Cette rencontre a porté sur le projet de loi organique relatif aux structures sportives. Le Président de la République a souligné, dans ce contexte, l’importance de ce projet pour mettre fin à cette situation juridique hybride qui ne repose ni sur un professionnalisme clairement défini, ni sur un amateurisme pur, en plus des réseaux de courtage et de corruption.
Le Chef de l’État a rappelé un certain nombre de textes relatifs à ce secteur qui stipulaient que l’éducation physique et sportive contribue à la formation, à l’intégration, à l’épanouissement et au développement des capacités physiques et intellectuelles des citoyens, en plus de représenter les objectifs fondamentaux de l’éducation et de la culture.
Le Chef de l’État a également rappelé que la Tunisie a atteint les podiums lors de plusieurs événements sportifs internationaux grâce non seulement aux compétences, mais aussi à l’esprit patriotique élevé des athlètes pour hisser le drapeau national dans les forums internationaux, soulignant que la Tunisie regorge de talents, mais que ses résultats ont diminué, en particulier dans les sports collectifs, en raison de choix peu innocents, en plus de la dégradation de nombreuses installations sportives et de l’aménagement urbain qui n’a pas laissé d’espaces pour les enfants et les jeunes pour pratiquer des activités sportives. L’infrastructure naturelle a disparu, les résultats ont diminué, et seuls les réseaux de corruption ont prospéré.
Quant aux maisons de jeunes qui étaient des destinations pour la culture, l’éducation et le sport, beaucoup d’entre elles sont abandonnées, si elles ne se sont pas transformées en repaires de corruption et de consommation de drogues.
Le Chef de l’État a conclu en affirmant que la Tunisie a besoin de nouveaux textes dans tous les domaines, y compris le domaine sportif, afin de redonner au sport son rayonnement et de le libérer
du carcan.
