Des responsables tunisiens et italiens ont achevé, hier, la première phase du projet d’élaboration d’une étude pour la création des zones biologiques pilotes à El Haouaria, Hezoua, Majel Bel Abbès, Sejnane et Kesra, a indiqué le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche dans un communiqué.
Cette étape du projet a été consacrée à l’étude et au diagnostic des zones ciblées avant le lancement de la 2e phase, qui aura lieu au début de l’année 2025.
Les bénéficiaires, dont le nombre s’élève à près de 2200, vont bénéficier d’un appui matériel pour renforcer le secteur de l’agriculture biologique et valoriser les secteurs complémentaires, aux fins de développer ces zones et de les reconnaître officiellement comme des zones de production biologique.
Le Secrétaire d’État auprès du ministère de l’Agriculture chargé des eaux, Hamadi Hbayeb, qui a pris part à cette manifestation de clôture de la 1ère phase du projet, a souligné l’importance du rôle du secteur de l’agriculture biologique dans le circuit économique et dans le développement des exportations, d’autant plus que la Tunisie est considérée parmi les pays porteurs dans l’exportation des produits agricoles biologiques au niveau mondial.
Crédibilité du label biologique
Il a rappelé que la Tunisie est le seul pays africain détenteur de la reconnaissance de l’équivalence avec l’Union européenne (depuis 2009) et la Suisse (en 2011), ainsi que le Royaume-Uni (en 2020), en matière d’exportation des produits agricoles biologiques, et ce, eu égard de la crédibilité du label biologique et de l’efficacité du système du contrôle et de traçabilité.
Il a mis l’accent sur l’importance des relations de coopération et de partenariat entre la Tunisie et l’Italie, dans le renforcement du secteur agricole, notamment pour l’agriculture biologique, et ce, à travers la mise en place d’un programme de création des zones biologiques pilotes, visant à promouvoir ce secteur vital et à contribuer au développement économique, social et local.
Il s’agit également de développer l’économie circulaire, en créant des opportunités d’investissement dans le domaine de l’agriculture biologique et du tourisme environnemental, ainsi que dans l’artisanat.
Et de poursuivre que ce programme est à même de tisser les liens de coopération entre les deux pays, d’inciter l’échange des compétences et des connaissances et de mettre en place un partenariat ambitieux pour les prochaines années.