Comme si les coupures d’eau, d’électricité, de carburant, de vivres et de médicaments n’assouvissaient pas ses désirs de vindicte, de sangsue, de destruction et de mort, l’armée occupante d’Israël a depuis vendredi 27 octobre 2023, isolé plus de 2 millions de personnes du monde entier en les privant de tout outil de communication avec l’extérieur et s’est livré à les bombarder, en déversant sur leurs têtes des milliers de tonnes d’explosifs.
Faisant fi de toutes les lois et des règles de conduite, l’armée occupante d’Israël chassa tous les journalistes palestiniens après en avoir tué 24 et intima l’ordre à ceux des médias occidentaux de quitter, faute de quoi, ils risqueraient la mort. Il va sans dire qu’elle va se livrer au génocide qu’elle a entamé depuis 21 jours, sans aucun témoin, fut-il de son côté.
Tout en s’indignant de ce comportement et en le condamnant avec force, la Ftdj n’est pas moins indignée du traitement que réserve la presse occidentale à cette guerre, en se rangeant d’une manière abjecte d’un coté contre l’autre, en manipulant l’opinion publique internationale, en falsifiant les faits, en incitant à la haine, en appelant à l’extermination, en incitant à toute mesure de privation, violant ainsi toutes les règles professionnelles et les chartes déontologiques liées à l’exercice de la profession de journaliste et à l’éthique du métier d’organe de presse et/ou d’information.
Réitérant sa vive condamnation au génocide que pratique l’armée d’occupation israélienne, aidée en cela par une complicité à ne pas démontrer des grandes puissances et la partialité flagrante de la presse occidentale, la Ftdj appelle les journalistes et leurs employeurs au respect des règles et à l’éthique de la profession journalistique, fondés sur les principes de l’intégrité, la véracité de l’information, le pluralisme et la diversité des opinions, et à limiter le dérapage professionnel et éthique de nombreux journaux, imprimés et électroniques, en recourant aux règles de la profession et aux valeurs universelles des droits de l’Homme.
Elle invite les syndicats, les corporations de patrons de presse ainsi que les instances de régulation et d’auto-régulation à adopter une position de principe claire face aux vagues de désinformation et de blackout médiatique, frôlant l’hystérie, auxquelles ont adhéré des journaux aveuglés, lançant des campagnes de diffamation et de dénigrement contre toute opinion discordante.
La Ftdj rappelle qu’elle a volontairement adhéré et encouragé ses adhérents et leurs journalistes à prendre part aux différents cycles de formation proposés dans des cadres variés de coopération. Elle est d’autant plus consternée de voir les initiateurs de ces formations bafouer les règles qu’ils n’ont cessé de faire apprendre.
Persister dans cette voie, obligerait la FTDJ à revoir ses positions.