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Accueil » La science comme puissance d’État : diplomatie du savoir et partenariats stratégiques
NATION mardi, 30 décembre, 2025,09:369 Mins Read

La science comme puissance d’État : diplomatie du savoir et partenariats stratégiques

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Par Mondher AFI

À l’ère des mutations technologiques accélérées, de la recomposition des hiérarchies internationales et de la montée en puissance des économies fondées sur la connaissance, l’enseignement supérieur et la recherche scientifique ne peuvent plus être appréhendés comme de simples secteurs administratifs relevant de la gestion courante de l’État. Ils constituent désormais un champ stratégique majeur, au croisement de la souveraineté, de la sécurité nationale, du développement économique et de l’autonomie décisionnelle des nations.

Dans ce contexte mondial caractérisé par une concurrence accrue pour l’innovation, la maîtrise des technologies critiques et la captation des talents, la Tunisie se trouve confrontée à un choix fondamental : demeurer consommatrice de savoirs produits ailleurs ou redevenir actrice de la production scientifique et intellectuelle mondiale. C’est précisément à ce niveau que s’inscrit la vision portée par le Président de la République, Kaïs Saïed, pour l’enseignement supérieur et la recherche scientifique.

La rencontre tenue le 24 décembre 2025 entre le ministre tunisien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belaïd, et Son Excellence Devyani Uttam Khobragade, ambassadrice de l’Inde en Tunisie, ne saurait être lue comme un événement protocolaire isolé. Elle constitue l’une des traductions concrètes d’une orientation présidentielle plus large, fondée sur la rationalisation des politiques publiques, la diversification des partenariats scientifiques et la réhabilitation de l’université comme institution stratégique au service de l’État et de la société.

 

Le savoir comme matrice de l’État : science, rationalité et construction du pouvoir réel

La pensée politique du Président Kaïs Saïed se déploie à partir d’un postulat fondamental : la puissance d’un État ne réside ni dans les slogans ni dans les proclamations formelles, mais dans sa capacité à produire, organiser et maîtriser le savoir. Dans cette perspective, la souveraineté n’est pas un état juridique figé, mais un processus historique et social, qui se construit à travers l’autonomie intellectuelle, scientifique et technologique.

Cette approche rompt nettement avec une conception discursive de la souveraineté, souvent mobilisée dans les contextes de crise comme une ressource symbolique compensatoire. Elle s’inscrit au contraire dans une rationalité substantielle, où l’indépendance politique devient indissociable de la capacité d’un pays à comprendre ses propres réalités, à analyser ses transformations sociales et à élaborer des solutions endogènes à ses défis structurels.

Dans cette vision, l’enseignement supérieur et la recherche scientifique occupent une place stratégique centrale. Ils ne sont ni des mécanismes de régulation sociale destinés à absorber le chômage des diplômés, ni de simples dispositifs de certification académique. Ils constituent des institutions productrices de sens, de diagnostics et de projections, capables d’éclairer la décision publique et d’anticiper les mutations économiques, technologiques et sociales.

Le rapport au savoir tel qu’il est envisagé par le Président Kaïs Saïed s’inscrit dans une conception éminemment politique, au sens le plus exigeant du terme. Il ne s’agit ni d’un savoir abstrait ni d’une accumulation technocratique de connaissances, mais d’un savoir situé, solidement ancré dans les réalités tunisiennes, attentif aux structures sociales, aux dynamiques territoriales et aux besoins concrets de la société. Ce savoir assume, en même temps, une ouverture lucide et maîtrisée sur les circulations scientifiques internationales, conçues non comme des modèles à reproduire, mais comme des espaces d’échange, de dialogue et de coopération.

Cette articulation entre enracinement national et ouverture contrôlée constitue l’un des fondements centraux de la vision présidentielle. Elle rompt avec plusieurs décennies de politiques mimétiques, marquées par l’importation de schémas universitaires et scientifiques exogènes, souvent plaqués sur le contexte tunisien sans véritable adaptation, et largement déconnectés des priorités nationales. À l’inverse, la production du savoir est ici pensée comme un levier de décision et d’anticipation, un acte de souveraineté concrète par lequel l’État se dote de ses propres capacités d’analyse, d’orientation et de projection stratégique, au service d’un développement cohérent et durable.

 

Coopération internationale et diplomatie du savoir : une rationalité géostratégique assumée

 

La vision du Président Kaïs Saïed en matière de coopération internationale s’inscrit dans une rationalité politique assumée, fondée sur la hiérarchisation des intérêts nationaux et la recherche d’efficience stratégique. Elle rompt délibérément avec une diplomatie académique souvent réduite, dans les pays du Sud, à une accumulation d’accords-cadres sans véritable contenu opérationnel, ou à une quête de reconnaissance symbolique déconnectée des besoins structurels des sociétés concernées. Dans la conception présidentielle, la coopération scientifique n’est ni une fin en soi ni un instrument de communication institutionnelle, elle constitue un levier stratégique, pensé comme un prolongement direct des priorités de l’État et comme un outil de transformation à long terme.

C’est dans ce cadre que la coopération tuniso-indienne prend toute sa signification. Elle s’inscrit dans une lecture géostratégique lucide des mutations profondes du système international, caractérisé par l’érosion progressive du monopole scientifique et technologique des puissances occidentales et par l’émergence de nouveaux pôles de production du savoir issus du Sud global. L’Inde incarne, à cet égard, une trajectoire singulière et riche en enseignements, celle d’un État confronté à de lourdes contraintes démographiques, sociales et économiques, qui a fait le choix stratégique d’investir massivement dans le capital humain, l’ingénierie, les technologies de l’information, la recherche médicale et les secteurs scientifiques de pointe.

L’intérêt porté à ce modèle ne procède nullement d’un alignement idéologique ou d’une imitation mécanique. Il relève d’une démarche d’apprentissage comparatif, fondée sur l’analyse des conditions historiques, institutionnelles et politiques ayant permis à l’Inde de construire une relative autonomie scientifique tout en s’insérant dans l’économie mondiale du savoir. Cette démarche traduit une volonté de penser la souveraineté scientifique non comme un repli autarcique, mais comme une capacité à négocier sa place dans les chaînes globales de valeur à partir de positions maîtrisées.

Dans cette perspective, la coopération internationale est conçue comme un partenariat structurant, fondé sur la réciprocité, la complémentarité et l’intérêt mutuel. Elle se distingue clairement des logiques d’assistance ou de dépendance, qui ont longtemps caractérisé les relations scientifiques Nord–Sud. Les domaines privilégiés – sciences et technologies, biotechnologie, intelligence artificielle, transformation numérique, recherche appliquée – ne sont pas choisis au hasard. Ils correspondent à des secteurs critiques de la souveraineté contemporaine, conditionnant la sécurité sanitaire, la transition énergétique, la souveraineté alimentaire et la modernisation de l’appareil productif national.

La question de la mobilité académique s’inscrit pleinement dans cette architecture stratégique. Dans la vision du Président Kaïs Saïed, la circulation des compétences doit être pensée, encadrée et orientée. Il ne s’agit pas de favoriser une fuite des cerveaux, mais de construire des mécanismes de coproduction du savoir : encadrement conjoint des thèses, programmes de recherche bilatéraux, réseaux scientifiques durables. Cette approche vise à dépasser les relations asymétriques héritées, où les pays du Sud étaient relégués au rôle de simples consommateurs de modèles scientifiques importés, pour instaurer une dynamique de production partagée, fondée sur la reconnaissance des compétences nationales et leur inscription dans des réseaux internationaux structurés.

 

Université, développement et renaissance nationale : de la crise structurelle à l’économie du savoir

La réflexion portée par le Président Kaïs Saïed sur la recherche scientifique s’inscrit dans un diagnostic critique rigoureux, dénué de toute complaisance. Les difficultés persistantes du système de recherche – insuffisance chronique des financements, fragmentation institutionnelle, faible articulation entre production scientifique et tissu économique – ne sont pas analysées comme de simples dysfonctionnements conjoncturels imputables à des contraintes budgétaires passagères. Elles sont, au contraire, appréhendées comme les manifestations visibles d’une crise structurelle profonde, enracinée dans des choix politiques et organisationnels accumulés sur plusieurs décennies.

Au cœur de cette crise se trouve l’absence prolongée d’une vision nationale intégrée de la recherche scientifique, pensée comme une composante stratégique du développement. Le déficit n’est donc pas uniquement financier, il est avant tout stratégique, institutionnel et culturel. La recherche a longtemps été confinée à un espace académique relativement isolé, peu connecté aux priorités économiques, sociales et technologiques du pays. Cette déconnexion a contribué à affaiblir la capacité de l’université à jouer pleinement son rôle de moteur de transformation sociale et d’innovation.

Dans la perspective du Président Kaïs Saïed, la sortie de cette crise ne peut s’opérer sans une redéfinition profonde des fonctions assignées à l’université et à la recherche scientifique. Il s’agit de passer d’un modèle de reproduction des savoirs à un modèle de production stratégique de connaissances, orienté vers la résolution des problèmes concrets de la société tunisienne. La recherche est ainsi appelée à nourrir les politiques publiques, à anticiper les mutations économiques et sociales et à accompagner les grandes transitions contemporaines, qu’elles soient technologiques, énergétiques, sanitaires ou environnementales.

C’est dans ce cadre que la coopération internationale, telle qu’encouragée par la présidence, prend tout son sens. Elle n’est pas conçue comme un substitut aux efforts nationaux, mais comme un catalyseur permettant de renforcer les capacités internes du pays. L’objectif est clair : opérer un déplacement fondamental, en inscrivant la recherche scientifique dans une logique de développement, d’innovation et de transformation structurelle. L’université tunisienne est ainsi appelée à redevenir un acteur central du projet national, non plus comme simple institution de délivrance de diplômes, mais comme pilier stratégique de l’économie du savoir.

La création d’une chaire d’études indiennes à l’Université de La Manouba illustre de manière exemplaire cette orientation. Cette initiative dépasse largement sa dimension académique immédiate. Elle s’inscrit dans une véritable diplomatie du savoir, fondée sur une conception civilisationnelle et comparative de la science. En s’ouvrant à l’étude de l’Inde – de son histoire scientifique, de sa philosophie, de ses choix technologiques et de ses trajectoires de développement – l’université tunisienne enrichit ses cadres d’analyse et se dote d’outils intellectuels lui permettant de dépasser les référentiels eurocentriques traditionnels.

Cette ouverture contribue à repositionner la Tunisie dans un monde devenu profondément multipolaire, où la connaissance constitue un instrument central de puissance, d’influence et d’autonomie stratégique. Elle favorise également une pédagogie renouvelée, fondée sur l’esprit critique, la comparaison des modèles et la formation de générations capables de penser leur propre trajectoire de développement.

Au terme de cette réflexion, la vision présidentielle apparaît avec une grande cohérence : un État qui ne produit pas de savoir est inévitablement condamné à importer ses technologies, ses modèles et, à terme, ses décisions. Faire de la science un projet politique, de l’université une institution stratégique et du savoir un levier de liberté collective constitue ainsi le socle d’une ambition plus large : une renaissance nationale fondée sur la raison, la dignité, la responsabilité et la maîtrise du destin collectif.

 

diplomatie Tunisie Kais Saied Président de la République

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