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Accueil » Myriam Lilia Besbes (Coach en relations d’aide) : le travail domestique, un partage encore profondément inégalitaire
Femmes lundi, 18 août, 2025,11:115 Mins Read

Myriam Lilia Besbes (Coach en relations d’aide) : le travail domestique, un partage encore profondément inégalitaire

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En Tunisie, 80 % du travail domestique repose encore sur les femmes, qui y consacrent en moyenne cinq heures par jour, contre 1 h 30 pour les hommes. Un partage inégal, hérité de normes patriarcales et sociales persistantes, que la loi et les mutations économiques peinent encore à transformer. Décryptage avec Myriam Lilia Besbes, coach en relations d’aide.

Le Temps.news : le travail domestique en Tunisie : quelle réalité aujourd’hui ?

Myriam Lilia Besbes : Dans la plupart des foyers tunisiens, le travail domestique repose encore largement sur les femmes : cuisine, ménage, soins aux enfants ou aux personnes âgées. Ce travail, invisible mais indispensable, reste très majoritairement féminin, malgré des avancées légales et un certain changement social. Les chiffres parlent d’eux-mêmes :80 % des tâches ménagères sont assurées par les femmes,, en moyenne 5 heures par jour, contre 1h30 pour les hommes. Seuls 26 % des hommes participent régulièrement aux tâches domestiques (source : INSTAT).Même lorsqu’elles travaillent à temps plein, les femmes assument encore la double journée : emploi rémunéré à l’extérieur, puis gestion intégrale du foyer.

Comment expliquer ces inégalités ménagères ?

Elles s’expliquent par un ensemble de facteurs sociaux, culturels et économiques profondément enracinés. En Tunisie, l’homme reste souvent perçu comme le pourvoyeur de revenus, et la femme comme responsable du foyer. Ces rôles sont inculqués dès l’enfance, à travers la famille, l’école, les médias et même la publicité, qui continue de cibler quasi exclusivement les femmes pour les produits ménagers. Le  travail de la femme est invisible et non reconnu.. Les tâches domestiques et le soin aux enfants ou aux personnes âgées sont considérés comme des “devoirs naturels” féminins. Non rémunérés, ils ne sont pas perçus comme un travail à part entière.

Les inégalités économiques sont importantes entre les deux sexes. Le taux d’activité féminine reste faible, et dans certaines régions, les femmes sont cantonnées à des emplois précaires. Cela renforce l’idée qu’elles ont “plus de temps” pour s’occuper du foyer. Les services publics de garde d’enfants et d’aide aux personnes âgées sont insuffisants, surtout dans les zones rurales. Les congés parentaux sont limités aux mères, renforçant l’idée que les enfants sont “l’affaire” des femmes. Même dans les jeunes générations, la participation masculine aux tâches ménagères reste limitée. Les hommes ne sont pas socialisés à y participer, et les femmes, par habitude ou sous pression sociale, peuvent parfois reproduire elles-mêmes ces normes.

Les mutations socio-économiques entraîneront-elles une redistribution des rôles ?

Les transformations en cours comme l’éducation des filles, l’urbanisation et l’ accès accru au marché du travail laissent espérer un rééquilibrage. Mais la réalité est plus nuancée : la transition est lente et incomplète. Même diplômées et actives, beaucoup de femmes cumulent emploi et charge domestique sans réel partage. Les mutations économiques ne suffisent pas à transformer des mentalités qui valorisent encore la femme “dévouée au foyer” et l’homme “dispensé des corvées domestiques». Ceci n’empêche pas qu’il y a des signes positifs.

Dans les milieux urbains et éduqués, certains jeunes couples tendent vers plus d’égalité. Les hommes participent davantage, parfois par choix, parfois par nécessité économique. Mais cette évolution reste minoritaire et socialement marquée. Une redistribution durable des rôles nécessite une éducation à l’égalité dès l’enfance, des congés parentaux partagés, des services publics accessibles et un discours politique et médiatique valorisant l’égalité dans la sphère privée.

Pourquoi le partage du travail domestique reste-t-il si inégalitaire ?

Parce que les inégalités ménagères reposent sur un héritage patriarcal ancien et sur des croyances profondément intégrées. Les comportements familiaux se transmettent inconsciemment : même lorsqu’une femme rejette ce modèle, elle peut reproduire ce qu’elle a vu faire par sa mère. Il ne s’agit pas seulement de choix individuels, mais de réflexes sociaux et culturels ancrés, que ni la loi ni les mutations économiques ne suffisent à effacer rapidement.

Le parlement s’empare du sujet : que peut changer la loi ?

Le parlement tunisien travaille sur un projet de loi pour promouvoir un partage équitable des tâches domestiques. L’objectif : changer les mentalités, responsabiliser les hommes, et faire reconnaître que la charge domestique est un enjeu de société, pas seulement une affaire privée.. C’est une avancée symbolique. C’est la première fois que l’État tunisien reconnaît officiellement ce problème. Les associations féministes saluent l’initiative, tout en soulignant qu’une loi seule ne changera pas les comportements. Il faudra des moyens concrets : campagnes de sensibilisation, sanctions en cas de discrimination, politiques de soutien aux familles. Sans cela, le texte risque de rester symbolique. C’est un espoir à long terme.

Ce projet de loi, même imparfait, ouvre une porte. Il met en lumière un travail invisible mais essentiel, et peut amorcer un changement durable si la volonté politique est suivie d’actions concrètes. Le partage inégal du travail domestique en Tunisie n’est pas seulement un problème de foyer : c’est un enjeu social, économique et politique. Sans transformation culturelle profonde, sans politiques publiques adaptées et sans implication réelle des hommes, l’égalité restera un objectif lointain. L’émancipation des femmes passe aussi — et surtout — par la revalorisation et le partage équitable des tâches du quotidien. Les mutations socio-économiques offrent un terrain favorable, mais seule une combinaison de volonté politique, changement éducatif et évolution culturelle permettra une redistribution réelle des rôles à la maison.

                                                             Propos recueillis par Kamel BOUAOUINA

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