Un conseil ministériel restreint tenu, hier soir au Palais de la Kasbah, sous la présidence du Chef du gouvernement, Kamel Maddouri, a été consacré à l’examen de la situation de l’Office des terres domaniales (OTD) et des moyens permettant de promouvoir ses activités.
Le conseil a décrété un train de mesures visant à permettre à cette entreprise publique de s’acquitter au mieux de ses engagements financiers et partant, de renforcer sa disposition à relever les défis de la saison agricole 2024-2025, selon un communiqué.
Lors de cette réunion, il a été également convenu de parachever l’élaboration du plan d’affaires fin d’octobre courant, et ce, conformément à une vision stratégique ambitieuse qui table sur le développement des activités économiques de l’OTD, la promotion de son impact social et la modernisation de ses méthodes et mécanismes de production.
Aplanir les entraves et obstacles rencontrés
Autant de mesures financières et structurelles visant dans leur substance à promouvoir le rôle de l’OTD, à préserver sa vocation sociale et économique et à développer sa rentabilité, explique encore le communiqué.
S’exprimant lors de cette réunion, le Chef du gouvernement a mis l’accent sur la nécessité de mettre sur pied une stratégie globale qui soit en mesure de permettre de valoriser le capital foncier agricole de l’Etat afin qu’il accomplisse au mieux son rôle de locomotive de développement.
Une telle stratégie projette également de garantir la sécurité alimentaire nationale et d’assurer la régulation stratégique du marché à travers la garantie de l’offre et une police rigoureuse des prix de référence des produits.
Kamel Maddouri a souligné la nécessité d’aplanir les entraves et obstacles rencontrés et à mettre sur pied un dispositif législatif plus adapté et approprié, l’objectif étant de garantir une mise à contribution optimale du capital foncier agricole et réaliser ainsi la valeur ajoutée escomptée.
Il a par ailleurs mis en relief l’importance que revêt la question de l’efficience des modes de gestion de l’OTD et des fermes agricoles s’y rapportant, appelant à trouver une solution radicale à l’exploitation des terres agricoles rétrocédées.