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Accueil » Presse écrite, souveraineté symbolique et refondation de l’État 
NATION mercredi, 24 décembre, 2025,10:299 Mins Read

Presse écrite, souveraineté symbolique et refondation de l’État 

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Par Mondher AFI

La séance de travail ministérielle consacrée, il y a quelques jours, au projet de fusion entre Dar Assabah et La Presse n’a pas été accueillie comme un événement majeur dans l’actualité immédiate. Pourtant, cette relative discrétion contraste avec la portée réelle de la décision. 

Certaines options publiques, et c’est un fait bien établi, ne prennent sens qu’à distance, lorsqu’on les replace dans les logiques profondes de l’État et dans les transformations structurelles de l’espace public.

Cette initiative dépasse largement le cadre d’une simple restructuration d’entreprises publiques en difficulté. Elle s’inscrit dans une vision politique assumée, portée par le Président de la République Kaïs Saïed, qui envisage la presse écrite comme une institution stratégique de souveraineté symbolique, dépositaire de la mémoire nationale et acteur central dans la production du sens collectif. Revenir sur cet événement, c’est donc interroger le rôle de l’État face aux mutations numériques et mesurer ce qui se joue, au-delà de deux titres historiques, dans la capacité de la Tunisie à préserver une autonomie informationnelle et une cohérence durable du débat public.

Depuis plus de vingt ans, la presse écrite connaît une crise structurelle profonde qui ne saurait être expliquée par une causalité unique ou conjoncturelle. Elle s’inscrit dans une transformation systémique des écosystèmes informationnels, marquée par la révolution numérique, la généralisation des plateformes en ligne, la fragmentation des publics et l’accélération du temps médiatique. Le rapport à l’information s’est profondément modifié : le lecteur est devenu un usager connecté, exposé à un flux continu de contenus, soumis à la logique de l’instantanéité, de la réaction immédiate et de la consommation rapide de nouvelles souvent décontextualisées. Dans ce cadre, de nombreuses analyses, parfois hâtives et réductrices, ont conclu à l’obsolescence inévitable du journal imprimé, perçu comme un héritage d’un monde ancien, incapable de rivaliser avec la vitesse et la plasticité du numérique.

Une telle lecture, toutefois, repose sur une approche strictement techniciste et économiciste du phénomène médiatique. Elle confond support et fonction, outil et rôle social. C’est précisément cette confusion que la vision du Président Kaïs Saïed vient de déconstruire avec rigueur. 

La presse écrite : bien économique fragile ou bien public stratégique ?

Pour lui, la presse écrite ne peut être appréhendée comme une entreprise ordinaire soumise aux seules lois du marché, de la rentabilité immédiate et de la concurrence dérégulée. Elle relève d’une autre rationalité, celle du bien public stratégique, dont la valeur ne se mesure pas uniquement en parts de marché, mais en capacité à structurer le débat public, à produire du sens collectif et à assurer une continuité historique dans la production de l’information.

Dans cette perspective, La Presse et Assabah ne sont pas de simples titres en difficulté financière, elles constituent des institutions symboliques. Elles portent une mémoire nationale accumulée sur plusieurs décennies, une culture professionnelle, un rapport au temps long et à la hiérarchisation de l’information que les flux numériques peinent à reproduire. Leur rôle ne se limite pas à informer mais à organiser le réel, à contextualiser les événements, à inscrire l’actualité dans une profondeur historique et sociale indispensable à la formation d’une opinion publique éclairée.

La lecture présidentielle s’inscrit ainsi dans une approche prospective et stratégique de la souveraineté informationnelle. À l’heure où la production et la circulation des contenus sont largement dominées par des plateformes transnationales obéissant à des logiques algorithmiques et commerciales, préserver une presse écrite nationale forte revient à maintenir une capacité autonome de narration collective. Il ne s’agit pas de nier les mutations numériques, mais de les intégrer dans une stratégie maîtrisée, où le papier et le numérique ne s’excluent pas, mais se complètent selon leurs fonctions respectives.

Sur le plan sociologique, cette vision reconnaît à la presse écrite une fonction de stabilisation cognitive et symbolique. Là où l’information numérique favorise la dispersion, l’émotion et la polarisation, le journal imprimé introduit de la distance critique, de la hiérarchie et du temps long. Il participe à la régulation du débat public et à la construction d’un espace de discussion rationnel, condition essentielle de toute démocratie substantielle.

En valorisant cette approche, le Président Kaïs Saïed ne défend pas un modèle figé ou nostalgique. Il propose une lecture exigeante et rationnelle de l’avenir des médias, fondée sur l’idée que la modernisation ne peut se faire au prix de la dissolution des institutions porteuses de sens. La sauvegarde et la refondation de La Presse et d’Assabah relèvent ainsi d’un choix politique éclairé, celui de considérer que la souveraineté nationale ne se joue pas uniquement dans les domaines économique ou sécuritaire, mais aussi dans la capacité d’une société à maîtriser ses outils de production de l’information, de la mémoire et du débat.

Refonder pour durer

La décision de fusionner Dar Assabah avec La Presse au sein de la nouvelle entité SNIPE La Presse ne saurait être réduite à une mesure de sauvetage dictée par l’urgence financière ou par une logique conjoncturelle. Elle procède d’un choix stratégique mûrement réfléchi, fondé sur une analyse structurelle des fragilités accumulées dans le secteur public de la presse écrite et sur une volonté explicite de rétablir une cohérence institutionnelle durable. Cette option répond à une rationalité étatique assumée, qui privilégie la mutualisation des ressources humaines, techniques et logistiques, la rationalisation des coûts, l’unification des chaînes de production et l’amélioration de l’efficacité organisationnelle, sans pour autant sacrifier l’identité éditoriale ni la pluralité des lignes journalistiques.

Cette orientation rompt avec les approches correctives et fragmentées qui ont longtemps prévalu, où l’intervention publique se limitait à des ajustements ponctuels incapables d’enrayer la crise de fond. En optant pour une fusion structurante, l’État opère un déplacement conceptuel majeur : il ne s’agit plus de gérer les déficits a posteriori, mais de reprendre la maîtrise de la planification stratégique, de penser le secteur dans une logique de long terme et d’anticiper les transformations profondes de l’environnement médiatique. Cette démarche s’inscrit ainsi dans une logique de reconstruction institutionnelle, où l’action publique retrouve sa fonction de pilotage, de coordination et de projection.

Parallèlement, la vision présidentielle introduit une lecture renouvelée de la relation entre presse écrite et numérique, en dépassant une opposition souvent simplificatrice et scientifiquement peu fondée. Le numérique n’est ni conçu comme un substitut mécanique du papier ni comme une menace existentielle, mais comme un vecteur de transformation à intégrer de manière raisonnée dans l’écosystème médiatique. La numérisation des archives, la valorisation du patrimoine éditorial, le développement de plateformes hybrides et l’intégration des outils digitaux dans la chaîne de production relèvent d’une stratégie d’adaptation fonctionnelle, visant à renforcer la portée et la pertinence des contenus, plutôt qu’à diluer l’identité de la presse écrite.

D’un point de vue sociologique, cette approche repose sur la reconnaissance des fonctions différenciées des supports médiatiques. Le journal imprimé conserve une spécificité irréductible, celle du temps long, de la hiérarchisation de l’information et de la mise à distance critique. Il favorise une lecture structurée du réel, une contextualisation approfondie des événements et une stabilisation du sens collectif. À l’inverse, l’information numérique, par sa nature continue et fragmentée, tend à privilégier l’instantanéité, l’émotion et la réaction rapide, au risque d’une saturation cognitive et d’une volatilité accrue des repères interprétatifs.

En articulant ces deux logiques dans un même projet institutionnel, la fusion entre Dar Assabah et La Presse vise à construire un modèle médiatique intégré, capable de concilier modernisation technologique et préservation des fonctions sociales essentielles de la presse écrite. Elle repose sur une conception exigeante de la réforme, selon laquelle l’innovation ne vaut que si elle s’inscrit dans une vision globale, cohérente et maîtrisée. 

Souveraineté médiatique et autonomie symbolique

Pour le Président Kaïs Saïed, la question médiatique ne peut être dissociée de la souveraineté nationale sans en appauvrir profondément le sens. Dans un monde caractérisé par la globalisation des flux informationnels, la domination des plateformes transnationales et la marchandisation accrue des contenus, abandonner les institutions nationales de production de l’information aux seules logiques du marché reviendrait à accepter une forme de dépendance symbolique durable. 

Préserver La Presse et Assabah s’inscrit précisément dans cette perspective. Ces deux titres incarnent une continuité éditoriale et une mémoire collective accumulée sur plusieurs décennies. Ils constituent des espaces où se sédimente l’expérience nationale, où les événements sont interprétés, contextualisés et inscrits dans une temporalité longue. En ce sens, leur maintien et leur refondation ne relèvent pas d’un attachement nostalgique au passé, mais d’un choix stratégique visant à garantir une capacité nationale autonome de production du sens, ouverte sur le monde sans être dissoute dans des narrations exogènes.

Cette approche s’inscrit dans une conception élargie de l’État, envisagé non seulement comme garant de la sécurité et de l’économie, mais aussi comme acteur central de la cohésion culturelle et cognitive de la société. En affirmant ce rôle, le Président Kaïs Saïed défend une vision intégrée de la souveraineté, où l’indépendance politique et la stabilité sociale reposent également sur la maîtrise des instruments symboliques et informationnels.

La presse écrite comme pilier du sens collectif

Du point de vue sociologique, le journal ne peut être réduit à un simple support technique de diffusion de l’information. Il constitue une institution sociale à part entière, dotée de fonctions structurantes essentielles. La presse écrite organise les routines de lecture, hiérarchise l’actualité et façonne les cadres interprétatifs à travers lesquels les citoyens perçoivent et comprennent le monde social. Elle contribue ainsi à la formation d’une opinion publique relativement stabilisée, fondée sur la contextualisation, la comparaison et la mise en perspective des faits.

La disparition brutale de la presse écrite ne relèverait donc pas d’une simple évolution technologique, mais d’une rupture anthropologique profonde. Elle signifierait l’effacement d’un rapport spécifique au temps, au savoir et à la rationalité publique, au profit d’un régime informationnel dominé par l’instantanéité, la fragmentation et l’émotion. Dans cet environnement numérique saturé, le journal imprimé conserve une fonction de ralentissement salutaire, introduisant de la distance critique, de la hiérarchie et de la continuité face au flux permanent de contenus.

La démarche engagée par l’État tunisien vise précisément à éviter une telle rupture. Elle repose sur une logique d’accompagnement raisonné de la transformation, et non sur une substitution brutale des supports. En intégrant le numérique comme levier de modernisation tout en préservant la fonction sociale fondamentale du journal, l’État affirme une vision équilibrée et prospective du paysage médiatique. Elle illustre une conception durable de l’action publique nationale.

 

chef - cheffe du gouvernement Dar Assabah gouvernement Tunisie Sara Zaferani Zenzri Snipe-La Presse

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