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Accueil » Fethi Zouhair Nouri, Gouverneur de la BCT, à la clôture de  la 39e édition des Journées de l’entreprise :  «Le trio Entrepreneur-Projet-Financement est la clé de la prochaine étape de notre développement»
ECONOMIA lundi, 15 décembre, 2025,14:046 Mins Read

Fethi Zouhair Nouri, Gouverneur de la BCT, à la clôture de  la 39e édition des Journées de l’entreprise :  «Le trio Entrepreneur-Projet-Financement est la clé de la prochaine étape de notre développement»

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Le rideau est tombé sur la 39e édition des Journées de l’entreprise, qui s’est étalée sur trois jours, les 11,12 et 13 décembre 2025, à Sousse. Intervenant lors de la clôture de cet événement,  le Gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Fethi Zouhair Nouri,  a affirmé que notre pays ne manque ni de talents, ni d’idées, ni de projets. Ce qui fait plutôt défaut, c’est un volume suffisant d’investissement et un financement mieux orienté vers l’économie réelle. 

Fethi Zouhair Nouri  a indiqué qu’un taux d’investissement national qui plafonne à 16% du PIB, dont seulement 58% assurés par le secteur privé, reste insuffisant pour soutenir durablement la croissance, l’emploi et la modernisation de notre économie. 

Et d’ajouter : «Ma conviction est que ce déficit peut être comblé, si les chefs d’entreprises et les banques, ainsi que la Banque centrale décident d’agir ensemble, différemment». Plus en détail, le Gouverneur a présenté sept axes afin de comprendre les défis et saisir les opportunités. 

1-Un constat clair : «Nous n’investissons pas assez, ni assez bien»

Le Gouverneur de l’institut d’émission a  indiqué, lors de  son intervention, que le secteur privé continue de faire face aux mêmes difficultés, sans évolution notable malgré les efforts engagés : «Il évolue encore dans un environnement où le financement reste majoritairement orienté vers la trésorerie plutôt que vers l’investissement. Sur la période 2022–2024, les crédits à court terme ont progressé d’environ +8,1%, contre +3,3% seulement pour les crédits à moyen et long terme, confirmant un biais persistant vers le financement des besoins immédiats, au détriment des projets productifs». 

D’autres caractéristiques persistent aussi et continuent à peser sur la dynamique du secteur : une préférence pour la consolidation des positions acquises plutôt que la prise de risque sur de nouveaux projets et une logique de survie de certaines structures plutôt qu’une dynamique de création de valeur et de croissance. 

Et de poursuivre : «Ce cercle doit être brisé, on ne sortira pas durablement de nos contraintes par la consommation ni par la dette, mais par l’investissement productif, par de nouveaux projets créatifs dans l’industrie, les services, l’agriculture, le digital…Chaque conjoncture favorable ou tendue porte en elle des leviers d’action et des opportunités». 

  1. Investir : «Une question de survie, pas seulement d’ambition»

Nous vivons dans un monde de ruptures : rupture technologique avec la révolution numérique, rupture énergétique avec la transition vers les énergies propres, rupture géopolitique et recomposition des chaînes de valeur. 

«Dans ce monde-là, ne pas investir, c’est reculer. Le vrai risque aujourd’hui pour l’entreprise n’est plus de prendre des risques maîtrisés, mais de rester immobile», a-t-il ajouté. 

  1. Aux chefs d’entreprise : «Présenter des projets bancables, transparents et ambitieux»

«Pour que le crédit aille vers de nouveaux projets, nous avons besoin d’une nouvelle génération de projets et aussi d’une nouvelle culture de l’investissement. Une culture de l’investissement, c’est la capacité d’un pays – et donc de ses entrepreneurs – à transformer l’épargne, les idées et le risque en actifs productifs. Pour un homme d’affaires, cela signifie trois choses très concrètes : d’abord, mesurer sa réussite non seulement au solde de son compte bancaire, mais à la qualité de son portefeuille d’actifs productifs. Ensuite, accepter que le risque fait partie du jeu, mais qu’il peut être analysé, partagé, structuré, plutôt que simplement évité», précise le Gouverneur de la BCT. 

  1. Aux Banques : «D’intermédiaire financier à architecte du développement»

A propos de cet axe, Fethi Zouhair Nouri n’a pas nié les  contraintes, soit le risque, le capital, la réglementation, les NPL, la pression des notations et des actionnaires. «La Banque centrale les connaît, elle les surveille et elle les gère. Mais je veux vous rappeler aussi une évidence : une économie ne se développe pas sans banques qui financent courageusement l’investissement par un dialogue structuré et permanent avec les chefs d’entreprise, afin d’identifier avec eux des solutions concrètes pour lever les contraintes qui entravent leurs schémas de financement», a-t-il soutenu. 

  1. Le rôle de la Banque centrale : «Stabilité, mais aussi accompagnement»

En tant que Banque centrale, le Gouverneur de l’institut d’émission a souligné que le premier devoir est clair : «Préserver la stabilité monétaire et financière. Sans stabilité, il n’y a ni confiance, ni investissement, ni croissance durable. Mais dans ce cadre, nous avons aussi un rôle d’orientation et d’accompagnement». 

«La BCT s’inscrit pleinement dans la politique nationale de soutien à l’économie du savoir. C’est pourquoi nous avons relevé de façon significative les plafonds de transferts au titre des études et stages académiques à l’étranger, afin d’assurer à nos étudiants de meilleures conditions d’installation et de formation. Certes, cette mesure implique un effort supplémentaire en devises, mais nous la considérons comme un investissement rentable dans le capital humain et dans l’avenir du pays. Par ailleurs, nous restons à l’écoute de nos exportateurs. Dans ce cadre, la BCT a porté à 120 jours -à compter de la date d’expédition- les délais de règlement financier liés aux importations et exportations de marchandises. Cette décision, très attendue, vise à réduire les contraintes opérationnelles, faciliter le rapatriement des recettes d’exportation et renforcer la compétitivité de nos entreprises sur les marchés internationaux», a-t-il affirmé. 

Le cycle 2021–2025 a, en particulier, été confronté à une forte concentration d’échéances : le service de la dette extérieure à long terme de l’État a atteint 43 milliards de dinars (soit près de 54% des emprunts contractés sur la période 2011-2025), tandis que le service de la dette publique a dépassé 24 milliards de dinars en 2024–2025. 

Cette accumulation sur un horizon resserré, déclare Nouri, a accentué les tensions de trésorerie, renforçant le recours au financement intérieur, notamment par une intervention exceptionnelle de la Banque centrale au profit du Trésor. Pour autant, la Banque centrale ne se désengage pas de la stabilité financière de l’État. Parallèlement, l’Institut d’émission exerce sa fonction de prêteur en dernier ressort et de fournisseur de liquidité au système bancaire, au moyen d’opérations de refinancement permettant de préserver la continuité du crédit à l’économie, en particulier aux PME et aux secteurs à fort potentiel d’investissement et d’exportation. Le ratio refinancement/actif total de la BCT, porté à 22%, demeure compatible avec les standards observés dans les économies émergentes en phase d’intervention modérée.

«La Banque centrale ne se substituera ni aux banques ni aux entrepreneurs. Notre rôle n’est ni de choisir les projets ni d’octroyer les crédits à la place des banques. En revanche, nous sommes déterminés à favoriser un environnement financier qui récompense l’investissement productif, encourager les banques qui prennent des risques maîtrisés sur des projets solides et  dialoguer avec le secteur privé pour identifier les obstacles et les lever, lorsque cela dépend de nous», a-t-il souligné. 

  1. «Une nouvelle alliance pour une nouvelle génération de projets»

En ce qui concerne cet axe, le Gouverneur de la BCT a appelé de passer d’une culture de la prudence défensive à une culture de la prudence dynamique. 

  1. Conclusion : «Passer de l’intention à l’action» 

 Notre pays a besoin d’une nouvelle génération d’entrepreneurs, d’une nouvelle génération de projets et d’une nouvelle génération de financements. «Ce trio -Entrepreneur, Projet, Financement- est la clé de la prochaine étape de notre développement», a-t-il abrégé. 

Khouloud AMRAOUI 

 


banque BCT - Banque centrale de Tunisie entreprises Fethi Zouhair Nouri IACE - Institut arabe des chefs d’entreprises

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