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Accueil »  Gabès, l’État et l’écologie politique :  Analyse sociologique approfondie d’un tournant institutionnel
Environnement jeudi, 11 décembre, 2025,11:019 Mins Read

 Gabès, l’État et l’écologie politique :  Analyse sociologique approfondie d’un tournant institutionnel

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Par Mondher AFI

Le 6 décembre 2025, le Président de la République Kaïs Saïed a réuni au palais de Carthage un groupe d’experts qu’il avait lui-même mandatés quelques semaines plus tôt pour produire une étude exhaustive et formuler des solutions opérationnelles face à la crise environnementale de Gabès. Cet événement n’est pas anodin, il marque le passage d’un problème longtemps perçu comme local, voire périphérique, à une affaire d’État qui mobilise désormais les plus hautes instances du pouvoir. 

Au-delà du geste protocolaire, cette rencontre révèle une transformation du rapport entre l’État tunisien, les territoires marginalisés et l’écologie comme enjeu de justice sociale.

La dégradation écologique à Gabès est le résultat d’un long processus d’accumulation de nuisances industrielles. Les émissions toxiques, le déversement de phosphogypse et la dépréciation des sols ont généré une détérioration drastique des écosystèmes marins et continentaux, tout en fragilisant la santé publique. On ne peut comprendre la situation présente qu’en l’inscrivant dans un triangle analytique : infrastructures industrielles vieillissantes, défaillances de régulation et vulnérabilités sociales historiques.

Cette crise affecte lourdement la vie quotidienne : augmentation documentée des maladies respiratoires, effondrement de la pêche côtière, recul de l’agriculture oasienne, disparition progressive des loisirs balnéaires. Ainsi, l’environnement n’est pas ici une abstraction, il est le support matériel de la condition humaine. Ce qui se joue à Gabès, ce n’est pas seulement la qualité de l’air ou de l’eau, mais la dignité des populations et la soutenabilité de leur futur.

Acte présidentiel et performativité institutionnelle

Le fait que le Président Kaïs Saïed convoque personnellement les experts et décide de prendre en main la gestion de problématiques complexes constitue un acte de performativité politique d’une portée symbolique et stratégique considérable. Par ce geste, l’État central ne se contente pas de rappeler son rôle institutionnel, il réaffirme avec force que la responsabilité du pouvoir exécutif ne peut être déléguée à des structures locales ou sectorielles qui, jusqu’alors, n’ont pas su apporter de réponses satisfaisantes. Cette intervention directe du Président traduit une vision claire et cohérente de l’action publique : elle vise à restaurer la confiance dans la capacité de l’État à anticiper et résoudre les crises, tout en démontrant que l’autorité politique demeure le pivot indispensable de la gouvernance nationale. En convoquant les experts, le Président ne se limite pas à une simple formalité protocolaire, il envoie un message politique puissant : l’État prend acte de la gravité de la situation, assume pleinement sa responsabilité et inscrit sa réponse dans un calendrier précis, transformant ainsi l’urgence en une obligation de résultats mesurables et suivis. Cette approche reflète la logique présidentialiste et pragmatique qui caractérise la gouvernance de Kaïs Saïed, où la centralisation du pouvoir exécutif n’est pas une fin en soi, mais un instrument destiné à garantir l’efficacité et la cohérence de l’action publique. Cependant, la force de cette performativité repose sur sa crédibilité : elle dépend de la continuité entre le discours présidentiel et la matérialisation concrète des décisions, entre l’intention affichée et l’engagement effectif de l’État sur le terrain. En ce sens, l’action du Président s’inscrit dans une démarche réfléchie et structurante, qui cherche à dépasser les logiques fragmentaires et à instaurer un modèle de gouvernance où le leadership politique se conjugue avec l’expertise technique et la responsabilité sociale, démontrant ainsi une intelligence stratégique à la fois pragmatique et visionnaire.

 La production experte : entre rigueur scientifique et discrétion protectrice

Le groupe d’experts mobilisé à Gabès, composé d’ingénieurs, de chercheurs et de spécialistes régionaux, incarne l’exigence de rationalité et de rigueur scientifique face à une crise longtemps caractérisée par l’opacité administrative et les logiques d’intérêts contradictoires. Leur travail, mené dans la discrétion, vise à établir un diagnostic multisectoriel intégrant chimie industrielle, qualité de l’air, hydrologie, épidémiologie et économie locale, tout en proposant des solutions techniquement, socialement et juridiquement viables. Cette discrétion n’affaiblit pas leur démarche, elle garantit au contraire l’intégrité scientifique nécessaire dans un contexte où des pressions économiques et politiques sont constantes. Cependant, la crédibilité et l’efficacité de ces travaux dépendront de la transparence des résultats et de leur appropriation par la société civile, seule garante d’une légitimité durable.

La résolution de la crise à Gabès suppose un couplage indissociable entre politique environnementale et justice sociale. Dépolluer implique de réparer, indemniser les victimes et restaurer les milieux ; réformer suppose de reconvertir, protéger l’emploi et créer de nouvelles activités ; réguler exige de contrôler et prévenir les captures institutionnelles. Le Président Kaïs Saïed a souligné que le manque d’entretien des installations, les recrutements clientélistes et la fragilisation du service public par la privatisation opportuniste constituent le cœur structurel de la crise. La vision présidentielle montre ainsi que seule une action intégrée, alliant expertise, responsabilité et équité sociale, peut garantir une solution durable et légitime.

Souveraineté écologique : l’État en première ligne contre la pollution

La démarche entreprise sous l’impulsion du Président Kaïs Saïed dépasse largement le simple cadre technique et organisationnel pour se situer au cœur d’un projet de refondation institutionnelle. Elle implique une reconstruction progressive et méthodique des capacités de régulation de l’État, permettant de restaurer la maîtrise de la planification et du contrôle dans des secteurs jusque-là marqués par des insuffisances structurelles et des dysfonctionnements récurrents. Cette reconstruction se double d’une refondation des procédures d’achat et de contrôle, visant à instituer des mécanismes transparents, responsables et adaptés aux exigences contemporaines de gouvernance. Parallèlement, la mise en place d’une justice environnementale rétroactive, fondée sur la reddition de comptes, traduit une volonté de rééquilibrage : il ne s’agit pas seulement de prévenir de futures infractions ou négligences, mais de corriger les impacts antérieurs, démontrant que l’État assume pleinement sa fonction de protecteur des biens communs et de l’intérêt général.

Le défi posé par cette ambition dépasse donc le seul registre technique, il s’agit d’une entreprise de transformation institutionnelle, où la centralité du pouvoir exécutif devient un levier pour reconstruire l’efficacité de l’État et restaurer la confiance des citoyens dans la capacité de leurs institutions à agir de manière cohérente et responsable. Cette perspective s’inscrit pleinement dans la vision du Président Kaïs Saïed, qui conçoit l’autorité comme un instrument de rationalisation de l’action publique et de protection des intérêts supérieurs de la nation.

Dans ce cadre, la rhétorique présidentielle dépasse le simple langage administratif pour s’inscrire dans une véritable grammaire de souveraineté, mobilisant les registres de la sécurité nationale, de la protection de l’environnement et de la défense de la souveraineté économique. L’environnement n’est plus seulement un objet technique ou réglementaire, il devient un élément constitutif du récit national, où la préservation de la mer et de la terre s’apparente à la défense de la nation elle-même contre les risques de prédation et les logiques de profit immédiates. Cette narration possède un fort potentiel mobilisateur, capable de fédérer les citoyens autour d’un projet de souveraineté et de responsabilité partagée. Elle illustre également une vision stratégique du Président Kaïs Saïed, pour qui la protection des ressources naturelles et la régulation économique sont intrinsèquement liées à la consolidation de l’État et à la sécurité nationale.

Cependant, cette approche comporte un enjeu démocratique majeur : la conjugaison entre autorité de l’État et contrôle citoyen. L’usage de la notion d’«intérêt supérieur» présente un double visage : il permet de justifier une action rapide et décisive de l’Exécutif, tout en comportant le risque de restreindre la pluralité des voix et l’évaluation publique des décisions. Le véritable défi consiste à articuler la force et la centralité de l’action présidentielle avec la transparence, la reddition de comptes et la participation citoyenne, afin que la souveraineté ne se transforme pas en monopole du pouvoir mais demeure un vecteur de légitimité et d’efficacité. Cette articulation est au cœur de la vision de Kaïs Saïed : elle combine pragmatisme politique, sens aigu de la responsabilité nationale et souci de construire une gouvernance capable de répondre aux crises contemporaines tout en consolidant les fondations institutionnelles de la Tunisie.

Quelles trajectoires possibles ?

Trois issues peuvent théoriquement se dessiner face à la problématique de la pollution à Gabès, chacune reflétant des choix politiques et sociétaux différents. La première trajectoire, réparatrice et inclusive, repose sur la mise en œuvre de réformes structurelles profondes, l’instauration de mécanismes de transparence et la participation active des acteurs locaux, aboutissant à une forte acceptation sociale et à la construction d’un modèle national innovant de gouvernance environnementale. La seconde, technique mais limitée, consiste à réduire les risques immédiats sans remettre en cause les logiques institutionnelles ou économiques existantes, ce qui peut apporter un répit temporaire mais laisse subsister des vulnérabilités structurelles susceptibles de reproduire les crises. Enfin, la troisième trajectoire, marquée par une capture renouvelée des pouvoirs et des ressources par les intérêts installés, conduit inévitablement à la reproduction des désordres environnementaux à moyen terme. La direction que prendra Gabès dépendra de la capacité de la société civile à exiger des garanties tangibles et de la volonté politique d’affronter les logiques établies, une volonté que le Président Kaïs Saïed incarne pleinement en adoptant une posture de Chef d’État déterminé à concilier autorité, responsabilité et vision stratégique de long terme, plaçant la protection de l’environnement au cœur de l’intérêt national et de la souveraineté économique.

 

Conclusion : de la parole à la gouvernance durable

Le rendez-vous de Carthage peut constituer un tournant historique : la crise de Gabès n’est plus invisible, elle est devenue une épreuve de l’État. La Tunisie est face à une équation exigeante : conjuguer expertise scientifique, justice sociale, transparence institutionnelle et révision de la gouvernance.

La réussite, ou l’échec, de cette initiative se lira à travers trois indicateurs vérifiables : publication publique des données et du rapport final des experts, 

mise  en œuvre rapide de mesures de protection et de réparation et  

installation  durable d’un dispositif de régulation écologique empêchant le retour des pratiques destructrices.

À Gabès, les citoyens ne réclament rien de plus élémentaire que le droit de respirer et de vivre. Si l’État transforme ce moment en action structurante, Gabès pourra devenir le laboratoire d’une nouvelle politique écologique nationale. Sinon, elle restera le miroir douloureux de ce que l’on n’a pas su changer.

 

 

 

environnement Gabès Kais Saied Présidence de la République

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