Rideau, stop, terminus, tout le monde descend ! Tous les clignotants sont désormais au rouge et la situation devient intenable, invivable ; tant il est vrai qu’il y va de la vie des nôtres, de nos parents, enfants, proches, amis, concitoyens. Où est-ce qu’on va ? Monsieur le Président de la République Kaïs Saïd n’a eu de cesse et à maintes reprises d’exhorter ses subordonnés à plus de fermeté, à multiplier leurs efforts pour assurer une meilleure protection à tous ceux qui vivent sur nos contrées. Mais en dépit des sacrifices homériques, gigantesques déployés par nos forces de l’ordre 24h/24h, 7j/7j, nous sommes horrifiés, médusés, scotchés périodiquement par des actes inqualifiables, horripilants, répugnants perpétrés par quelques brebis galeuses, inhumaines, qu’on a peine à leur dénicher une appartenance car même les meutes des bêtes les plus sauvages, les plus vicieuses se refusent à commettre pareilles sauvageries, pareils carnages !
Genèse des horreurs
Comment les choses en s’en elles arrivées là ? Plusieurs facteurs sont à incriminer dans l’affaire. Le milieu familial malsain avec des disputes, accrochages, invectives au quotidien opposant les ascendants. Le travail des parents contraignant les gosses à être confiés à de multiples assistantes à domicile si les moyens le permettent ou à être livrés à la rue mère de tous les maux. A l’école, ils ne sont pas prémunis pour autant avec ces chacals véreux les guettant aux portes des institutions éducatives, lors des heures creuses où ils sont virés de leur enceinte scolaire, en leur « fourguant » gratis au début leurs infects poisons. Une fois bien ferrés avec le phénomène d’accoutumance bien ancré dans leur juvénile organisme, ces cobayes ont recours à tous les moyens pour acheter leur dose quotidienne. Doses allant crescendo au fur et à mesure que le temps s’écoule.
Lors de la récente dizaine d’années de malheur, nombreux délinquants au passé des plus douteux se firent offrir des postes dans divers secteurs sensibles dont particulièrement les institutions relevant de l’Education Nationale et des Affaires Sociales ; d’où ces nombreuses affaires d’attouchements, de pédophilie dans les crèches et autres écoles et collèges (L’affaire de Regueb). De facto, dans un monde parallèle et complètement disjonctés, ces énergumènes commettent les pires atrocités sous l’influence de ces maudits hallucinogènes. Tous les moyens leur sont permis pour justifier leurs abominations : Harcèlement, extorsion sous menace à l’arme blanche , Viol collectif et massacre d’une vielle dame vivant seule (Kairouan), Rapts et viols de jeunes filles ou de gamines, assassinats de pères de familles (chauffeurs de taxi), braquages de banques, etc.
Sévir lourdement
Les textes en vigueur sont bien codifiés. Mais de toute vraisemblance, les malfrats n’en ont cure. L’on parle ici de criminels endurcis, damnés, incorrigibles, à l’âme pourrie et définitivement irrécupérable. La prison ne les rebute guère et ils s’y sentent comme un poisson dans l’eau, parfaitement à l’aise dans leur élément. Pour les crimes abominables, de nombreuses voix parmi la population réclament l’application effective de châtiments irréversibles comme stipulés par la législation. Une revendication décriée par certains défenseurs des droits de l’Homme, qui refusent toute peine irréversible, une posture que beaucoup de citoyens perçoivent comme une forme de déconnexion face à la réalité de crimes d’une extrême gravité et à la souffrance des victimes.
Mohamed sahbi RAMMAH
