L’éclipse débutera à 08h19 lorsque la Lune entrera dans l’ombre de la Terre. Le spectacle pourra se voir à l’œil nu sans aucun danger.
. L’Amérique du nord et une grande partie de l’Amérique du sud pourront admirer dans la nuit de jeudi à vendredi 18 novembre une éclipse de Lune «quasi totale», la plus longue du genre depuis l’an 1440.
L’éclipse, au plus fort de laquelle 99,1% de la surface visible de la Lune seront masquées (vendredi à 10h03), sera également visible depuis une partie de l’Asie du nord-est, la Polynésie et l’est de l’Australie, mais pas depuis l’Europe ou l’Afrique, indique la Nasa sur son site internet consacré à la Lune. Une éclipse de Lune se produit lorsque le Soleil, la Terre et la Lune sont alignés. Notre satellite naturel se retrouve alors dans l’ombre de la Terre, qui la masque à notre vue. Si l’alignement n’est pas parfait, l’éclipse n’est pas totale.
3 heures, 28 minutes et 23 secondes
L’éclipse du 19 novembre a beau n’être que partielle, elle durera au total 3 heures, 28 minutes et 23 secondes, la plus longue depuis celle du 18 février 1440, qui avait duré 23 secondes de plus. L’éclipse débutera à 08h19 lorsque la Lune entrera dans l’ombre de la Terre. Pour les observateurs terrestres, le disque lunaire donnera l’impression d’être lentement grignoté.
À 09h45, plus de 95% du disque lunaire sera dans l’ombre et la Lune prendra une teinte rougeâtre car l’atmosphère terrestre dévie les rayons rouges de la lumière solaire vers l’intérieur du cône de son ombre. Ce phénomène sera le plus visible lors du pic de l’éclipse à 10h03. À 11h47, la Lune sera de nouveau visible dans son intégralité.
Selon la Nasa, il faudra attendre le 8 février 2669 pour assister à une éclipse partielle d’une durée supérieure (3 heures 30 minutes) à celle de vendredi mais une éclipse totale est prévue dans moins d’un an, le 8 novembre 2022, et durera 3 heures 40 minutes au total. Le spectacle pourra se voir à l’œil nu sans aucun danger, contrairement aux éclipses de Soleil. Jumelles, lunettes et télescopes permettront d’en profiter encore plus, sous réserve que le ciel soit suffisamment dégagé.