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Accueil » «L’état des pêches en Méditerranée et en mer Noire» : la Tunisie, comme un poisson dans l’eau
Secteurs jeudi, 11 décembre, 2025,10:128 Mins Read

«L’état des pêches en Méditerranée et en mer Noire» : la Tunisie, comme un poisson dans l’eau

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La «Commission générale des pêches pour la Méditerranée» (CGPM), organe de gestion régionale des pêches de la FAO, a récemment publié son édition 2025 de The State of Me

diterranean and Black Sea Fisheries» (SoMFI) («L’état des pêches en Méditerranée et en mer Noire»), présentant une analyse la plus complète et la plus récente de la situation et des tendances en matière de pêche et d’aquaculture dans la région de la Méditerranée et de la mer Noire. Dans ce rapport, notre pays est comme un poisson dans l’eau.

Publié tous les deux ans, le rapport SoMFi, pour «The State of Mediterranean and Black Sea Fisheries» («L’état des pêches en Méditerranée et en mer Noire») s’appuie sur les données officielles des membres, dont notre pays, de la Commission générale des pêches pour la Méditerranée (CGPM) et sur les évaluations scientifiques les plus récentes.

Le sixième volet du rapport, édition 2025, élargit la couverture temporelle et intègre de nouvelles données sur la pêche et l’aquaculture, fournissant ainsi une image claire et précise des tendances et des défis dans la région et évaluant les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs fixés par la Stratégie 2030 de la CGPM pour une pêche et une aquaculture durables en Méditerranée et en mer Noire.

Selon la CGPM, si la durabilité des pêches en Méditerranée et en mer Noire reste une source de préoccupation, le pourcentage de stocks surexploités a atteint son niveau le plus bas depuis 10 ans, étape importante qui coïncide avec l’expansion rapide de l’aquaculture comme source majeure d’aliments aquatiques dans la région. Rappelons au passage que le précédent rapport avait déjà commencé à tirer la sonnette d’alarme.

L’aquaculture d’eau marine et saumâtre représente, désormais, plus de 45% de la production d’aliments d’origine aquatique, atteignant 940 mille tonnes en 2023.

Le rapport mentionne que, cette même année, les pêches maritimes de capture dans la zone d’application de la CGPM ont généré un revenu estimé à 3,1 milliards de dollars, dont 2,8 milliards provenant de la Méditerranée et 293 millions de la mer Noire. Notre pays fait partie des sept à représenter ensemble environ 90% du revenu total.

Toujours selon la CGPM, ensemble, la pêche, l’aquaculture et leur chaîne de valeur ont produit 2,06 millions de tonnes d’aliments d’origine aquatique, généré 21,5 milliards de dollars et soutenu 1,17 million d’emplois.

Notons que l’objectif 4 de la stratégie 2030 de la CGPM souligne que des emplois productifs et résilients dans le secteur de la pêche sont essentiels à la durabilité de ce dernier. En 2023, on estimait à 197 mille le nombre de personnes employées à bord de navires de pêche dans la zone d’application de la CGPM (soit 174.500 en Méditerranée et 22.500 en mer Noire). Six pays, dont le nôtre, représentaient près de 80% de ce total.

90% d’hommes et seulement 10% de femmes

Le rapport mentionne que, dans notre pays, les personnes travaillant dans l’aquaculture sont représentées à 90% par des hommes et seulement 10% par des femmes.

Il est signalé que, pour la première fois, le nouveau rapport SoMFi offre un aperçu détaillé de l’aquaculture pratiquée dans la région, donnant à voir un secteur en pleine expansion. L’aquaculture (incluse la production d’eau douce) génère 9,3 milliards de dollars et produit près de 3 millions de tonnes d’aliments d’origine aquatique. A elle seule, l’aquaculture d’eau marine et saumâtre représente 5,2 milliards de dollars et emploie directement 113 mille personnes.

Il est indiqué que la production se concentre fortement sur un petit nombre d’espèces : 11 d’entre elles représentent 99% de la production totale.

Le rapport indique que si la contribution de l’aquaculture aux économies nationales, en termes de produit intérieur brut, reste modeste dans la plupart des pays, elle joue, donc, un rôle économique plus important dans certains contextes spécifiques, notamment chez nous avec 0,23%.

Cependant, dans notre pays, moins de 10% de la consommation totale d’aliments d’origine aquatique provient de l’aquaculture, puisqu’il dépend davantage de la pêche maritime pour approvisionner ses marchés intérieurs, reflétant une longue tradition de consommation d’espèces issues de la pêche maritime, en particulier les petits pélagiques, qui sont souvent plus abordables que les produits de l’aquaculture.

Pourtant, notre pays a dédié des zones pilotes à l’aquaculture, intégré l’intelligence artificielle dans les systèmes de surveillance et lancé un projet pilote d’aquaculture multitrophique intégrée. Cette dernière est une technique innovante visant à améliorer la durabilité aussi bien sur le plan environnemental qu’économique. Elle se veut transformer les défis de l’aquaculture en opportunités en réduisant la pollution issue de l’élevage de poissons tout en augmentant et diversifiant la production. 

Taux de participation de 5,7% à la pêche récréative

Rappelons, au passage, qu’en septembre 2022, l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) avait lancé un projet pilote de centre de démonstration aquacole à Monastir, devant démontrer l’utilisation de technologies éco-innovantes dans des conditions pouvant être appliquées au secteur de l’aquaculture chez nous.

Le rapport fait référence à des études pilotes menées chez nous, en Italie, et en Turquie concernant la pêche récréative en mer (ou pêche de loisir). Il est mentionné que celle-ci est un élément essentiel de la vie côtière.

Elle est pratiquée dans toute la zone, contribuant non seulement aux traditions culturelles et au tourisme côtier, mais aussi aux économies locales. Malgré son caractère répandu et son importance socio-économique potentielle, cette pêche est souvent négligée dans les évaluations scientifiques et l’élaboration des politiques, d’autant plus que son rôle dans la mortalité globale par pêche n’est pas négligeable, mais le secteur souffre encore d’un grave manque de données.

Les résultats de l’étude pilote concernant notre pays montrent qu’il a affiché un taux de participation de 5,7% dans la pêche récréative en mer et qu’environ 695 mille personnes ont pratiqué cette activité en 2020.

Toujours selon les résultats, ces pêcheurs ont effectué environ 9 millions de sorties de pêche, soit une moyenne de 12,8 jours de pêche par an. La méthode de pêche la plus courante était la pêche à pied (60% du nombre total de jours de pêche), suivie de la pêche en bateau (23%) et de la pêche sous-marine (17%). Les zones de pêche les plus actives étaient dans le Nord (64%), suivi du Golfe de Hammamet et du Golfe de Gabès.

Les pêcheurs récréatifs ont ciblé près de 80 espèces différentes, parmi lesquelles la seiche commune, la dorade royale, le poulpe commun et le mulet gris -espèces les plus fréquemment conservées, le crabe bleu africain et le sar commun– les espèces les plus fréquemment relâchées.

Deuxième en termes de débarquement de poissons

En ce qui concerne les débarquements de poissons, notre pays arrive en seconde position après l’Italie, avec un taux de 15,2% et, avec une moyenne sur 2022-2023 de 96.779 tonnes (100.044 tonnes pour 2022 et 93.514 tonnes pour 2023), ce qui représente une augmentation par rapport à 2020-2021 (92.992 tonnes) de 4,1%, soit 3.787 tonnes de plus.

D’autre part, Téboulba est l’un des deux principaux ports de débarquement pour la zone méditerranéenne avec 23.812 tonnes, représentant 2,26%, en 2023, des débarquements en Méditerranée et en mer Noire.

Le rapport mentionne que la répartition par zone montre que parmi les dix principaux ports en termes de volume de débarquements en mer Méditerranée, représentant ensemble environ 20,1% du total des débarquements, cinq étaient situés chez nous : Téboulba, donc, avec 3,74%, Chebba 12.865 tonnes (2,02%), Gabès 11.267 tonnes (1,77%), Kélibia 9.423 tonnes (1,48%) et Zarzis 874 tonnes (1,39%).

Parmi les principaux ports en fonction du nombre de navires de pêche en activité en mer Méditerranée, Zarzis arrive en tête, pour notre pays (mais seconde après Ezbet El Borg/Egypte) avec (887) navires, suivie de Chebba (754), Sfax (733), Bizerte (558) et Téboulba (513) ; ce qui permet à notre pays de faire partie des quatre représentant 58% de la flotte de pêche totale (Méditerranée et mer Noire).

Selon le rapport, notre flotte de pêche est composée de 11.141 petits navires, 399 chalutiers et chalutiers à perche, 377 senneurs (navires spécialisés dans la pêche à la senne) et chalutiers pélagiques, 214 «autres segments de la flotte», soit un total de 12.131 navires, représentant 16,8% de la flotte totale de la zone méditerranéenne.

D’autre part, notre pays fait partie des cinq qui représentent à eux seuls environ 63% de la capacité de pêche totale en gros tonnages, avec 12% pour les deux zones et 14% pour la Méditerranée seule.

En termes de capacité de pêche, notre pays représente, entre autres, 52% de la flotte totale pêchant le coryphène commun (lambouka) à l’aide de dispositifs de concentration de poissons ancrés en mer Méditerranée, environ 52% (incluant tous les chalutiers, même ceux qui ne sont pas officiellement autorisés) de la flotte totale pour la pêche démersale, juste devant l’Italie (46%), environ 70% de la flotte de pêche totale pour la pêche démersale à la crevette, et environ 50% de la flotte de pêche totale pour le corail rouge.

Zouhour HARBAOUI

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