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Accueil » Le sport, pilier de l’autonomie et de la reconstruction étatique
NATION mercredi, 3 décembre, 2025,08:369 Mins Read

Le sport, pilier de l’autonomie et de la reconstruction étatique

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Par Mondher AFI

Lors de l’examen du nouveau projet de loi portant sur les structures sportives au sein du Conseil des ministres, sous la présidence de la Cheffe du gouvernement, la première impression pouvait laisser croire à un simple ajustement technique dans le paysage législatif sectoriel. Cependant, une analyse rigoureuse révèle que les enjeux dépassent largement le cadre administratif : le sport se présente comme un indicateur privilégié de la manière dont le Président Kaïs Saïed reconçoit les interactions entre l’État, la société civile et la souveraineté nationale. 

Derrière la révision d’un texte législatif datant de 1995 se profile, en réalité, une transformation profonde et silencieuse du contrat social tunisien, portant sur la structuration des institutions et la redéfinition des normes collectives.

La démarche présidentielle dépasse largement la simple gestion administrative ou technique d’un secteur souvent perçu, à tort, comme secondaire ou périphérique. Elle s’inscrit dans une conception profondément civilisationnelle du sport, qui ne se limite pas à l’organisation d’événements ou à la performance athlétique, mais qui le considère comme un révélateur et un agent de transformation sociale. Cette approche trouve un écho direct dans les analyses de Norbert Elias et sa théorie du «processus de civilisation», selon laquelle le contrôle des comportements, la régulation graduelle de la violence et la codification des pratiques corporelles sont des marqueurs essentiels du degré de maturation d’une société. Elias démontre que l’évolution des pratiques sportives n’est pas simplement une affaire de lois et de règlements : elle traduit, de manière tangible, la capacité d’une collectivité à intégrer des normes de civilité, de respect mutuel et de discipline collective.

Dans cette perspective, la réforme impulsée par le Président Kaïs Saïed ne se limite pas à l’actualisation d’un cadre légal obsolète, mais constitue une entreprise de transformation anthropologique et sociale. Assainir le secteur sportif implique d’abord de démanteler les réseaux informels et les intermédiaires occultes qui, depuis des décennies, ont capté des ressources et influencé les décisions à des fins partisanes ou lucratives. Il s’agit ensuite de clarifier et de structurer les statuts entre amateurisme et professionnalisme, afin que chaque acteur puisse évoluer dans un cadre transparent, prévisible et normé. Cette distinction n’est pas purement administrative, elle a des implications sociales profondes, car elle détermine l’accès aux opportunités, les mécanismes de reconnaissance et la légitimité des parcours individuels et collectifs dans le champ sportif.

Le sport, dans cette lecture, devient bien plus qu’un simple terrain de compétition. Il se transforme en un véritable laboratoire social, un espace de production et de reproduction de la civilité, où se construisent des normes partagées et se consolide un imaginaire collectif fondé sur la responsabilité, la coopération et le respect des règles. Chaque match, chaque entraînement, chaque gestion de club devient une occasion d’inculquer les principes de discipline, de solidarité et de loyauté, valeurs qui se diffusent ensuite dans d’autres sphères de la vie sociale. 

Le sport comme miroir de l’État : une lecture civilisationnelle du politique

Ainsi, la réforme sportive opère sur deux niveaux simultanés : elle restructure les institutions et les pratiques formelles, tout en contribuant à la re-civilisation des comportements sociaux, créant un cercle vertueux entre institutions et société.

Sur le plan sociologique, cette entreprise peut être comprise à travers le prisme des travaux de Pierre Bourdieu sur les champs et le capital symbolique. Le champ sportif tunisien, historiquement marqué par des luttes de pouvoir internes et des captations de ressources par des groupes spécifiques, constitue un microcosme des tensions sociales plus larges. La réforme présidentielle cherche à rétablir l’autonomie relative du champ sportif, en imposant des règles de transparence, de gouvernance démocratique et de professionnalisation. En rendant le champ moins vulnérable aux captations privées et aux logiques clientélistes, l’État retrouve sa fonction régulatrice et légitime, et le sport devient un espace d’émancipation plutôt qu’un terrain de reproduction des inégalités.

Enfin, cette approche s’inscrit dans une logique éthique et politique cohérente. Elle traduit une volonté de transformer le sport en vecteur de moralité publique et d’éducation civique. La discipline, la transparence et le respect des règles enseignés à travers la pratique sportive ne sont pas seulement des valeurs pour le sport lui-même, elles deviennent des instruments de stabilisation sociale, des marqueurs de légitimité et des leviers pour renforcer la confiance des citoyens dans les institutions. La réforme est ainsi à la fois pragmatique et symbolique : elle restructure l’organisation des clubs et des fédérations, mais elle contribue aussi à élever les standards moraux de l’ensemble de la société, inscrivant le sport au cœur d’un projet de modernisation culturelle et civique.

En somme, la réforme sportive initiée par le Président Kaïs Saïed ne se limite pas à un ajustement législatif ou administratif. Elle constitue un projet de transformation sociale et institutionnelle, visant à ériger le sport en espace de re-civilisation, de consolidation de la légitimité de l’État et de diffusion de normes collectives de responsabilité et de civilité. Chaque action dans ce domaine, chaque norme instaurée, chaque mécanisme de transparence mis en place participe à une logique plus vaste, celle d’un État qui, à travers le sport, refonde sa relation avec la société et affirme la souveraineté morale et institutionnelle de ses structures publiques.

 Une réforme sportive pensée comme un chantier de reconstruction étatique

L’approche rejoint la conception wébérienne d’un État fondé sur la rationalité juridique, la prévisibilité des règles et une éthique de responsabilité. En dénonçant les dérives accumulées dans les structures sportives, opacité, clientélisme, gestion brouillonne, paralysie décisionnelle, le Président met en lumière ce que Jürgen Habermas nomme «crise de légitimité» : un décalage entre les attentes de la société et l’efficacité réelle des institutions.

Dans ce contexte, la réforme ne peut se limiter à moderniser un cadre juridique obsolète, elle devient une entreprise de réinstitutionnalisation destinée à restaurer la capacité de l’État à organiser des pratiques, stabiliser des normes et produire de la confiance publique. Le sport constitue ici un terrain d’expérimentation idéal : un secteur populaire, médiatisé, hautement symbolique, capable de refléter les progrès ou les insuffisances de l’appareil étatique.

La philosophie sous-jacente rejoint également les analyses foucaldiennes sur les institutions comme technologies de pouvoir : il s’agit de transformer un espace dominé par des intérêts fragmentés en un domaine régulé selon des logiques universelles et au service de l’intérêt général.

Lorsque le Président insiste sur la nécessité de «couper la route aux réseaux», l’expression ne renvoie pas à une simple mise en garde mais à la reconnaissance d’un conflit structurel au sein du champ sportif. Dans la perspective de Pierre Bourdieu, ce champ est un espace traversé par des luttes pour la captation du capital symbolique, économique et institutionnel.

Depuis des années, certains groupes ont réussi à exercer une influence disproportionnée : manipulation d’élections internes, contrôle de ressources financières, instrumentalisation des clubs, constitution de circuits parallèles de décision. Ces dynamiques ont fragilisé l’autorité de l’État et créé des formes de souveraineté concurrentes.

La réforme actuelle représente, de ce point de vue, une reconquête politique : en rétablissant la transparence, la traçabilité, la démocratie interne et la professionnalisation, l’État affirme son rôle d’arbitre légitime et met fin aux logiques de privatisation informelle du pouvoir sportif.

La loi devient alors un instrument stratégique de réaffirmation de la puissance publique.

 Le sport comme moteur de développement humain et économique

La réforme des structures sportives impulsée par le Président Kaïs Saïed dépasse la simple mise à jour législative ou l’organisation administrative des fédérations et clubs. Elle traduit une vision stratégique où le sport devient un vecteur majeur de développement humain et économique. S’inspirant des travaux d’Amartya Sen sur les capacités humaines, le projet considère le sport non seulement comme un espace de loisir et de compétition, mais comme un véritable levier pour élargir les potentialités individuelles et collectives. La pratique sportive, encadrée et régulée, offre des opportunités multiples : création d’emplois qualifiés, innovation technologique, diversification des investissements, valorisation des talents et du capital humain, diplomatie sportive et production scientifique.

Le nouveau cadre juridique cherche à aligner les structures sportives tunisiennes sur les standards internationaux, en mettant l’accent sur la gouvernance, la transparence, la professionnalisation et la sécurisation des financements. Cette orientation prépare la Tunisie à s’intégrer pleinement dans l’économie mondiale du sport, caractérisée par la compétitivité, l’innovation et la circulation rapide des compétences. Dans un contexte national marqué par le chômage, la fuite des talents et la nécessité de relancer l’économie, cette réorientation stratégique transforme le sport en un secteur productif capable de générer de la richesse, d’offrir des carrières attractives et de renforcer l’inclusion sociale des jeunes diplômés. En ce sens, le sport devient un laboratoire concret pour expérimenter de nouvelles méthodes de gouvernance, de planification économique et de management public, illustrant la pertinence et la vision prospective de l’action présidentielle.

La souveraineté sportive comme pilier de l’État et de la cohésion sociale

Pour Kaïs Saïed, la souveraineté ne se limite pas à un discours rhétorique, elle se construit à travers la maîtrise des secteurs stratégiques et la capacité de l’État à organiser et réguler ses institutions. La réforme sportive s’inscrit dans cette logique de souveraineté globale, en visant l’indépendance institutionnelle, la rationalisation des pratiques et la requalification du champ sportif tunisien, longtemps exposé aux logiques clientélistes et aux réseaux d’intérêts particuliers.

Un sport bien encadré et professionnel devient un indicateur tangible de gouvernance solide, un outil de diplomatie et d’image nationale, mais aussi un vecteur de cohésion sociale et d’intégration. Cette approche rejoint les analyses d’Antonio Gramsci sur l’hégémonie : la force d’un État moderne ne réside pas seulement dans ses structures formelles, mais dans sa capacité à organiser un consensus social autour de valeurs communes, par le biais d’institutions crédibles et de pratiques quotidiennes. La réforme des structures sportives incarne cette ambition, en imposant des normes claires et transparentes qui restaurent la confiance des citoyens et réaffirment la capacité de l’État à garantir l’intérêt général.

En définitive, cette réforme sectorielle dépasse largement la dimension technique : elle constitue un projet de société où le sport se transforme en laboratoire de gouvernance, de moralité publique et de souveraineté institutionnelle. Derrière la modernisation législative se révèle la vision d’un État fort, capable de rétablir la transparence, de promouvoir l’équité et de renforcer la cohésion sociale, tout en ouvrant de nouvelles perspectives de développement économique et humain.

 

chef - cheffe du gouvernement conseil ministériel Sarra Zaafrani Zenzeri

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