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Accueil » La Tunisie et la souveraineté sanitaire
Non classé samedi, 6 décembre, 2025,08:309 Mins Read

La Tunisie et la souveraineté sanitaire

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Par Mondher AFI

Le 2 décembre 2025, lors de sa rencontre avec le ministre de la Santé, le Président Kaïs Saïed a réaffirmé la détermination de l’État tunisien à en finir avec l’ancien système juridique et organisationnel du secteur sanitaire, un système qualifié de responsable d’une situation «inacceptable». Cette déclaration ne constitue pas une simple réaction à une crise conjoncturelle, mais s’inscrit dans une vision politique globale visant à restaurer la santé publique comme droit fondamental et attribut de souveraineté nationale.

Cette position répond à une conviction profonde : se doter d’un système de santé robuste, équitable et indépendant, c’est protéger la dignité du peuple et l’avenir de la nation. Comme l’écrit Michel Foucault, «la santé est au cœur des rapports de pouvoir» : elle détermine la capacité d’un peuple à se gouverner librement.

Le Président Kaïs Saïed situe le droit à la santé au centre du contrat social. La santé n’est pas un service marchand parmi d’autres, elle représente la condition préalable de toute participation à la vie sociale.

Cette conception rejoint la pensée d’Amartya Sen : «Une société libre est celle qui garantit à chacun la possibilité de mener une vie en bonne santé.»

Assurer une prise en charge médicale dans toutes les régions du pays n’est donc pas un objectif technique, mais un devoir de justice sociale. La Tunisie doit ainsi réparer une fracture historique entre les zones côtières mieux desservies et l’intérieur du pays souvent marginalisé.

L’État devient, selon l’expression de Pierre Bourdieu, l’instrument de correction des inégalités structurelles.

 Reconstruire un système de santé souverain et résilient

Les crises sanitaires et géopolitiques qui ont secoué le monde ces dernières années ont mis en évidence la fragilité de nombreux États, en révélant ce qui demeurait jusqu’alors implicite : la santé n’est pas seulement une question de soins, mais une dimension centrale de l’indépendance nationale. En Tunisie, ces événements ont particulièrement souligné une dépendance dangereuse envers l’extérieur dans plusieurs domaines fondamentaux. Une part importante des médicaments utilisés quotidiennement dans nos hôpitaux provient de l’importation, ce qui nous rend directement soumis aux fluctuations des marchés internationaux, aux variations monétaires et à la domination technologique des multinationales pharmaceutiques. De surcroît, l’infrastructure technologique médicale, depuis les appareils de diagnostic jusqu’aux technologies thérapeutiques les plus avancées, demeure étroitement conditionnée par une industrie mondiale dont les logiques commerciales priment souvent les impératifs de santé publique. À cela s’ajoutent les vulnérabilités logistiques : les perturbations du commerce international, les blocages de transport ou les crises diplomatiques se sont traduits par des ruptures d’approvisionnement, révélant combien l’accès aux soins en Tunisie demeure exposé à des facteurs extérieurs, imprévisibles et incontrôlables.

Ce diagnostic, loin d’être anodin, conduit à une conclusion claire : la souveraineté sanitaire s’impose aujourd’hui comme un enjeu déterminant de souveraineté économique et de sécurité géopolitique. Car un pays qui ne maîtrise ni la production de ses médicaments, ni la recherche sur ses propres ressources biologiques, ni la fabrication de ses outils thérapeutiques, se trouve dans une position de dépendance structurelle qui limite sa capacité d’agir, fragilise son développement et met en péril la dignité de ses citoyens dans les périodes de crise. La santé devient ainsi un espace où se jouent des rapports de force mondiaux, un champ où la puissance politique se mesure désormais à la capacité de protéger efficacement sa population.

C’est précisément à ce niveau que la vision du Président Kaïs Saïed prend tout son sens. En replaçant la souveraineté sanitaire au cœur des priorités nationales, il rappelle que la protection de la santé des Tunisiens ne peut être déléguée à des intérêts étrangers ni abandonnée aux dynamiques incontrôlées du marché mondial. Sa démarche consiste à impulser un mouvement stratégique fondé sur l’autonomie productive, la valorisation des compétences scientifiques tunisiennes et la sécurisation du patrimoine génétique du pays. Cette orientation permet de rompre avec une logique historique d’importation pour entrer dans une dynamique de création et d’innovation locale, où la recherche biomédicale, l’industrie pharmaceutique nationale, la formation spécialisée et la modernisation hospitalière deviennent les piliers d’une refondation réelle du secteur de la santé.

La souveraineté sanitaire, dans cette perspective, ne se réduit pas à une simple prévention de pénuries, elle incarne une vision globale du développement, où la santé constitue un moteur de croissance durable, de stabilité sociale et d’équité territoriale. Elle s’inscrit aussi dans une conception profondément politique de la dignité humaine, principe cardinal du projet national, qui ne saurait être garanti sans une maîtrise pleine et entière des moyens de soigner et de protéger la vie. Assurer cette souveraineté, c’est donc affirmer la capacité d’un État à préserver la sécurité de son peuple, à renforcer sa résilience face aux crises futures et à affirmer sa place dans le concert des nations en tant qu’acteur libre, autonome et responsable de son destin.

Pour une reconnaissance pleine et entière de la communauté médicale

Le Président insiste sur une vérité trop longtemps négligée : aucune réforme sanitaire ne peut réussir si ceux qui soignent restent déconsidérés. Garantir les droits matériels des praticiens ne relève ni du privilège ni de la faveur, c’est une nécessité structurelle pour préserver la continuité du service public et la qualité des soins. Reconnaître l’engagement des médecins, des paramédicaux et de l’ensemble des personnels de santé revient à consolider l’épine dorsale du système hospitalier. Face à l’hémorragie migratoire des talents, la Tunisie ne peut plus se permettre de voir partir ses meilleurs profils après les avoir formés pendant de longues années avec des ressources publiques.

Le Président rappelle ainsi l’existence d’une véritable «École médicale tunisienne», fruit d’un héritage intellectuel et scientifique séculaire, qui a contribué à former des générations de praticiens reconnus à l’international. Redonner à cette école son éclat, c’est refuser de réduire notre système aux logiques de survie conjoncturelle. C’est restaurer la fierté de servir la patrie à travers une vocation noble, en faisant de l’excellence un marqueur vivant du bien commun. Une telle ambition suppose des politiques d’attractivité, de valorisation de la recherche et de justice territoriale dans la répartition des compétences, afin que chaque citoyen, qu’il vive sur le littoral ou à l’intérieur du pays, bénéficie d’un droit égal à la santé.

Une gouvernance médicale tournée vers l’innovation et l’humain

La transition vers une gouvernance sanitaire innovante ne relève plus du discours prospectif, elle se déploie concrètement à travers des projets structurants tels que le télédiagnostic. Ce dernier ne constitue pas une simple modernisation de surface, il reconfigure la relation au soin en rééquilibrant le rapport entre le patient, le praticien et le territoire. Grâce à lui, le temps médical, ressource devenue rare et précieuse, est mieux valorisé, et les distances physiques ne sont plus un obstacle à l’accès au diagnostic spécialisé. Les patients des régions éloignées cessent de payer le prix de l’injustice géographique. L’hôpital se dissipe en réseau, et le savoir circule là où les murs ne suffisent plus.

À cette dynamique s’ajoute l’intégration progressive de l’intelligence artificielle, qui transforme l’immense masse des données cliniques en intelligence exploitable. Une médecine davantage prédictive, plus rapide dans la détection des risques, plus précise dans le choix des traitements : telle est la promesse d’une technologie bien orientée. Toutefois, comme l’affirme Edgar Morin, «La technique doit être mise au service de l’humain, ou elle n’est rien». L’innovation ne peut se justifier que si elle approfondit la dimension humaine du soin, si elle rend la présence du médecin plus disponible et l’expérience du patient plus digne.

C’est ainsi que se dessine un système de santé où l’excellence technologique n’est plus un luxe mais un droit et où la souveraineté ne se mesure pas seulement en infrastructures, mais en capacité à protéger la vie avec intelligence, justice et humanité.

 Une lutte frontale contre la corruption et l’imposture 

Dans une perspective assumée de transformation radicale, le Président Kaïs Saïed engage une lutte frontale contre la corruption et l’imposture qui gangrènent le secteur de la santé depuis des décennies. Sa «guerre de libération» n’est pas une métaphore politique, mais la reconnaissance lucide d’une réalité structurelle : chaque dinar détourné est un soin en moins, chaque spéculation sur le médicament est une violence faite aux plus vulnérables, chaque imposteur se réclamant d’un savoir médical usurpé menace directement la santé publique et la crédibilité de l’État. Il ne s’agit donc pas simplement d’éradiquer des dérives, mais de démanteler une logique de prédation systémique qui transforme un droit fondamental en marchandise. Comme l’énonce Michel Foucault, «là où il y a de la vie, il y a lutte pour le contrôle de cette vie». Le Président entend précisément rendre ce contrôle au peuple, en garantissant que la santé demeure un espace inviolable du bien commun.

Mais l’ambition présidentielle va au-delà d’une simple opération d’assainissement : elle porte un horizon civilisationnel. La souveraineté sanitaire qu’il défend est un nouveau paradigme où la santé se situe au cœur de la sécurité nationale et de l’indépendance stratégique. Un État qui protège la vie de sa population n’est pas seulement un gestionnaire, mais un acteur de justice sociale, capable de réduire les inégalités territoriales, de prévenir la dépendance extérieure et de garantir à chaque citoyen la même dignité face à la maladie. Dans ce modèle renouvelé, la politique sanitaire cesse d’être un secteur parmi d’autres, elle devient une affirmation de la souveraineté et de l’identité nationales.

Le Président place ainsi la Tunisie devant une bifurcation historique : soit accepter la perpétuation d’une impuissance structurelle, faite de pénurie chronique, de fuite des compétences et de marchandisation du soin, soit oser une refondation fondée sur la science, l’éthique, l’équité et la maîtrise collective des ressources vitales. Le chemin est exigeant, sans doute conflictuel, mais il est le seul capable d’assurer la pérennité du pacte social et de préserver la dignité collective.

Car, pour reprendre Foucault, «la politique doit servir le vivant, faute de quoi, elle cesse de servir l’humain». Ainsi, la souveraineté sanitaire ne relève pas d’un simple slogan, elle constitue le socle d’une Tunisie déterminée à reprendre en main son destin, à rompre avec toute forme de vulnérabilité et à se hisser au rang d’État pleinement maître de ses choix et de son avenir.

 


Kais Saied ministère de la Santé - Tunisie Présidence de la République

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