De nos jours, notre mode de vie est aux antipodes de ce que nos ancêtres voire nos parents ont vécu selon les échos et autres bribes de données récoltées çà et là. Nous sommes pratiquement aux antipodes, à 180°, de ce qu’il y avait auparavant. La cadence infernale qui nous est imposée contre notre volonté, est des plus insoutenables. Et nous sommes appelés à effectuer des efforts dantesques pour pouvoir suivre le mouvement et épouser comme on dit l’évolution contemporaine du temps.
Comment aborder la nouvelle situation?
Face à cette nouvelle donne, l’être humain adopte maints profils selon sa nature, son caractère, son tempérament, son éducation et sa tessiture génétique:
Plusieurs modes sont à l’étude :
__Ceux qui s’affolent rapidement, perdent les pédales et s’emmêlent les pinceaux au moindre accroc. Ils paniquent à la vitesse V et crient à la machination, tout le monde veut leur tête , s’acharne à leur faire mal, en un mot ils se sentent éternellement persécutés, en marge de ma société.
__Il y a également les pragmatiques qui ont la tête bien vissée sur les épaules et qui appréhendent les aléas du quotidien avec calme, sérénité. Une analyse percutante les aide toujours à sortir la tête de l’eau et à prendre les décisions idoines aussi bien pour eux que pour leur entourage. Ils sont de véritables icônes que tout un chacun souhaite ardemment avoir comme mentors et amis.
__Une troisième frange est des plus obscures et difficiles à cerner. Ses adeptes quoique grandement affolés devant l’aléa le plus anodin, se murent dans le silence, ne pipent le moindre mot, se consument intérieurement laissant libre cours à leur stress de les détruire mentalement et de facto physiquement à bas bruit. Il est évident qu’à l’arrivée, ils forment le plus grand contingent des atteints par le diabète, la migraine, les dépressions nerveuses voire à la limite les pathologies ca rdiovasculaires ; l’infatctus du myocarde venant en pôle position.
Pour conclure, nous estimons que la seconde catégorie est de très loin la plus indiquée à prendre en exemple. Mais il ne suffit pas de vouloir s’y identifier car plusieurs facteurs génétiques déterminent notre appartenance comme on dit.
Mohamed Sahbi RAMMAH
