Alors que la science moderne a permis de triompher de nombreuses maladies, la rage continue de sévir. Cette infection virale mortelle, qui se transmet par une simple morsure, reste un fléau à éradiquer. Pourtant, la solution est à portée de main : une vaccination qui pourrait prévenir tant de drames.
Un conseil ministériel restreint, tenu, ce lundi, sous la présidence du chef du gouvernement Kamel Maddouri a approuvé l’activation de la cellule de crise au ministère de la Santé et le renforcement des volets du programme national de lutte contre la rage.
Il a également été décidé d’avancer la date de lancement de la campagne nationale de vaccination contre la rage, et d’impliquer les vétérinaires et les médecins du secteur privé dans les campagnes de vaccination, indique un communiqué de la présidence du gouvernement.
Cette décision intervient suite aux derniers développements survenus en Tunisie. Elle s’inscrit dans le cadre des efforts visant à prévenir la propagation de la rage, a rapporte l’agence TAP.
Le conseil, qui a réuni les ministres de l’Intérieur, de la Santé, de l’Agriculture et de l’Environnement, a également autorisé l’organisation de campagnes de sensibilisation et de vaccination au niveau central, régional et local, en ciblant les marchés hebdomadaires dans les régions.
Il a aussi été décidé d’intensifier les interventions pour mieux s’occuper de l’environnement et éliminer les décharges sauvages de déchets ménagers. De plus, des numéros verts seront mis à la disposition des citoyens pour les informer, les orienter et les sensibiliser.
A noter qu’un soutien psychologique sera assuré par des spécialistes si nécessaire. Les gouverneurs seront chargés d’assurer le suivi de la mise en œuvre des mesures adoptées, d’organiser des réunions de travail et d’établir un cadre juridique pour réglementer la détention d’animaux dangereux et de chiens.
Le chef du gouvernement a insisté sur l’application immédiate de ces différentes mesures et sur le suivi rigoureux de leur mise en œuvre de manière régulière.Il a également souligné l’importance d’intervenir en urgence pour fournir tous les moyens logistiques, matériels et humains nécessaires pour renforcer les mesures prises afin de prévenir les complications liées à la rage.
Ghada