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Accueil » La justice sociale à l’épreuve de la pratique étatique
NATION jeudi, 4 décembre, 2025,08:339 Mins Read

La justice sociale à l’épreuve de la pratique étatique

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Par Mondher AFI

Le 27 novembre 2025, le Président Kaïs Saïed a reçu, au palais de Carthage, le ministre des Affaires sociales. Cet entretien, au-delà de sa dimension protocolaire, a permis de réaffirmer plusieurs orientations majeures : l’acheminement d’aides urgentes vers les zones les plus défavorisées, l’exigence d’un «développement juste» garantissant un accès effectif aux services essentiels, la nécessité de solutions durables pour le financement et la restructuration des caisses sociales, ainsi que la défense d’un projet de loi de finances prévoyant une augmentation des salaires, mesure que le Chef de l’État inscrit dans la continuité historique de l’État social tunisien.

Ces déclarations publiques ne se limitent pas à un registre opérationnel. Elles révèlent une double ambition structurante : répondre, d’une part, aux urgences sociales qui affectent les populations les plus vulnérables et, d’autre part, refonder les assises d’une protection sociale pérenne, capable de résister aux pressions économiques, démographiques et institutionnelles. L’enjeu dépasse ainsi les interrogations techniques : combien, comment et à partir de quelles ressources, pour s’inscrire dans une problématique plus profonde, à la fois politique et sociologique.

L’un des mérites majeurs du discours institutionnel récent réside dans l’affirmation claire d’une vérité que la sociologie critique ne cesse d’établir : l’exclusion sociale n’est jamais une donnée naturelle ni le résultat de défaillances individuelles. Elle est avant tout la conséquence de choix politiques accumulés, de logiques économiques sélectives et d’une distribution inégale des opportunités et des ressources. Cette lecture structurelle rompt avec l’approche culpabilisante qui attribue la pauvreté à la responsabilité personnelle, elle replace les phénomènes de marginalisation dans une histoire faite d’inégalités territoriales persistantes, de sous-investissements publics dans certaines régions, de barrières d’accès aux services essentiels et à l’emploi formel. En reconnaissant que l’injustice s’enracine dans des mécanismes collectifs et non dans des destins particuliers, l’État adopte la perspective indispensable à toute politique réellement réparatrice. 

La marginalisation comme effet de politiques

Car tant que la marginalisation reste pensée comme une simple détresse individuelle, les actions publiques demeurent assistancielles, dispersées et condamnées à perpétuer les mêmes déséquilibres qu’elles prétendent combattre.

Cette lucidité s’accompagne d’une volonté d’agir sur deux fronts complémentaires. 

L’urgence sociale impose naturellement une réponse rapide : certaines familles et territoires vivent dans une précarité telle qu’un sursis ne peut leur être accordé. Assurer un secours immédiat, lisible et correctement ciblé, constitue un acte de présence souveraine, un rappel tangible que l’État n’abandonne pas ceux qui ont le plus besoin de lui. Mais cette urgence, si elle n’est pas articulée à une vision de long terme, pourrait être détournée de sa finalité émancipatrice. Elle risquerait de se transformer en un enchaînement de distributions ponctuelles, utiles à court terme mais incapables de modifier ce qui produit la vulnérabilité.

L’approche défendue par le Chef de l’État vise précisément à éviter cette dérive. À côté de la réponse immédiate aux besoins vitaux, elle appelle une refondation des mécanismes publics : rénovation des caisses sociales pour les rendre soutenables, modernisation des procédures de gouvernance afin de garantir la transparence, renforcement des modes de contrôle pour restaurer la confiance dans l’équité du système. Il ne s’agit plus seulement de compenser les manques, mais de reconstruire les structures qui doivent, de manière durable, protéger chaque citoyen contre les aléas de l’existence.

En articulant ainsi secours immédiat et transformation progressive, l’action publique retrouve une cohérence trop longtemps perdue, celle d’un État qui soigne les blessures tout en s’attaquant à ce qui les provoque, qui prévient la dépendance clientéliste en ouvrant de véritables perspectives d’intégration, et qui redonne sens au principe d’égalité dans la répartition des droits sociaux. Ce pari politique, rationnel et courageux, éclaire une direction, celle d’une justice sociale qui n’est plus déclarative mais opératoire et qui vise à faire de la dignité une réalité partagée plutôt qu’une promesse sans lendemain.

Gouvernance des caisses sociales : le cœur du problème

L’accent mis sur la «restructuration» et le «financement» des fonds sociaux révèle la vulnérabilité centrale du système : sans caisses solides et pérennes, toute promesse d’augmentation salariale ou d’allocation reste intrinsèquement fragile. La réussite de cette démarche repose sur plusieurs dimensions étroitement liées. D’abord, la transparence et la rigueur de pilotage sont essentielles : il s’agit de disposer d’une cartographie précise des recettes et des dépenses, de recourir à des audits indépendants et de définir des indicateurs de performance clairs. Ensuite, la question des ressources est déterminante : il convient de diversifier les sources de financement, d’élargir l’assiette contributive, de lutter contre l’évasion fiscale et de mobiliser des ressources progressives, tout en veillant à ne pas fragiliser les acteurs économiques déjà vulnérables. Enfin, l’efficience des mécanismes doit être assurée, non seulement par la lutte contre la fraude, mais également par une rationalisation des prestations, afin de maximiser l’impact social de chaque dinar dépensé. L’expérience comparée démontre que la technicité de ces mesures doit s’accompagner d’une crédibilité politique capable de soutenir des réformes parfois impopulaires mais indispensables.

La question de l’augmentation des salaires s’inscrit dans cette dynamique et ne peut être dissociée de la capacité de l’État à gérer ses finances de manière équilibrée. Rappeler que la hausse salariale n’est pas une nouveauté vise à inscrire la mesure dans une continuité historique, renforçant sa légitimité en termes de justice distributive et de cohésion sociale. Toutefois, sa portée réelle dépend étroitement de sa corrélation avec la productivité et les capacités publiques. Si l’augmentation s’accompagne d’investissements, dans les infrastructures, la formation et le soutien aux secteurs porteurs, elle peut agir comme catalyseur de croissance et générer des recettes supplémentaires. En revanche, si elle est financée uniquement par l’érosion des réserves sociales ou par un endettement non maîtrisé, elle risque de déstabiliser les équilibres budgétaires et d’affaiblir les protections sociales à moyen terme. La politique salariale devient alors bien plus qu’un simple geste de justice distributive, elle se transforme en un exercice complexe d’ingénierie macroéconomique, nécessitant de concilier ambition sociale et prudence financière.

Gouvernance territoriale et équité sociale

La question de la territorialité de la justice sociale constitue un enjeu central dans toute démarche redistributive cohérente. Garantir que les aides publiques «trouvent leur plein partage» dans l’ensemble des régions nécessite bien plus que la simple déclaration d’intention : elle exige des administrations compétentes, des systèmes d’information fiables et des mécanismes de gouvernance décentralisée efficaces. L’histoire des politiques sociales comparées montre que l’échec des programmes redistributifs tient souvent à la fragilité des maillons locaux : des administrations locales incapables de gérer des ressources complexes, des outils de suivi inexistants et une capture des allocations par des élites locales qui dévient l’aide de ses bénéficiaires légitimes.

Dans cette perspective, renforcer les capacités administratives locales devient un préalable incontournable. Il ne s’agit pas seulement d’augmenter les effectifs ou les budgets, mais de former des cadres capables de planification stratégique, de pilotage financier et de suivi opérationnel, tout en développant une culture de transparence et de responsabilité. L’usage de bases de données sociales fiables, de critères publics et d’indicateurs de ciblage précis constitue un outil indispensable pour que l’allocation des ressources soit équitable et mesurable. L’association d’instances de contrôle citoyen permet, par ailleurs, de créer une vigilance sociale contre les risques de capture et d’inefficience, introduisant une dimension participative qui dépasse la simple technicité administrative.

Cette approche traduit une lecture sophistiquée des mécanismes de marginalisation : elle reconnaît que l’exclusion ne résulte pas uniquement d’inégalités économiques, mais également de déficits institutionnels et administratifs. Elle replace la redistribution dans une dynamique systémique, où le territoire n’est plus un simple espace passif, mais un acteur structuré de la justice sociale.

 Légitimation historique, risques sociaux et mise en œuvre durable

La dimension historique évoquée par Le Président Kaïs Saïed, lorsqu’il fait référence aux politiques sociales des années 1970, dépasse de loin la simple évocation nostalgique. Elle constitue un rappel méthodique et stratégique que les actions actuelles s’inscrivent dans une continuité étatique et une tradition de protection sociale. En mobilisant la mémoire collective, Le Président Kaïs Saïed cherche à légitimer non seulement la nécessité de redistribuer les ressources mais aussi l’idée que l’État, à travers ses instruments, peut corriger des déséquilibres anciens et structurels. Cette légitimation historique n’est pas un artifice, elle permet de créer un cadre de sens et d’acceptabilité sociale, indispensable à la mise en œuvre efficace de politiques redistributives. Cependant, elle ne peut se substituer à la rigueur des actes : la cohérence entre l’intention proclamée et l’exécution concrète reste la condition sine qua non pour que la justice sociale devienne tangible et cesse d’être un idéal abstrait.

Toute réforme structurelle implique des défis et des résistances qu’il faut anticiper avec lucidité. Sur le plan économique, des tensions peuvent apparaître si les charges fiscales sont perçues comme arbitraires ou mal réparties ; sur le plan institutionnel, des conflits de compétences entre l’État central et les collectivités locales peuvent entraver l’efficacité ; enfin, sur le plan social, l’absence de résultats concrets risquerait d’éroder la confiance des citoyens. Face à ces obstacles, la stratégie de mise en œuvre proposée par Le Président Kaïs Saïed repose sur trois axes complémentaires : une négociation sociale constante, la définition de calendriers précis et lisibles et une communication transparente qui rende perceptible l’impact réel des mesures.

Pour que cette vision se transforme en politique opérationnelle, il convient d’articuler plusieurs principes directeurs. La transparence chiffrée à travers un plan social pluriannuel public, l’audit et le calibrage préalable des caisses sociales, le ciblage précis des bénéficiaires et la décentralisation des procédures sont des instruments fondamentaux. Le couplage systématique entre l’augmentation des salaires et les investissements productifs garantit que l’action redistributive s’accompagne de création de valeur et de renforcement de la base économique. Cette démarche montre que l’État, loin de se limiter à la bienveillance symbolique, peut structurer, transformer et dynamiser la société tout entière.

L’ambition proclamée par le Président Kaïs Saïed dépasse le simple geste politique : elle incarne un projet réfléchi, rigoureux et profondément ancré dans la réalité sociologique du pays. Si elle est mise en œuvre avec patience, transparence et détermination, elle peut faire émerger une Tunisie plus juste, plus solidaire et plus prospère. La route est exigeante, mais avec une vision claire et des principes solides, la conviction demeure : la Tunisie est appelée à triompher de ses défis et à construire une société où chaque citoyen trouve sa place, avec dignité et équité.

 

 

 

 

 

Kais Saied ministère des Affaires sociales - Tunisie

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