Les membres du Comité de normalisation de la Fédération Tunisienne de Football (FTF), hier après-midi, une conférence de presse en présence de représentants du ministre de la Jeunesse et des Sports, avec à leur tête le nouveau ministre fraichement installé, Sadok Mourali, de la Fédération Internationale de football (FIFA) et de la Confédération Africaine de Football (CAF).
Cette rencontre avec la presse a eu lieu à la salle des conférences de la Direction technique nationale au siège de la FTF.
Ouvrant les débats Lors de son discours, le président du comité de normalisation, Kamel Idir a confirmé que son comité travaille en étroite collaboration avec toutes les parties concernées, notamment la CAF, la FIFA et le ministère de la jeunesse et des Sports, afin d’assurer la réussite de sa mission.
À cet égard, il a déclaré : « Malheureusement, le refus des listes aux élections de la FTF nous a conduit à cette situation. C’est pourquoi la FIFA est intervenue, a pris le contrôle et a nommé un Comité de normalisation. Je remercie tous ceux qui nous ont accordé cette confiance pour cette mission spécifique qui s’achèvera le 31 janvier 2025 ».
Kamal Idir a révélé que la du Comité de normalisation est de gérer les affaires courantes de l’université, dont l’une des plus importantes est de réviser le statut de la FTF et le code électoral, en particulier les conditions de candidature qui ont été à l’origine de l’obstruction du déroulement normal des élections. A partir de là, une Assemblée générale extraordinaire sera convoquée, puis une Assemblée générale électorale, cinq mois avant le terme de la missio du Comité de normalisation, Kamel Idir a également révélé que, dans ce contexte, nous aurons des réunions avec les dirigeants de club à travers tout le pays, ainsi que les acteurs du secteur sportif, pour solliciter leurs avis.
Une mission menée jusqu’au bout
De son côté, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sadok Mourali a remercié le président de l’Etat de lui avoir accordé cette opportunité et de l’avoir nommé ministre de la Jeunesse des Sports. Tout en soulignât qu’il est un enfant du ministère depuis 30 ans : « Ma présence, aujourd’hui, aux côtés du Comité de normalisation confirme les bonnes relations entre la fédération et le ministère car notre objectif conjoint est de réformer le sport, et je préfère le caractère participatif pour trouver ensemble une formule de consensus dans les visions au bénéfice du sport. Merci à la FIFA et à la CAF de nous aider à améliorer la situation ».
De son côté, le membre du Comité de normalisation, Chedly Rahmani a confirmé dans son allocution que la Tunisie a de grandes traditions dans le football et que ce facteur accroît le poids de la responsabilité du comité qui a accepté cette mission avec bon cœur.
Chedly Rahmani a également souligné que la FIFA prenait de telles décisions avec ses fédérations membres qui traversent des crises, comme c’est le cas de la FTF, sur la base de la loi fondamentale de la FIFA. Il a déclaré dans ce contexte : « J’ai dit aux représentants de la FIFA et de la CAF que la Tunisie est structurée au niveau du droit, mais malheureusement aujourd’hui nous sommes arrivés à une situation que nous assumons tous, et la décision rendue par le Conseil de la FIFA peut se résumer en trois points. Le premier point est celui de la mission de gérer les affaires sportives et de réviser les statuts de la FTF et la loi électorale qui doivent être en harmonie avec les lois de la FIFA, notamment en ce qui concerne les conditions des élections, qui nous ont conduit à cette situation. Après avoir révisé les lois, nous convoquerons une Assemblée générale extraordinaire. Ensuite, nous passerons à une Assemblée générale électorale, puis nous superviserons les élections et nos décisions seront définitives. Nous ne négocierons pas au détriment de la Tunisie et nous n’avons le droit de présenter nos candidatures à aucune des structures. Et même si nous venons à être mise à l’écart nous poursuivrons notre mission de superviser les élections de la FTF ».
Photos : Mounir Ben Brahim