Le ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger, Othman Jerandi a proposé la création d’un groupe d’experts en matière de lutte contre le terrorisme au sein du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA), à l’instar de ce qui a été fait par les Nations unies, apprend-on d’un communiqué rendu public
Intervenant, hier, le 03 décembre, lors d’une rencontre organisée en marge de la Conférence ministérielle de l’UA à Oran sur » la paix et la sécurité en Afrique « , Othman Jerandi a plaidé pour la mise en place d’un programme de renforcement de la cybersécurité afin de contrer l’utilisation des nouvelles technologies par les groupes terroristes.
Dans la même optique, le ministre a réitéré l’attachement de la Tunisie au droit des peuples à se protéger contre le crime du terrorisme qui représente une menace pour la sécurité, la paix et la stabilité en Afrique.
Pour le ministre, l’activité continue des groupes terroristes et leur capacité à utiliser les technologies modernes, outre les risques pouvant résulter de leur retour dans leurs pays d’origine, nécessite la mise en place de stratégies nationales multidimensionnelles fondées sur la prévention et la lutte.
Il a, aussi, salué les efforts déployés dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, rappelant l’intérêt que porte la Tunisie à l’activation de la décision des chefs d’Etat africains au sujet de la création d’un Fonds spécial pour la prévention et la lutte contre les le terrorisme et l’extrémisme violent.
Etant conscient de l’ampleur de cette question, « le Bureau de lutte contre le terrorisme a pris plusieurs initiatives dans le domaine des nouvelles technologies afin de renforcer les capacités des États Membres et des organisations privées à prévenir et atténuer l’utilisation abusive de ces progrès technologiques par les terroristes et les extrémistes violents. Il s’agit notamment de lutter contre la menace de cyberattaques menées par des acteurs terroristes contre des infrastructures critiques, ainsi que de renforcer l’utilisation des médias sociaux pour recueillir des informations de source ouverte et des preuves numériques afin de lutter contre le terrorisme et l’extrémisme violent en ligne, tout en respectant les droits de l’homme. » lit-on dans un communiqué sur la page officielle des Nations unies
LIM