Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a appelé le président de la République à décréter la date du 8 septembre, comme Journée nationale de la protection des journalistes et à assumer son rôle diplomatique pour faire la lumière sur la disparition des deux journalistes Sofiène Chourabi et Nadhir Ktari.
Dans une déclaration publiée lundi, le syndicat a dit avoir eu recours à tous les mécanismes juridiques et diplomatiques pour faire avancer le processus judiciaire international engagé pour établir la vérité dans le dossier de ces deux journalistes.
Par ailleurs, le SNJT a appelé la présidence du gouvernement à abroger les décrets qui entravent le droit d’accès à l’information et à garantir l’accès aux documents administratifs conformément à la loi relative au droit d’accès à l’information et à mettre fin à la fermeture de l’Instance d’accès à l’information.
Le syndicat a appelé l’Assemblée des représentants du peuple à accélérer l’examen du projet de loi relatif à la matière scolaire de l’éducation aux médias, à amender le décret- loi n 54 sur la lutte contre les crimes liés aux systèmes d’information et de communication et à avancer dans le projet de loi portant création de l’instance de régulation de l’audiovisuel.
Le SNJT a, par ailleurs, réclamé la libération immédiate des journalistes Chadha Haj M’barek, Mourad Zeghidi, Borhène Bsaïes ainsi que de l’avocate Sonia Dahmani.
(D’après TAP)
