La Fédération générale de l’enseignement secondaire a annoncé qu’elle boycotterait toutes les formes d’évaluation à partir du deuxième trimestre (oral, travaux pratiques, devoirs de contrôle et devoirs écrits) en plus de l’observation d’un sit-in devant le ministère de l’Éducation pendant les vacances du premier trimestre.
Cette décision fait suite à la décision prise par la commission administrative sectorielle de l’enseignement secondaire lors de sa réunion du 16 novembre dernier, et pour revendiquer l’ouverture de négociations sérieuses et responsables avec la fédération sur les revendications du secteur figurant dans la motion professionnelle du congrès tenu les 1er et 2 octobre 2023 et sur les points en suspens des accords du 9 février 2019 et du 23 mai 2023, selon un communiqué publié dimanche dernier.
Le syndicat a exprimé son attachement à son droit à une augmentation salariale dans le cadre des négociations sociales et à la mise en œuvre de l’augmentation de la prime pédagogique, conformement aux dispositions de l’accord de mai 2023, ainsi qu’à l’adoption de l’accord du 8 juillet 2011 comme cadre unique pour la nomination des directeurs et des proviseurs, et à l’application de la date du 1er juillet comme date d’effet rétroactif pour toutes les promotions aux niveaux matériel et administratif.
La fédération a souligné la détérioration de la situation sociale des enseignants et de leur pouvoir d’achat face à la flambée des prix, ainsi que « la volonté des autorités de porter atteinte au droit syndical, de contourner tous les droits et acquis sociaux et de revenir sur tous les accords », selon le texte du communiqué.
Elle a également dénoncé ce qu’elle considère comme « l’accaparement par les ministères de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports du dossier des mutations et de l’éducation en général, le manque criant de cadres enseignants et de supervision, la vétusté des infrastructures des établissements d’enseignement, dont la plupart menacés d’effondrement, et l’accaparement par les autorités du dossier de la réforme de l’éducation, devenu un slogan populiste creux », selon son estimation.
(D’après TAP)
