme, chaque ajustement institutionnel, chaque nouvelle orientation stratégique est guidé par l’objectif de produire une école capable de former des citoyens éclairés, responsables et engagés, et de faire de l’éducation un instrument concret de souveraineté, de justice et de progrès.

Le Parlement et la construction démocratique de l’éducation

La session parlementaire a mis en lumière, avec une intensité et une précision exceptionnelles, la complexité du système éducatif tunisien et la force de la démocratie comme instrument de transformation sociale. Les interventions des députés ont permis de dresser une cartographie fine des dysfonctionnements et des défis structurels qui traversent l’école : violence scolaire, toxicomanie aux abords des établissements, surpopulation des classes, décrochage massif, précarité des infrastructures et fractures territoriales profondes. Ces constats, loin d’être de simples données statistiques ou un état des lieux abstrait, constituent ce que Durkheim nommait des faits sociaux : des forces collectives qui façonnent le corps social et reflètent les tensions susceptibles de fragiliser la cohésion nationale. Chaque intervention parlementaire traduisait ainsi le vécu des élèves, des familles et des enseignants, révélant à la fois les fractures et les attentes profondes de la société tunisienne.

Paul Ricœur, dans son approche herméneutique, souligne la nécessité de donner sens à l’expérience collective pour transformer le réel. Appliquée au contexte éducatif, cette herméneutique permet de mettre en mots les injustices, les tensions et les aspirations collectives, tout en ouvrant la voie à des solutions structurantes. Les débats parlementaires ont ainsi constitué un espace de rationalité collective indispensable : le Parlement n’est pas seulement un organe législatif, il devient un véritable laboratoire de réflexion, où la souveraineté populaire s’exprime et se traduit en propositions concrètes pour la réforme.

Dans cette dynamique, le Président Kaïs Saïed considère le Parlement comme un co-acteur central du projet national, et non comme un obstacle ou un simple ratificateur. Pour lui, le débat parlementaire incarne la pleine expression de la souveraineté du peuple et constitue un espace où l’action éducative peut se construire en interaction avec la société civile. Les interventions des députés ont souligné de manière insistante la nécessité d’agir rapidement sur les symboles de l’échec qui structurent encore le système éducatif : pratiques pédagogiques obsolètes, inertie administrative, reproduction des dysfonctionnements. La démocratie, dans cette perspective, devient un principe structurant de l’action nationale, dépassant les logiques procédurales et électoralistes pour devenir un moteur d’innovation, de justice et de transformation. Ainsi, la refondation de l’école ne se limite pas à des mesures techniques ou administratives, elle s’affirme comme un acte de citoyenneté et un levier stratégique pour consolider l’État et restaurer la confiance dans l’institution scolaire.

La vision présidentielle : souveraineté, justice et renouvellement urgent

Au-delà du Parlement, le Conseil supérieur de l’Éducation occupe une place stratégique dans la vision du Président. Il ne s’agit pas d’un simple organe consultatif, mais d’une instance constitutionnelle qui assure la cohérence entre les orientations du Président, les besoins réels du système éducatif et la volonté populaire. En s’inspirant des idées de Castoriadis sur l’auto-institution de la société, le Conseil traduit la capacité d’une nation à se réinventer, à établir ses propres règles et à structurer ses institutions selon des objectifs durables et clairs. Il permet de transformer les diagnostics parlementaires et sociologiques en actions concrètes et cohérentes, tout en protégeant la réforme des pressions conjoncturelles, corporatistes ou opportunistes.

Le Président Kaïs Saïed place l’éducation au centre de la souveraineté nationale réelle. Selon sa perspective, l’école ne doit pas se limiter à la transmission de connaissances, mais doit produire des savoirs nationaux, former des citoyens autonomes et préparer le pays à relever les défis contemporains, qu’ils soient technologiques, économiques ou culturels. Bourdieu soulignait que l’école pouvait reproduire les inégalités ; la vision présidentielle s’inscrit à l’opposé : elle vise à restaurer la fonction émancipatrice et civique de l’éducation. Dans ce cadre, la refondation éducative devient simultanément un acte de justice sociale, garantissant l’accès de tous à un enseignement de qualité, un acte civilisationnel, réaffirmant l’identité et les valeurs nationales et un acte stratégique, consolidant la souveraineté et l’autonomie de la Tunisie.

Cette vision ne reste pas théorique, elle se traduit par l’impératif urgent de renouveler les élites éducatives et de changer, sans délai, les symboles de l’échec qui continuent de freiner la progression du système. Ce renouvellement n’est pas une question de purges politiques, mais un impératif moral et sociologique : comme le rappelait Max Weber, la légitimité d’une réforme dépend de la crédibilité des acteurs qui la portent. Seules des élites pédagogiques et administratives rénovées, intègres et compétentes peuvent permettre à l’école tunisienne de jouer pleinement son rôle d’émancipation, de création de valeur et de formation de citoyens responsables.

La réforme éducative devient ainsi un projet profondément participatif : le Parlement, les familles, la société civile et les mouvements associatifs collaborent avec l’impulsion stratégique et morale du Président. Elle intègre la qualité pédagogique, l’innovation numérique, la sécurité et le bien-être des élèves, tout en réaffirmant la justice sociale et l’équité territoriale. L’école se transforme alors en instrument de souveraineté morale, culturelle et politique, capable de consolider l’identité nationale et de préparer la Tunisie à affronter les défis du XXIe siècle. Refonder l’école, c’est refonder la nation elle-même, en ancrant cette transformation dans la démocratie, la cohérence institutionnelle et la volonté souveraine du peuple tunisien, tout en éradiquant rapidement les pratiques inefficaces et les symboles de l’échec qui entravent encore l’émancipation collective.

 

ARP - Assemblée des représentants du peuple budget de l'État Éducation ministère de l'Education - Tunisie

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