Le chef du gouvernement, Ahmed Hachani a conduit, ce mardi, la délégation tunisienne qui participe à la 54ème édition du Forum économique mondial (Davos 2024). Les travaux de ce conclave économique se sont officiellement ouverts, lundi, 15 janvier 2024, à Davos dans le Canton des Grisons, à l’est de la Suisse. Hachani est notamment accompagné par la ministre des Finances, Sihem Boughdiri Nemsia et le secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger, Mounir Ben Rejiba. Rendez-vous économique mondial, désormais incontournable, ce conclave réunit des patrons de multinationales, de puissants acteurs économiques ainsi que des intellectuels, experts et journalistes.
Au cours de son déplacement à Davos, le chef du gouvernement devrait prendre part à une série de panels axés sur différentes questions économiques et politiques. Il aura également, des entretiens avec des chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que des responsables d’institutions financières internationales et de groupes internationaux.
Quelque 2800 dirigeants économiques et politiques dont une soixantaine de chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus à ce forum annuel dont le thème est, cette année, « Rétablir la confiance ». Pendant cinq jours, ils auront pour objectif de trouver des solutions concrètes à divers problèmes comme la pauvreté, les inégalités, le changement climatique ou encore les tensions géopolitiques provoquées par la guerre en Ukraine et à Gaza. Ils débattront, également, de la menace de récession économique, de la crise énergétique, ou encore du changement climatique. Il est aussi question de proposer des solutions et des partenariats public-privé pour faire face aux défis actuels.
Parmi les participants à ce conclave, figurent, selon le site du Forum, la présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, le président français Emmanuel Macron, le président ukrainien, Volodymryr Zelensky, le premier ministre chinois, Li Qiang et le secrétaire d’Etat américain aux affaires étrangères, Antony Blinken.
D’après la même source, la « crise du coût de la vie » figure au Top des risques à l’échelle mondiale. Elle est qualifiée de risque » le plus grave » pour les prochaines années, avec un pic à court terme. A cet effet, les dirigeants qui seront présents à Davos vont discuter des mécanismes adéquats pour apporter des changements tangibles et positifs pour le système mondial à long terme.
La technologie et l’innovation font partie des sujets majeurs, avec la présentation de certains projets ambitieux, notamment dans les domaines de la biotechnologie, de l’intelligence artificielle ou encore de l’espace. D’autres sujets seront, également, abordés au cours des débats, comme la santé, l’éducation, la sécurité… un véritable panorama des grandes problématiques de notre monde.
Il va sans dire que ce rendez-vous annuel se tient dans une conjoncture très délicate. Il intervient au moment où le monde est confronté à de nombreux défis politiques ou encore un déséquilibre flagrant entre une croissance en baisse et une inflation en hausse. La conjoncture est également marquée par la guerre en Ukraine et à Gaza ; deux crises qui ont ébranlé des économies déjà fragiles, dont celle de la Tunisie, et provoqué une flambée des prix des denrées alimentaires et de l’énergie.