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Accueil » Rappel à l’ordre et affirmation de la souveraineté tunisienne
NATION vendredi, 28 novembre, 2025,08:329 Mins Read

Rappel à l’ordre et affirmation de la souveraineté tunisienne

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Par Mondher AFI

La scène politique tunisienne a connu, le 25 novembre au palais de Carthage, un moment d’une forte densité symbolique et stratégique. En recevant l’ambassadeur de l’Union européenne à Tunis, Giuseppe Perrone, le Président Kaïs Saïed n’a pas seulement exprimé une protestation contre un comportement jugé contraire aux usages diplomatiques, il a réaffirmé, avec une précision juridique et une clarté politique remarquables, un principe fondateur de l’ordre international moderne, le respect absolu de la souveraineté des États et le refus de toute ingérence dans leurs affaires intérieures.

Ce geste, que certains observateurs superficiels pourraient lire comme un simple épisode de tension diplomatique, s’inscrit en réalité dans une continuité intellectuelle et stratégique plus profonde. Il révèle une vision cohérente du rôle de l’État, de la souveraineté et de la place de la Tunisie dans un système international traversé par les mutations technologiques, les pressions géopolitiques et la montée en puissance d’acteurs transnationaux capables, parfois, d’ébranler la logique westphalienne.

Pour saisir pleinement la portée de la démarche engagée par le Président Saïed, il convient de replacer le principe de non-intervention dans l’histoire longue de la formation du droit international contemporain. Ce principe, souvent invoqué mais rarement compris dans toute sa densité, est le résultat d’un processus de maturation doctrinale et politique qui s’étend sur plus d’un siècle. Dès l’issue de la Première Guerre mondiale, le déséquilibre structurel de la Société des Nations (1919-1946) s’imposa comme une preuve tangible de l’incapacité des puissances à instaurer un ordre collectif fondé sur l’égalité souveraine. L’échec de cette institution ne fut pas seulement organisationnel, il fut conceptuel, car la SDN n’avait ni les mécanismes ni la volonté d’empêcher que les grandes puissances utilisent leur supériorité pour influencer ou orienter les affaires internes des États plus vulnérables.

Cette faillite accéléra une prise de conscience internationale qui culmina, en 1945, dans l’adoption de la Charte des Nations unies. Son article 2, paragraphe 7, établit de manière explicite l’interdiction de toute ingérence dans les affaires relevant essentiellement de la compétence nationale d’un État. Ce texte marque une rupture intellectuelle décisive : la souveraineté n’y apparaît plus seulement comme un attribut politique, mais comme une garantie juridique destinée à préserver la liberté décisionnelle des peuples. Dans le monde arabe, la Charte de la Ligue des États arabes (1945) reprit cette exigence dans son article 8, consacrant le respect mutuel des régimes internes et l’interdiction de toute pression visant à les altérer.

Un geste diplomatique inscrit dans la longue histoire du principe de non-ingérence

Au cours des décennies suivantes, la codification de la non-ingérence connut une consolidation majeure. La résolution 2131 de 1965, adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies, affirma clairement que nul État n’a le droit d’intervenir, directement ou indirectement, dans les affaires intérieures ou extérieures d’un autre État. Cette résolution élargit le champ d’application du principe en condamnant non seulement l’intervention armée, mais aussi toutes les formes d’influence coercitive, qu’elles soient diplomatiques, économiques ou culturelles. La Déclaration de 1970 sur les principes du droit international, relative aux relations amicales entre les États, approfondit encore cette doctrine en rappelant que la souveraineté implique la liberté totale d’un État de choisir son système politique, économique, social et culturel, sans subir de pressions extérieures susceptibles d’altérer la volonté collective de sa population.

Ainsi, la position exprimée par le Président Kaïs Saïed ne se situe nullement en périphérie de la tradition internationale, elle s’inscrit, au contraire, au cœur même de l’édifice juridique qui fonde l’ordre mondial contemporain. En réaffirmant le principe de souveraineté, il ne revendique ni une singularité politique ni une posture identitaire, mais rappelle l’un des fondements les plus stables du droit international tel qu’il s’est structuré depuis un siècle. Dans cette perspective, la souveraineté n’est ni un mot d’ordre émotionnel ni une réaction conjoncturelle, elle représente la compétence exclusive d’un État à exercer son autorité sur son territoire, à contrôler ses ressources, à définir librement ses choix politiques et à organiser sans contrainte son avenir collectif.

La démarche du Président Kaïs Saïed relie ainsi l’actualité diplomatique à une lecture rigoureuse de l’histoire normative, marquée par la lutte contre les formes visibles et invisibles d’ingérence. En rappelant ce principe, il ne fait que solliciter le respect de règles que la communauté internationale a elle-même élaborées et proclamées comme conditions essentielles de la coexistence pacifique et de la coopération entre États. La Tunisie, par cette prise de position, ne formule aucune exigence excessive, elle réclame simplement que les partenariats qui l’engagent soient conformes à la légalité internationale et fondés sur l’égalité souveraine des nations, seule garantie d’un dialogue authentique et durable.

La souveraineté comme ressource sociopolitique

Dans la pensée politique contemporaine, la souveraineté ne peut plus être réduite à une notion strictement juridique, elle est devenue une ressource symbolique, identitaire et stratégique, mobilisée par les sociétés dans les moments d’incertitude ou sous la pression de dynamiques économiques, migratoires, sécuritaires et technologiques. La posture du Président Kaïs Saïed s’inscrit pleinement dans cette lecture élargie et multidimensionnelle. Sur le plan sociologique, elle répond à une attente profonde de l’opinion publique tunisienne : voir l’État réassumer son rôle de régulateur, de garant de l’intérêt général et de défenseur de l’autonomie décisionnelle face aux asymétries de puissance et aux tentatives d’ingérence.

Dans un contexte mondial où les acteurs non étatiques, ONG transnationales, fondations, plateformes numériques, réseaux d’influence, interviennent de manière croissante dans la fabrique des politiques publiques, la réaffirmation de la primauté des institutions nationales prend une valeur particulière. Elle rappelle que, malgré l’intensité de la mondialisation, les États demeurent les détenteurs premiers de la légitimité démocratique et les garants de la cohésion collective. La démarche du Président Kaïs Saïed traduit alors une vision dans laquelle la souveraineté n’est ni un slogan ni un réflexe défensif, mais un cadre d’action, un filtre éthique et un principe structurant des relations internationales contemporaines. La Tunisie, dans cette perspective, ne rejette ni l’Europe ni la coopération, elle rappelle simplement que tout partenariat doit être construit dans la transparence institutionnelle, dans le respect des canaux officiels et dans la reconnaissance explicite de l’égalité souveraine entre les nations. La position exprimée à Carthage ne relevait donc pas d’une réaction impulsive, mais d’un rappel ferme d’une règle diplomatique élémentaire : aucune initiative, même stratégique, ne peut contourner les institutions souveraines de l’État tunisien.

Cette clarté, loin de fragiliser les relations extérieures, en renforce la crédibilité. Car dans les relations internationales, l’ambiguïté mène à l’instabilité, alors que la fermeté respectueuse stabilise, sécurise et clarifie les attentes mutuelles. La tradition tunisienne a toujours été celle d’un État pivot, en dialogue constant avec l’Europe, l’Afrique, le monde arabe et l’Asie, sans jamais aliéner sa liberté stratégique. Le Président Kaïs Saïed s’inscrit pleinement dans cette continuité, en actualisant ses fondements et en les adaptant aux vulnérabilités nouvelles issues de l’interdépendance mondiale.

Diplomatie d’équilibre et refondation symbolique

L’acte posé par le Président Kaïs Saïed ne s’inscrit pas uniquement dans un registre diplomatique classique, il revêt avant tout une portée pédagogique et structurante. En rappelant aux partenaires européens que la Tunisie n’accepte ni la tutelle, ni les voies parallèles, ni les initiatives unilatérales contournant les procédures officielles ou les règles établies du droit international, il réaffirme un principe fondamental : la relation entre États ne peut exister que dans la clarté, la reconnaissance mutuelle et le respect scrupuleux des formes. Ce rappel, loin d’être conjoncturel, opère comme une clarification nécessaire dans un contexte mondial où les pressions implicites, les réseaux d’influence informels et les canaux diplomatiques non conventionnels tendent à s’imposer comme des modes de gestion ordinaires.

Ce message, adressé simultanément à l’extérieur et à l’intérieur, possède une double signification. Sur la scène internationale, il affirme que la Tunisie est un État souverain, pleinement égal en droit à l’ensemble des nations, y compris face à des puissances majeures disposant d’un poids économique nettement supérieur. À l’échelle interne, il rappelle que l’État demeure l’instance ultime de cohérence, de légalité et d’autorité, capable d’encadrer la multiplicité des acteurs et de résister à la fragmentation que peut produire la mondialisation. Autrement dit, la démarche présidentielle vise à rétablir une hiérarchie claire des légitimités, celle des institutions souveraines primant les influences dispersées, mouvantes et souvent opaques qui gravitent autour des espaces de décision.

Depuis 2019, le Président Kaïs Saïed inscrit son action dans un projet politique cohérent, où la souveraineté n’est ni un mot d’ordre idéologique ni un réflexe identitaire, mais un principe structurant de modernisation de l’État. Sa vision repose sur quatre piliers : la reconstruction de la cohérence institutionnelle, indispensable pour restaurer la confiance publique, la maîtrise des ressources naturelles, qui conditionne l’indépendance économique, la transparence des relations extérieures, seule garante d’une coopération équilibrée et le refus de toute forme de réseaux informels susceptibles de contourner l’autorité publique. Le rappel adressé à l’Union européenne doit donc être lu dans ce cadre : il ne s’agit pas d’une réaction ponctuelle, mais d’une étape logique dans un processus visant à consolider la souveraineté décisionnelle de la Tunisie tout en préservant les cadres de la coopération internationale.

Dans un monde où la mondialisation a simultanément affaibli et renforcé les États, la Tunisie entend affirmer qu’elle demeure ouverte aux partenariats, convaincue de la valeur du dialogue et pleinement insérée dans le concert des nations. Mais cette ouverture n’implique en rien la dilution de la souveraineté. Au contraire, elle exige une fermeté accrue pour éviter que le pays ne devienne un terrain d’expérimentation géopolitique ou une plateforme pour agendas externes. La Tunisie revendique ainsi son droit d’articuler de manière harmonieuse l’interdépendance internationale et l’autonomie stratégique, l’ouverture au monde et le respect strict du droit international.

Le 25 novembre ne constitue donc pas un simple épisode diplomatique. Il marque un moment de refondation symbolique où la Tunisie a rappelé, avec calme et assurance, qu’aucun partenariat durable ne peut se construire hors du cadre du respect mutuel. La Tunisie n’est ni hostile ni fermée ; elle est simplement fidèle à une règle intangible : la souveraineté nationale n’est pas négociable. Et c’est précisément cette fidélité lucide, sereine et ferme qui confère aujourd’hui à la diplomatie tunisienne une profondeur stratégique nouvelle, une cohérence renforcée et une dignité pleinement assumée.

 

diplomatique Kais Saied politique Présidence de la République Union européenne - UE

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