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Accueil » Moins de 50% des enfants porteurs d’handicaps sont scolarisés : entraves logistiques, sociétales et «culturelles»
Enseignement dimanche, 5 octobre, 2025,10:079 Mins Read

Moins de 50% des enfants porteurs d’handicaps sont scolarisés : entraves logistiques, sociétales et «culturelles»

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L’accès à la scolarité des enfants à besoins spécifiques a pris, ces dernières années, un relief particulier dans les préoccupations des spécialistes de l’éducation. Certes, cet intérêt n’est pas nouveau, mais les approches actuelles se distinguent et reflètent en réalité une évolution importante au niveau des politiques de prise en charge sur le plan scolaire. Sauf que les efforts restent encore à consentir dans plusieurs directions pour scolariser plus les handicapés. Si la scolarisation est un droit pour tous, quels sont les moyens mis en œuvre pour accueillir ce nouveau public ? Comment est pris en compte le handicap ?

En Tunisie, la population à handicap représente 15,5% d’une population totale estimée à 11,9 millions d’habitants. Ces chiffres confirment le poids démographique de cette catégorie et l’importance de sa prise en charge. Mais les enfants souffrant d’un handicap sensoriel, physique ou intellectuel ont un taux de scolarisation faible, avec deux fois et demi plus de chances de ne pas être scolarisés du tout. EnTunisie, le taux de scolarisation des personnes handicapées, qui ne dépasse pas 41% pour la tranche d’âge de 3 à 24 ans, est très faible. À l’échelle nationale, la scolarisation atteint 97,3%. Les filles (97,8%) sont légèrement plus nombreuses que les garçons (96,9%) à fréquenter l’école. Le recensement met également en évidence des différences géographiques. En milieu urbain, le taux de scolarisation des personnes handicapées atteint 42,3%, avec un avantage pour les filles (46,9%) par rapport aux garçons (39,3%). Dans les zones rurales, le taux chute à 38,4%, avec 43,8% pour les filles et seulement 34,6% pour les garçons. Ces résultats soulignent la persistance de barrières sociales, infrastructurelles et économiques qui entravent l’intégration scolaire des enfants en situation de handicap, malgré une quasi-généralisation de la scolarisation au niveau national.

D’où ce désarroi des familles à l’occasion de la rentrée où certains jeunes handicapés trouvent des difficultés à accéder à l’école ou doivent patienter sur les listes d’attente des établissements spécialisés. Ces faits et chiffres reflètent l’impact des importants obstacles à l’éducation auxquels sont confrontées de nombreuses personnes handicapées, à savoir l’absence de l’étape de préscolarisation, la faiblesse des ressources éducatives et logistiques qui leur sont consacrées, le manque d’accessibilité, à la fois en termes de bâtiments scolaires physiquement inaccessibles et de matériel d’apprentissage inadapté.  La non-adaptation des méthodes pédagogiques et de l’environnement scolaire aux besoins de chaque enfant et le manque de renforcement des capacités des enseignants et des cadres administratifs, et finalement la difficulté à mettre en œuvre des mesures éducatives inclusives aux niveaux national et local se font sentir. Ainsi, la promotion du principe d’équité veut que ces chiffres soient améliorés et que les enfants souffrant d’un handicap puissent bénéficier du droit d’aller à l’école au même titre que les autres enfants tunisiens.

La secrétaire générale de l’Association tunisienne pour la défense des droits des personnes handicapées, Bouraouia Agrebi, a déclaré à que ce taux est faible et ne correspond pas à l’adoption de la loi sur l’intégration scolaire depuis 2013, qui stipule que toutes les institutions éducatives doivent être inclusives depuis cette date, ce qui révèle de nombreux obstacles empêchant les enfants handicapés à rejoindre les écoles. Agrebi a indiqué que l’absence de mécanismes d’exécution, tels que les infrastructures appropriées et la formation du personnel éducatif, constituent l’un des principaux problèmes, tout en soulignant en revanche le succès relatif de l’expérience des écoles inclusives pour les aveugles à Sfax et Bizerte. Elle a expliqué que la fourniture d’équipements tels que des écouteurs et des installations scolaires permet d’intégrer les enfants ayant une déficience auditive. Elle a également appelé à la nécessité de préparer les infrastructures pour faciliter l’accès des personnes ayant des handicaps physiques aux établissements éducatifs, ainsi que de former le personnel éducatif à l’approche des droits et à la pédagogie inclusive.

Les écoles inclusives pour améliorer l’intégration scolaire des enfants handicapés

Le nombre d’élèves en situation de handicap ou ayant des besoins spécifiques intégrés dans les établissements scolaires a atteint 22 000 élèves. Plusieurs handicapés ont du mal à fréquenter une école. Seuls quelques établissements publics et privés sont qualifiés d’«inclusifs» et ceux-ci accueillent en moyenne moins de cinq élèves handicapés par an. Au-delà des infrastructures, les critères d’admission posent également problème. La spécification du handicap comme «léger ou moyen» écarte de fait les enfants ayant des besoins plus complexes. Par ailleurs, la condition de l’accompagnement par un assistant de vie scolaire (AVS) est souvent impossible à remplir pour les familles les plus modestes, qui doivent financer elles-mêmes cette aide. Les défis sociaux s’ajoutent à ces obstacles : préjugés, manque de sensibilisation et absence de soutien psychologique aggravent la marginalisation. Un plan national global a été élaboré en vue d’améliorer les services destinés aux enfants en situation de handicap ou ayant des besoins spécifiques, dans le cadre d’un partenariat entre le ministère de l’Éducation et plusieurs autres ministères et organismes concernés.

D’ailleurs, une rencontre entre le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, et des représentants du ministère de l’Éducation et de la société civile, a été consacrée mardi 19 août 2025 à l’examen des moyens de soutenir l’intégration scolaire des enfants en situation de handicap. L’objectif est de coordonner les efforts entre les différents intervenants et d’accompagner individuellement les élèves à travers des programmes éducatifs adaptés, ainsi que la formation continue des équipes de santé et éducatives. Le ministre de la Santé a souligné la priorité de mettre en place un parcours national clair pour l’enquête et l’engagement, ainsi que la création d’une base de données pour le suivi des enfants intégrés, en affirmant l’engagement du ministère à accompagner toutes les étapes de l’intégration scolaire afin de garantir l’égalité des chances et d’améliorer la qualité de vie des enfants. Pour sa part, le ministère de l’Education compte aussi mettre en place des établissements scolaires adaptés aux spécificités des élèves handicapés, tels que des couloirs, des rampes d’accès et des sanitaires, des tables et des chaises spécialement conçues pour les élèves souffrant d’un handicap physique.

Le rôle des associations est important dans la prise en charge de la scolarité de ces enfants à handicaps. Elles jouent un rôle de pivot et de facilitateur dans le parcours d’intégration scolaire des enfants handicapés. Elles ne se contentent pas d’accueillir les enfants, mais aussi de les préparer en amont et  d’assurer leur suivi en aval. Mouna Miled, présidente de  l’Association des parents et amis des handicapés de Tunisie de Nabeul, le précise en ces termes : « Notre mission principale est de créer un pont entre l’enfant, sa famille et le système éducatif classique.

Notre expérience nous a montré que l’intégration ne se décrète pas, elle se construit. Nous recevons un petit nombre d’enfants chaque année, car un travail colossal est nécessaire pour chaque cas. Nous avons d’ailleurs constaté que plus l’enfant est recruté tôt dans notre centre, plus son intégration scolaire est facilitée. L’intervention précoce nous permet de travailler sur les compétences fondamentales de l’enfant et de le préparer au mieux à un environnement scolaire standard. Ce travail inclut une évaluation approfondie de l’enfant, la formation des familles et une collaboration étroite avec les écoles pour adapter l’environnement d’apprentissage.

Cette éducation inclusive nécessite plusieurs intervenants (éducation, santé, famille, ONG). Il est absolument indispensable de repenser le système pour ne laisser personne de côté. L’éducation inclusive est un écosystème complexe qui nécessite une collaboration sans faille entre plusieurs acteurs : l’éducation nationale, le secteur de la santé, les familles et les organisations non gouvernementales (ONG). En Tunisie, les lois sont claires et posent un cadre solide, mais l’application sur le terrain reste le principal défi. Pour que l’inclusion réussisse, il faut une coordination plus forte. L’État a un rôle de régulateur et de pourvoyeur de ressources, tandis que les ONG comme la nôtre peuvent agir comme des catalyseurs, apportant l’expertise et la flexibilité nécessaires pour combler les lacunes sur le terrain.

 L’école inclusive, est-ce un privilège pour certaines familles ?

L’école inclusive est-elle un privilège ? Mouna Miled estime que «l’accès à une école réellement inclusive peut encore être perçu comme un privilège pour certaines familles. Les barrières sont multiples et complexes. Le coût de la prise en charge spécialisée et du matériel adapté peut être très élevé pour les familles. Bien qu’existant, des aides ne couvrent pas toujours la totalité des besoins.  L’accompagnement par un assistant de vie scolaire (AVS) pèse aussi. La présence d’un AVS est cruciale, mais le manque de personnel formé et disponible est une barrière majeure. Le processus pour obtenir cet accompagnement peut être long et complexe. Les barrières physiques sont aussi un frein. Beaucoup d’établissements ne sont pas adaptés aux enfants à mobilité réduite sans oublier les barrières pédagogiques.  Les enseignants ne sont pas toujours formés aux méthodes d’enseignement inclusif, et le matériel pédagogique adapté est souvent inexistant.»

Mais comment élargir l’offre éducative ? Pour faire réussir les écoles inclusives et élargir l’offre, plusieurs efforts sont à faire, dit-elle. «Il faut investir massivement dans la formation initiale et continue des enseignants et du personnel éducatif sur les pédagogies différenciées. Il est également essentiel de former et de recruter des AVS en nombre suffisant.  Pour plus d’accessibilité physique et pédagogique, les locaux doivent être adaptés pour être accessibles à tous les enfants. Sur le plan pédagogique, il est nécessaire de créer et de diffuser des ressources et du matériel pédagogique inclusif à l’échelle nationale.  Côté financement, l’État doit continuer d’augmenter son soutien financier aux écoles et aux associations qui œuvrent pour l’inclusion.

Cela permettra de financer le matériel, la formation et l’accompagnement spécialisé. Je suis fermement convaincue que l’éducation inclusive ne peut pas réussir sans un changement culturel profond. Les lois et les ressources ne sont que des outils, la mentalité de la société est le moteur du changement. C’est pourquoi une grande campagne de sensibilisation est nécessaire. Il faut lutter contre les préjugés et montrer que l’inclusion n’est pas un fardeau, mais une richesse pour toute la communauté. En Tunisie, nous sommes fiers d’être des leaders dans l’inclusion scolaire, mais il reste beaucoup à faire pour que cette culture soit pleinement intégrée».  La tâche de l’école inclusive ne saurait donc se réduire à accueillir ces enfants handicapés. Elle se doit tout autant de se donner les moyens de prendre en compte leurs besoins éducatifs particuliers. Elle se doit, enfin, sinon de les protéger, du moins de ne pas leur rendre la vie par trop difficile.

Kamel Bouaouina

 

 

élèves établissements scolaires handicap ministère de l'Education - Tunisie

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