En Tunisie, le secteur pharmaceutique est confronté à des défis critiques, notamment une pénurie persistante de médicaments essentiels. Cette situation exige des solutions urgentes et novatrices. Plusieurs propositions ont été avancées pour répondre à cette crise, allant de l’amélioration des infrastructures de production à l’optimisation des chaînes d’approvisionnement et à l’encouragement des partenariats public-privé.
Les moyens de renforcer le partenariat public privé dans le domaine des médicaments et des industries pharmaceutiques ainsi que la promotion de l’investissement et de l’exportation ont été au centre d’une séance de travail tenue hier jeudi en marge du Forum d’investissement en Tunisie organisé les 12 et 13 juin en cours à Tunis, lit-on sur le site de l’agence « TAP ».
A cette occasion, le ministre de la santé, Ali Mrabet, a réaffirmé l’engagement du département à soutenir les fabricants locaux et étrangers dans le domaine des industries pharmaceutiques, lit-on dans un communiqué publié sur la page officielle du ministère.
Mrabet a indiqué que le ministère travaille à l’établissement d’un système pharmaceutique en phase avec les développements modernes, notamment après la création de l’Agence nationale des médicaments et des produits de santé et ce, à travers le développement du cadre juridique afin de le rendre conforme aux normes internationales.
Cela nécessite, selon lui, le développement de la recherche scientifique, des industries pharmaceutiques, de l’échange d’expertise et la promotion de l’investissement dans ce domaine.
Le ministre de la santé a, en outre, insisté sur la nécessité d’une collaboration étroite entre tous les intervenants du secteur pharmaceutique pour créer des laboratoires de fabrication de matières premières afin de couvrir les besoins de la Tunisie en sérums et en vaccins.
Ghada