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Accueil » Pollution à Gabès : La campagne écologique, une lutte pour la souveraineté nationale
Environnement jeudi, 11 décembre, 2025,11:307 Mins Read

Pollution à Gabès : La campagne écologique, une lutte pour la souveraineté nationale

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À Gabès, nombreux sont ceux qui constatent qu’aucun changement notable n’est encore visible sur le plan environnemental. Les experts poursuivent leurs investigations pour identifier des solutions durables à une pollution installée depuis des décennies, principalement due aux émanations de gaz toxiques provenant des usines du Groupe chimique tunisien (GCT). Depuis près de deux mois, ces émissions ont provoqué une vague d’intoxications et d’hospitalisations, touchant particulièrement les enfants. 

D’aucuns affirment qu’il n’y a pas de grand changement sur le plan environnemental, les experts étant encore à la recherche de solutions adéquates afin de remédier à la pollution qui a perduré durant des dizaines d’années. D’autres déclarent que ce n’est pas par l’effet d’une baguette magique que les choses vont changer.

Les habitants vivent au rythme des fumées provenant des unités industrielles du GCT, actives depuis les années 1970 pour transformer le phosphate en acide phosphorique et en engrais minéraux. Face à une pollution aussi profondément enracinée, la résolution de cette crise exige un travail long, rigoureux et méthodique. C’est donc un travail de longue haleine. C’est dans ce contexte que le Président de la République, Kaïs Saïed, qui suit la situation de très près, a appelé à faire preuve d’un «esprit de soldat au front» dans la lutte contre la crise environnementale de Gabès, qu’il qualifie de véritable guerre de libération nationale. Pour lui, la pollution et la corruption sont deux fléaux étroitement liés, fonctionnant comme «deux vases communicants». L’une nourrit l’autre et, ensemble, elles affaiblissent la Nation. Le samedi 6 décembre 2025, au palais de Carthage, le Président a reçu l’équipe dirigée par l’ingénieur Ali Ben Hammoud, chargé d’élaborer des propositions concrètes pour sortir de l’impasse écologique. Il a salué la mobilisation des habitants de Gabès et réaffirmé que la lutte contre la pollution constitue non seulement un impératif sanitaire et environnemental, mais aussi un combat pour la souveraineté nationale. Durant des décennies, les réseaux de corruption ont bradé les richesses du pays, sacrifiant l’environnement au profit de gains immédiats.

Planification rigoureuse et engagement étatique constant

Dès lors, ce tournant exige une transformation profonde, dont les défis demeurent nombreux et complexes. D’abord, le défi environnemental est immense. La pollution chronique à Gabès, comme dans d’autres régions industrielles, résulte d’accumulations toxiques sur plusieurs décennies. Réhabiliter les zones contaminées, réduire les émissions industrielles et moderniser les installations du Groupe chimique tunisien nécessitent des technologies coûteuses, une expertise pointue et une continuité dans les politiques publiques. Le nettoyage de sols saturés en phosphogypse ou la neutralisation de rejets chimiques exige du temps et de lourds investissements. Ensuite, la Tunisie doit relever un défi sanitaire majeur. Les vagues d’intoxications, les troubles respiratoires et les risques liés à l’exposition prolongée aux gaz toxiques représentent une urgence qui exige des systèmes de surveillance médicale plus efficaces, des structures hospitalières renforcées et une meilleure prise en charge des populations les plus vulnérables, notamment les enfants. À cela s’ajoute le défi socioéconomique. La région dépend fortement du bassin minier et des industries chimiques pour l’emploi. Il s’agit donc d’engager une transition écologique sans sacrifier les travailleurs. Ce qui nécessite une reconversion professionnelle, une création de filières alternatives et une promotion d’activités durable. Autant de chantiers qui supposent une planification rigoureuse et un engagement étatique constant.

La lutte contre la pollution, indissociable de la lutte contre la corruption

Mais peut-être le plus déterminant reste le défi de la gouvernance. La lutte contre la pollution est indissociable de la lutte contre la corruption. Les réseaux qui ont longtemps profité de l’opacité, détourné des fonds publics ou négligé les normes environnementales ont fragilisé l’État et compromis l’intérêt général. Rompre avec ces pratiques nécessite une transparence totale, un contrôle rigoureux des industries, ainsi qu’une responsabilisation réelle des acteurs publics et privés. La crise environnementale de Gabès n’est donc pas seulement un accident industriel prolongé. Elle est le symbole d’un modèle arrivé à bout de souffle. La pollution industrielle accumulée depuis des décennies ne peut être résolue du jour au lendemain. Les experts s’accordent :   il s’agit d’un chantier de longue haleine, nécessitant des technologies modernes, des moyens conséquents et une gouvernance transparente. La pollution et la lutte contre la corruption, étant deux fléaux intimement liés, il est nécessaire de restaurer l’environnement, protéger la santé des habitants et préparer une transition économique durable. Ce qui constitue aujourd’hui un enjeu national majeur, qui engage l’avenir écologique et social de la Tunisie.

Demande de suspension des activités du GCT devant la justice

La demande de suspension des unités polluantes du Groupe chimique tunisien (GCT) devant la justice, au cœur de l’affaire de la pollution à Gabès, n’a cessé d’être ajournée. Après plusieurs renvois successifs, la dernière audience tenue le 4 décembre 2025 a été de nouveau reportée, cette fois au 25 décembre 2025. A quoi faut-il réellement s’attendre sur le plan juridique, alors même qu’aucune solution technique ou environnementale n’est en vue à court terme ? Aujourd’hui, la justice se trouve face à un dossier où le danger écologique est avéré, mais où les solutions industrielles ne sont pas immédiatement disponibles. C’est précisément ce dilemme qui explique les renvois successifs : la décision de suspendre des activités polluantes ne peut être prise sans évaluer les conséquences et les mécanismes d’exécution. Sur le plan juridique, il serait illusoire d’attendre une décision spectaculaire ou une fermeture immédiate des unités polluantes. Les juges doivent s’appuyer sur des rapports techniques, souvent incomplets ou encore en cours d’élaboration, et sur la capacité réelle de l’État à mettre en œuvre une décision lourde de conséquences. On peut donc s’attendre à une décision intermédiaire, en vue de demander au GCT de réduire provisoirement son activité, d’installer des dispositifs urgents de filtration, ou de fournir un calendrier détaillé de mise en conformité. Le tribunal pourrait ordonner une nouvelle expertise environnementale, ce qui prolongerait encore les délais mais permettrait d’encadrer juridiquement la transition. Donc, en l’absence de solutions opérationnelles, un nouveau renvoi reste possible, le juge préférant éviter une décision inapplicable. En tout état de cause, la justice ne peut pas compenser à elle seule cinquante années de pollution. La dépollution de Gabès, la modernisation du GCT et la protection sanitaire de la population exigent des solutions techniques, financières et politiques de long terme.

Transparence et engagement citoyen

La démarche engagée aujourd’hui, soutenue au plus haut niveau de l’État, ne pourra réussir qu’en associant transparence, courage politique et engagement citoyen. Restaurer l’équilibre écologique, protéger la santé des habitants et reconstruire une économie durable exigent un changement de paradigme, où l’intérêt national prime enfin les intérêts particuliers. La bataille de Gabès est une bataille pour la Tunisie elle-même : une guerre de libération écologique, économique et morale. Aujourd’hui, l’enjeu n’est plus seulement de réparer les dégâts, mais de rompre définitivement avec un modèle qui, durant des décennies, a placé le profit immédiat au-dessus de l’intérêt écologique et économique de la Tunisie. La crise de Gabès met en lumière une réalité profonde. La transition écologique ne peut être dissociée ni de la réforme de l’État, ni de la lutte contre la corruption, ni de la reconquête de la souveraineté nationale. Car la pollution n’est pas seulement le résultat d’un dysfonctionnement industriel, elle est l’héritage d’un système où réseaux d’intérêts, laxisme institutionnel et absence de contrôle ont fini par éroder la santé des citoyens, appauvrir la région et hypothéquer l’avenir du pays. C’est dans cette perspective que s’inscrit l’action du Président Kaïs Saïed, déterminé à replacer l’intérêt national, la sobriété économique et la justice environnementale au cœur des priorités publiques. La crise de Gabès devient ainsi un test majeur qui est celui de la capacité de l’État à mener une véritable réforme systémique, où la protection de l’environnement n’est plus une option, mais une condition de la souveraineté et de la dignité du peuple.

Ahmed NEMLAGHI

 

écologie environnement Gabès

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