Le Temps News
  • NATION
    • Politique
    • Justice
    • Corps de métiers
    • Communes/ Collectivités locales
    • Organisations nationales
  • SANTE
    • Le point sur la pandémie
    • Bien être
    • Structures hospitalières
  • SOCIETE
    • Consommation
    • Eau
    • Enseignement
    • Médias
    • Environnement
    • Météo
    • Faits divers
    • Services
    • Sciences et technique
  • ECONOMIA
    • Agriculture
    • Autos
    • Chambres de commerce
    • Conjoncture
    • Echos
    • Entreprises
    • Finances/ Banques
    • La Bourse au quotidien
    • Industrie
  • Sports
    • Foot
    • Volley-ball
    • Basket-ball
    • Hand-ball
    • Tennis
    • Turf
    • Handisports
    • Arbitrage
    • La vie des clubs
  • CULTURA
    • Musique
    • Cinéma
    • Théâtre
    • Arts plastiques
    • Littérature
    • Patrimoine
    • Spectacles
    • Agenda culturel
    • Réflexion
  • SUCCESS STORY
  • BLOGS
    • Post ‘It
    • Postillons
  • SOCIETE CIVILE
    • Les associations
    • Think Tank
  • LIFESTYLE
    • Loisirs
    • Tendances
  • VIDEOS
Erreur, pas de jeu d’identité publicitaire! Vérifiez votre syntaxe!
Facebook Twitter Instagram
Facebook Twitter Instagram YouTube
Le Temps News
Abonnez-vous
  • NATION
    • Politique
    • Justice
    • Corps de métiers
    • Communes/ Collectivités locales
    • Organisations nationales
  • SANTE
    • Le point sur la pandémie
    • Bien être
    • Structures hospitalières
  • SOCIETE
    • Consommation
    • Eau
    • Enseignement
    • Médias
    • Environnement
    • Météo
    • Faits divers
    • Services
    • Sciences et technique
  • ECONOMIA
    • Agriculture
    • Autos
    • Chambres de commerce
    • Conjoncture
    • Echos
    • Entreprises
    • Finances/ Banques
    • La Bourse au quotidien
    • Industrie
  • Sports
    • Foot
    • Volley-ball
    • Basket-ball
    • Hand-ball
    • Tennis
    • Turf
    • Handisports
    • Arbitrage
    • La vie des clubs
  • CULTURA
    • Musique
    • Cinéma
    • Théâtre
    • Arts plastiques
    • Littérature
    • Patrimoine
    • Spectacles
    • Agenda culturel
    • Réflexion
  • SUCCESS STORY
  • BLOGS
    • Post ‘It
    • Postillons
  • SOCIETE CIVILE
    • Les associations
    • Think Tank
  • LIFESTYLE
    • Loisirs
    • Tendances
  • VIDEOS
Le Temps News
Accueil » De Sidi Bouzid à Tunis : le 17 décembre, acte fondateur de la dignité nationale
17 décembre - Sidi Bouzid
NATION vendredi, 19 décembre, 2025,14:246 Mins Read

De Sidi Bouzid à Tunis : le 17 décembre, acte fondateur de la dignité nationale

Partager
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

Le 17 décembre 2010, à Sidi Bouzid, le geste tragique de Mohamed Bouazizi, marchand ambulant poussé à bout par l’injustice sociale et l’humiliation, a marqué un tournant décisif dans l’histoire contemporaine de la Tunisie. Il s’est immolé par le feu, dans un geste de détresse et de désespoir. 

À cette date, la conjoncture nationale n’augurait rien de bon, tant sur le plan politique que social et économique. Son geste fut la première étincelle d’un vaste mouvement populaire qui culminera le 14 janvier 2011 avec la chute du régime autoritaire ayant dominé le pays pendant près d’un demi-siècle.

Qu’on qualifie ces événements de «révolution du jasmin» ou de simple soulèvement populaire, une réalité demeure incontestable : le changement est né d’un ras-le-bol généralisé. Des milliers de citoyens, à travers toutes les régions du pays, sont descendus dans la rue pour dénoncer les exactions, les injustices sociales, la marginalisation et les violations systématiques des droits et des libertés sous l’ancien régime. Certes, des complicités internes et externes ont pu exister, et certains acteurs ont su exploiter le contexte. Mais le moteur fondamental de ce basculement historique fut bien un mouvement populaire massif, animé par une soif de dignité et de justice. Toutefois, très rapidement, le processus révolutionnaire a été rattrapé par ses propres contradictions. Des acteurs politiques jusque-là marginalisés, voire absents de la scène nationale, ont saisi l’opportunité pour revenir au premier plan. Présentés parfois comme des sauveurs, ils ont été accueillis en héros, promettant monts et merveilles à une population encore portée par l’euphorie du changement et la foi en un avenir meilleur.

Espoir et désillusion

Avec le temps, les illusions se sont dissipées. Le pays a progressivement sombré dans une période de troubles multiformes, entre dérapages sécuritaires, actes de pillage, violences politiques et montée inquiétante de l’extrémisme. Au nom de la démocratie et de la liberté d’expression, une prolifération sans précédent de partis politiques, plus d’une centaine, a vu le jour, souvent sans vision claire ni ancrage populaire réel. Nombre d’entre eux se sont constitués par rejet de l’ancien parti au pouvoir, mais se sont rapidement révélés incapables de répondre aux attentes sociales et économiques. Dans ce paysage fragmenté, un mouvement politique s’est imposé comme la principale force au pouvoir, marginalisant progressivement les autres formations. Les intérêts des citoyens ont alors été relégués au second plan, voire bafoués, au profit de calculs partisans et d’intérêts personnels. Les promesses électorales répétées se sont révélées, pour beaucoup, de simples promesses de Gascon. Les conséquences ont été lourdes : aggravation de la précarité sociale, persistance de la marginalisation régionale, chômage endémique, érosion continue du pouvoir d’achat. À cela s’est ajoutée une spirale de violence, marquée notamment par les assassinats politiques, dont ceux des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, symboles d’une dérive dramatique du processus démocratique.

Dix ans de précarité et de troubles tant sur le plan social qu’économique, donnant à voir un Exécutif marqué par une instabilité ministérielle notoire, et un Législatif omnipotent présidé par le chef du parti au pouvoir, qui faisait la pluie et le beau temps et dominait la situation. Ce contexte de désordre politique, social et économique a fini par nourrir une profonde désillusion populaire, ouvrant la voie à une remise en question radicale du modèle politique issu de l’après-2011.

Le tournant décisif du 25 juillet 2021

Avec l’avènement du Président Kaïs Saïed, dans un contexte de crise politique, sociale et institutionnelle qui allait crescendo sous l’effet des calculs partisans et des blocages institutionnels, le 25 juillet 2021 a marqué un tournant décisif. Le Parlement a été dissous et les travaux des députés ont été suspendus, ouvrant la voie à une nouvelle phase politique.

La Constitution de 2022 est venue consacrer une conception renouvelée de l’exercice du pouvoir, fondée sur une plus grande cohérence entre les fonctions exécutive, législative et judiciaire, appelées à œuvrer de concert au service de l’État et de l’intérêt général.

Si une page de l’histoire politique récente a ainsi été tournée, elle n’a toutefois pas été totalement effacée. Les séquelles d’une décennie marquée par la corruption, les malversations et l’affaiblissement de l’État continuent de peser lourdement sur les institutions et sur la vie quotidienne des citoyens. Face à cet héritage, la nouvelle orientation politique met l’accent sur une dimension sociale assumée, visant à lutter contre la précarité, à réduire les inégalités régionales et à réhabiliter les catégories longtemps marginalisées. Dans cette vision, le peuple n’est pas une abstraction, mais l’ensemble des citoyens, dans toutes les régions du pays, sans exclusion ni distinction.

L’Etat social en réponse aux attentes des Tunisiens

C’est dans cet esprit que le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a pris part, le 17 décembre 2025, à la manifestation organisée sur l’avenue Habib Bourguiba à Tunis, en soutien au processus du 25 juillet. Il a déclaré à cette occasion : «Ma présence aujourd’hui aux côtés du peuple vise à célébrer la révolution du 17 décembre, mais aussi à l’écouter directement. L’essentiel est que la Tunisie soit sur la bonne voie et que l’État social réponde aux attentes de tous les Tunisiens.» Sur place, plusieurs manifestants ont exprimé des revendications sociales urgentes, tout en soulignant certaines insuffisances dans l’action gouvernementale. Des critiques formulées que le Président Kaïs Saïed ne cesse de prendre en considération, multipliant les interventions et les déplacements sur le terrain pour écouter les doléances des chômeurs de longue durée, des jeunes diplômés et des populations des régions défavorisées. Saoussen Hamdi, dirigeante au sein de la Coordination des docteurs au chômage, a ainsi salué ce qu’elle a qualifié d’«action de sauvetage national», tout en rappelant que de nombreux défis restent à relever, notamment pour mettre fin au laxisme administratif et aux pratiques nuisibles à l’intégrité de l’État. De son côté, le député Abdelaziz Chaâbani a appelé à la vigilance face aux tentatives de déstabilisation du pays, évoquant l’existence de «mains invisibles qui tissent des complots depuis l’étranger».

Malgré ces tensions et les attentes encore insatisfaites, les partisans du processus du 25 juillet estiment que les réalisations engagées depuis cette date s’inscrivent dans une dynamique de redressement national, en adéquation avec la volonté populaire de restaurer l’État, de renforcer la justice sociale et de préserver la souveraineté du pays.

Dynamique de sauvetage national

Quatorze ans après le 17 décembre 2010, la Tunisie poursuit une trajectoire complexe, marquée par les espoirs nés de la révolution, les désillusions d’une décennie de transition chaotique et la volonté affichée, depuis le 25 juillet 2021, d’opérer un redressement national. Le processus engagé sous l’impulsion du Président Kaïs Saïed se veut une rupture avec les pratiques qui ont fragilisé l’État, aggravé les inégalités et miné la confiance des citoyens dans les institutions.

Si les attentes sociales demeurent fortes et les défis considérables, notamment en matière de gouvernance, d’efficacité administrative et de justice sociale, l’orientation actuelle vise à replacer l’intérêt général au cœur de l’action publique. Entre exigence de stabilité, lutte contre la corruption et volonté de répondre aux revendications des catégories longtemps marginalisées, la Tunisie se trouve à un tournant décisif. L’enjeu, désormais, est de transformer cette dynamique de «sauvetage national» en résultats durables, capables de réconcilier l’État avec son peuple et de concrétiser les aspirations profondes portées, dès l’origine, par la révolution.

Ahmed NEMLAGHI

 

17 décembre

Articles liés

La Révolution tunisienne à l’épreuve du temps : souveraineté, légitimité populaire et recomposition de l’ordre mondial

vendredi, 19 décembre, 2025,10:35

Le président Kaïs Saïed salue la « leçon historique » donnée par le peuple tunisien lors du 15ᵉ anniversaire de la Révolution

vendredi, 19 décembre, 2025,10:25

Mémoire, souveraineté et unité : la Tunisie commémore 15 ans de Révolution

mercredi, 17 décembre, 2025,13:18
Les derniers articles
La vie des clubs
La vie des clubs

ESS : Hamdi Laâbidi dans le viseur

vendredi, 19 décembre, 2025,15:36

Lors de l’actuelle trêve, les dirigeants étoilés tentent de dénicher quelques renforts ciblés et, surtout,…

De Sidi Bouzid à Tunis : le 17 décembre, acte fondateur de la dignité nationale

vendredi, 19 décembre, 2025,14:24

Pluies attendues sur la plupart des régions ce vendredi

vendredi, 19 décembre, 2025,12:55

Femmes, justice et souveraineté : le choix de l’égalité et de la responsabilité

vendredi, 19 décembre, 2025,11:36

La Révolution tunisienne à l’épreuve du temps : souveraineté, légitimité populaire et recomposition de l’ordre mondial

vendredi, 19 décembre, 2025,10:35
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
———————————————–

Délégataire: MOHAMED BEN SALEM

———————————————–

Journal électronique
Édité par Dar Assabah
Siége : Bd. Mohamed Bouazizi El Menzah
Téléphone  : 71 238 222 (lignes Groupées)
Fax : 71 752 527

Facebook Twitter Instagram YouTube
© 2025      Le temps ALL RIGHT RESERVED

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.