Le Conseil de presse et le Syndicat national des journalistes tunisiens ont appelé, ce vendredi 13 septembre, l’ensemble des journalistes à respecter les règles journalistiques dans la couverture de l’élection présidentielle de 2024 afin de permettre aux électeurs de faire un choix libre.
Dans un communiqué, le Conseil de la Presse a invité les journalistes à distinguer clairement les commentaires, analyses et opinions, et à éviter toute confusion entre journalisme et propagande politique, qu’elle soit explicite ou implicite.
Il a également recommandé aux médias public et privé, de se conformer aux lois en vigueur et aux normes déontologiques pendant la période électorale, afin de garantir le droit du public à une information libre.
Le Conseil de la Presse a rappelé aux journalistes des médias publics qu’ils travaillent au sein d’ un service public financé par l’ensemble des citoyens. « L’accès des Tunisiens à un service d’information qui respecte la pluralité, l’impartialité et l’objectivité est un droit », a-t-il soutenu
Le Conseil a recommandé également aux journalistes de ne pas influencer le choix des électeurs, et de s’engager à présenter les candidats, leurs programmes et positions de manière équitable, permettant ainsi aux électeurs de faire un choix libre dans un cadre démocratique.
Par ailleurs, le Conseil de la Presse a critiqué un reportage diffusé par la Radio nationale, estimant que ce travail (Reportage) n’a guère respecté les normes professionnelles minimales et l’article 57 de la loi électorale, qui interdit la publicité politique durant la période électorale. Une telle violation pourrait entraîner une amende de 5 000 à 10 000 dinars selon l’article 154 de la même loi, a-t-il dit.
De son côté, le Syndicat National des Journalistes Tunisiens a recommandé aux rédactions de fournir un service journalistique de qualité, respectant la déontologie professionnelle, avec une diversité de production, citant à ce propos, les reportages, les enquêtes, les analyses et vérifications.
Dans un communiqué publié aujourd’hui, le syndicat a mis en garde contre toute forme d’ingérence, interne ou externe, dans le travail journalistique., appelant les journalistes à protéger l’indépendance des salles de rédaction