Le chef de cabinet du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Abdelkader Jamali, a annoncé, jeudi, que le ministère ambitionne de créer 132 mille opportunités d’emploi au cours de l’année 2024.
Dans sa réponse aux interventions des députés lors de l’examen du projet de budget du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle pour l’exercice 2024, il a ajouté que le département envisage de mieux contrôler le chômage grâce à des programmes d’emploi actifs en offrant 104 milles opportunités d’emploi à travers la mise en œuvre du programme d’initiation à la vie professionnelle.
Il a indiqué que le ministère cherche à créer 11 mille opportunités d’emploi dans le cadre du Contrat Service Civil (CSC) qui vise à permettre aux jeunes d’acquérir une expérience professionnelle dans les associations, ajoutant que le programme de recrutement des titulaires de diplômes supérieurs permettrait d’atteindre 6800 contrats d’intégration.
Il a indiqué qu’un nouveau programme sera lancé en faveur des chômeurs de longue durée et demandeurs d’emploi titulaires de diplômes supérieurs, basé sur la formation et la réhabilitation de 8000 bénéficiaires dans le cadre d’accords conclus entre les structures de formation professionnelle et les institutions économiques, précisant que le programme repose sur la réalisation de programmes de formation complémentaire ou spécialisée en fonction des besoins des entreprises en vertu d’accords prévoyant un engagement sur un taux minimum d’intégration.
Il a indiqué que le ministère a réussi à maîtriser l’évolution du chômage, qui s’est stabilisé à 15,8 pour cent au cours de la période 2021 à 2023. La réalisation d’un taux de croissance économique de 1 pour cent correspond à la création d’un nombre allant de 15 à 20 mille emplois, a-t-il dit.
Il a ajouté qu’un taux de croissance de 2% entraînerait la création d’un nombre allant de 30 à 35 mille emplois, notant que le pays compte chaque année environ 60 mille nouveaux diplômés du supérieur et 22 mille de la formation professionnelle, soit une moyenne de 80 mille nouveaux demandeurs d’emploi chaque année.
Il a déclaré que les résultats d’une étude réalisée par le ministère de l’emploi et de la formation professionnelle ont montré que le taux d’intégration au niveau du programme d’initiation à la vie professionnelle a atteint à 52 pour cent, soit le même taux d’insertion enregistré par le programme d’emploi des diplômés du supérieur, auparavant connus sous le nom de contrat-dignité, ou « Karama ».