Le Temps News
  • NATION
    • Politique
    • Justice
    • Corps de métiers
    • Communes/ Collectivités locales
    • Organisations nationales
  • SANTE
    • Le point sur la pandémie
    • Bien être
    • Structures hospitalières
  • SOCIETE
    • Consommation
    • Eau
    • Enseignement
    • Médias
    • Environnement
    • Météo
    • Faits divers
    • Services
    • Sciences et technique
  • ECONOMIA
    • Agriculture
    • Autos
    • Chambres de commerce
    • Conjoncture
    • Echos
    • Entreprises
    • Finances/ Banques
    • La Bourse au quotidien
    • Industrie
  • Sports
    • Foot
    • Volley-ball
    • Basket-ball
    • Hand-ball
    • Tennis
    • Turf
    • Handisports
    • Arbitrage
    • La vie des clubs
  • CULTURA
    • Musique
    • Cinéma
    • Théâtre
    • Arts plastiques
    • Littérature
    • Patrimoine
    • Spectacles
    • Agenda culturel
    • Réflexion
  • SUCCESS STORY
  • BLOGS
    • Post ‘It
    • Postillons
  • SOCIETE CIVILE
    • Les associations
    • Think Tank
  • LIFESTYLE
    • Loisirs
    • Tendances
  • VIDEOS
Erreur, pas de jeu d’identité publicitaire! Vérifiez votre syntaxe!
Facebook Twitter Instagram
Facebook Twitter Instagram YouTube
Le Temps News
Abonnez-vous
  • NATION
    • Politique
    • Justice
    • Corps de métiers
    • Communes/ Collectivités locales
    • Organisations nationales
  • SANTE
    • Le point sur la pandémie
    • Bien être
    • Structures hospitalières
  • SOCIETE
    • Consommation
    • Eau
    • Enseignement
    • Médias
    • Environnement
    • Météo
    • Faits divers
    • Services
    • Sciences et technique
  • ECONOMIA
    • Agriculture
    • Autos
    • Chambres de commerce
    • Conjoncture
    • Echos
    • Entreprises
    • Finances/ Banques
    • La Bourse au quotidien
    • Industrie
  • Sports
    • Foot
    • Volley-ball
    • Basket-ball
    • Hand-ball
    • Tennis
    • Turf
    • Handisports
    • Arbitrage
    • La vie des clubs
  • CULTURA
    • Musique
    • Cinéma
    • Théâtre
    • Arts plastiques
    • Littérature
    • Patrimoine
    • Spectacles
    • Agenda culturel
    • Réflexion
  • SUCCESS STORY
  • BLOGS
    • Post ‘It
    • Postillons
  • SOCIETE CIVILE
    • Les associations
    • Think Tank
  • LIFESTYLE
    • Loisirs
    • Tendances
  • VIDEOS
Le Temps News
Accueil » Souveraineté, mémoire et refondation : la Tunisie face à ses défis
Mondher Afi chercheur en sociologie
NATION samedi, 25 octobre, 2025,10:369 Mins Read

Souveraineté, mémoire et refondation : la Tunisie face à ses défis

Partager
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

Par Mondher AFI

Le 21 octobre 2025, lors de sa rencontre au Palais de Carthage avec la Cheffe du Gouvernement, Sárra Zaâfrani Zenzri, le Président Kaïs Saïed a prononcé un discours d’une portée à la fois politique et symbolique, où se mêlent la mémoire nationale, la conscience citoyenne et la vision d’un État en refondation. En évoquant la mobilisation des habitants de Gabès, il a transformé une revendication locale en un message universel sur la dignité, la justice et la souveraineté du peuple tunisien. Gabès, région blessée par la pollution mais animée d’un profond sens du devoir, devient sous sa parole le miroir d’une Tunisie qui se bat pour restaurer la vérité, purifier ses institutions et reconquérir son droit à la vie. À travers ce discours, le Président réaffirme la vocation morale de l’État et la force d’une nation unie autour d’une même exigence : celle de la justice et de la liberté.

En évoquant la mobilisation des habitants de Gabès, le Président ne se contente pas d’un geste d’hommage local ; il élargit le registre de l’événement pour en faire une lecture politique et sociologique de portée nationale. Gabès, région meurtrie par la pollution industrielle, l’abandon administratif et l’injustice environnementale, devient sous sa plume et son regard le révélateur d’un malaise structurel, une plaie urbaine et sociale qui dit, en creux, l’état de délitement des responsabilités publiques. En requalifiant la protestation en acte de responsabilité civique et de patriotisme, le Président opère un double mouvement : il refuse la dichotomie simpliste qui opposerait « société » et « État », et il réinscrit l’action populaire dans la logique de restauration de l’État comme instance normative et protectrice.

Cette lecture n’est pas rhétorique : elle repose sur une hypothèse politique claire, la légitimité de la contestation tient à sa visée réformatrice et non à sa dimension disruptive, et sur une démarche méthodique qui relie diagnostic et remédiation. Rappeler l’implication personnelle du Président dès 2013 dans l’élaboration d’un plan de sauvegarde pour Gabès légitime cette position : il ne s’agit pas d’un opportunisme circonstanciel, mais de la continuité d’un projet public où la réflexion technique et l’intervention politique se répondent. Ce geste atteste d’une conception du pouvoir où la décision se fonde sur un savoir préalable, scientifique, juridique et administratif, et où la politique se mesure à sa capacité à traduire ce savoir en mesures concrètes au service du bien commun.

La métaphore qui associe lutte écologique et lutte contre la corruption rend compte d’une vision systémique : polluer l’environnement et détourner l’intérêt général sont deux symptômes d’un même dysfonctionnement du corps social. Purifier l’écosystème industriel revient donc à rétablir les règles de gouvernance, la transparence et la responsabilité, autant d’éléments indispensables à la restauration de la confiance publique. Par cette articulation, le Président propose une stratégie de refondation qui n’est ni uniquement symbolique ni uniquement technique : elle est civique, normative et opératoire.

Enfin, en qualifiant l’engagement des habitants de Gabès de patriotique et responsable, le Président fait le pari d’une citoyenneté active, capable de faire contrepoids aux logiques de rente et aux clientélismes. Cette posture insiste sur la nécessité d’un État réinformé par la science et relié à la société, d’un État qui protège non seulement les droits formels, mais les conditions matérielles de l’existence humaine. C’est là, en substance, la portée politique majeure de son discours : promouvoir une souveraineté qui ne se limite pas à la formule, mais qui se concrétise dans des politiques publiques robustes, éclairées et justes, une souveraineté au service de la dignité et de la vie.

La mémoire héroïque au service du présent

L’évocation du héros Mohamed Daghbaji donne au discours présidentiel une profondeur historique et symbolique majeure. Daghbaji, résistant exécuté en 1924 pour avoir combattu le colonialisme, incarne le courage, la loyauté et la fidélité au peuple. En affirmant que s’il était vivant, « il se tiendrait aux côtés des habitants de Gabès », le Président Kaïs Saïed relie le combat d’hier pour l’indépendance au combat d’aujourd’hui pour la souveraineté morale et écologique.

Cette filiation n’est pas nostalgique : elle réactive la mémoire en tant que force d’action. Comme le soulignait Paul Ricœur, la mémoire authentique n’est pas répétition mais reconnaissance, elle permet de puiser dans le passé l’énergie nécessaire à la refondation du présent. Saïed transforme ainsi Daghbaji en archétype du citoyen résistant, symbole d’un peuple qui refuse de céder à la peur ou à la manipulation.

Une guerre de libération morale et politique

Lorsque le Président Kaïs Saïed déclare que « nous sommes aujourd’hui en guerre de libération sur toutes les lignes », il ne se réfère pas à un conflit armé au sens conventionnel du terme, mais à un affrontement d’une dimension beaucoup plus vaste et complexe : une lutte structurale contre les réseaux de corruption enracinés, les manipulations politiques systématiques et les ingérences étrangères qui cherchent à orienter le destin de la Tunisie selon des intérêts particuliers. Cette formulation exprime une lecture sophistiquée de la politique comme champ de confrontation éthique, où le vrai combat ne se mesure pas aux armes, mais à la capacité d’un État et d’une société à défendre ses principes moraux et son intégrité institutionnelle. Il s’agit d’une guerre de conscience, dans laquelle la clarté morale, la fidélité aux citoyens et le respect de l’intérêt général s’opposent à la duplicité, à l’opportunisme et à la trahison calculée.

La profondeur de cette approche s’inscrit pleinement dans une perspective philosophique et sociologique. Elle rejoint la pensée de Hannah Arendt selon laquelle l’action politique authentique consiste à restaurer le sens du monde commun et à créer les conditions d’une citoyenneté consciente et responsable. Chez Kaïs Saïed, la refondation de l’État ne se limite pas à la réforme administrative ou au renforcement du contrôle légal ; elle implique une réhabilitation de la morale publique, une purification des pratiques corrompues qui ont affaibli le lien social et désorienté la société. Saïed souligne avec acuité que « la corruption n’est pas seulement une infraction, elle est une décomposition du lien social », faisant ainsi ressortir l’importance des dimensions symbolique et normative de l’action politique.

Les forces du désordre

Le Président met également en garde contre les tentatives de manipulation du mécontentement populaire. Trois catégories d’acteurs sont visées avec une clarté stratégique : les anciens politiciens déchus, qui cherchent à détourner les revendications légitimes pour rallumer les feux de la division et reconquérir le pouvoir perdu ; les profiteurs économiques et certains pseudo-défenseurs des droits, qui se nourrissent des failles de l’État et vivent du déséquilibre social ; et enfin les puissances étrangères, qui souhaitent ramener la Tunisie à l’avant-25 juillet 2021, lorsque la souveraineté nationale était affaiblie. Dans cette analyse, Kaïs Saïed adopte une lecture sociologique du pouvoir : il dévoile les logiques de domination et de rente qui ont gangrené l’État depuis des décennies. Ces forces du désordre représentent, selon lui, une « contre-révolution silencieuse », qui cherche à instrumentaliser la colère populaire pour restaurer un ordre injuste. C’est une lecture foucaldienne du pouvoir : le Président perçoit la corruption comme un dispositif de contrôle, où l’argent et la désinformation se conjuguent pour maintenir la société dans la dépendance et pour neutraliser toute initiative citoyenne capable de rétablir l’équilibre social et politique. Par cette approche, le Président ne se limite pas à une dénonciation conjoncturelle, mais offre une interprétation stratégique des mécanismes du pouvoir, révélant la manière dont les intérêts particuliers se camouflent derrière le discours populiste pour contrecarrer la souveraineté et affaiblir la capacité de l’État à agir pour le bien commun.

Le peuple et l’État : une alliance morale contre le chaos

Face aux menaces intérieures et extérieures qui pèsent sur la stabilité du pays, le Président Kaïs Saïed réaffirme, avec une force tranquille, l’unité organique entre le peuple et les forces de sécurité, non pas comme une expression d’autoritarisme, mais comme la manifestation d’une solidarité républicaine fondée sur la conscience nationale. Dans cette vision, l’État et le peuple ne sont pas deux entités séparées : ils forment un seul corps vivant, animé par une même morale collective, une même volonté de sauvegarder la Tunisie. Durkheim aurait parlé ici d’une « solidarité morale », celle qui transcende les intérêts individuels pour fonder la cohésion d’une société sur le partage des valeurs, la responsabilité et le sentiment d’appartenance. En affirmant que « le peuple tunisien se tient, main dans la main avec ses forces de sécurité », le Président met en lumière la maturité civique d’une nation qui, au lieu de céder à la division, choisit l’unité et la lucidité. Cette union devient le socle d’une stratégie politique et symbolique où la mémoire du passé éclaire les combats du présent. Ainsi, en évoquant Gabès et en invoquant la figure du martyr Mohamed Daghbaji, Kaïs Saïed relie la lutte écologique et sociale d’aujourd’hui à la résistance héroïque d’hier, réinscrivant l’action politique dans la continuité d’une mémoire nationale. Gabès n’est plus une périphérie ignorée : elle devient le cœur battant d’une Tunisie résistante, la matrice d’une souveraineté retrouvée. Dans cette démarche, la purification écologique rejoint la purification morale : il s’agit de réconcilier le territoire et la mémoire, la justice et la vérité, l’État et le peuple. Le discours du Président prend alors la dimension d’un manifeste de refondation, un appel à la vigilance et à la dignité dans un monde où les manœuvres, la désinformation et la corruption tentent d’altérer la conscience collective. En déclarant que « la Tunisie n’est ni à vendre ni à louer », Kaïs Saïed érige la dignité en principe cardinal de l’action publique et oppose à la logique du chaos la force tranquille de la morale nationale. C’est cette éthique du courage, nourrie par la mémoire des résistants et soutenue par la foi du peuple, qui donne à la Tunisie sa véritable puissance : celle d’un pays qui, malgré les tempêtes et les conspirations, ne tombera pas. La Tunisie, consciente de son histoire et fidèle à son destin, continuera de se tenir debout, fière, souveraine et libre, portée par la conviction que nul ne pourra vaincre un peuple qui a choisi la vérité et la justice comme horizon de son existence.

 

 

Kais Saied Président de la République

Articles liés

Géopolitique du numérique et souveraineté humaine :  Réinventer les paradigmes du XXIᵉ siècle

vendredi, 5 décembre, 2025,08:35

La justice sociale à l’épreuve de la pratique étatique

jeudi, 4 décembre, 2025,08:33

Construction d’hôpitaux et télémédecine : Saïed suit l’état d’avancement des projets de santé

mercredi, 3 décembre, 2025,12:11
Les derniers articles
ECONOMIA
ECONOMIA

Les entreprises tunisiennes et l’IA : la réticence doit laisser place à l’audace 

vendredi, 5 décembre, 2025,10:14

Il s’agit d’une nouvelle réalité qui est en train de s’imposer et d’envahir notre monde.…

Géopolitique du numérique et souveraineté humaine :  Réinventer les paradigmes du XXIᵉ siècle

vendredi, 5 décembre, 2025,08:35

Météo : prévisions du vendredi 5 décembre 2025

vendredi, 5 décembre, 2025,08:15

Pronostic Tiercé : Prix Spirit Sainte-Germaine à Pornichet

vendredi, 5 décembre, 2025,07:30

Coupe arabe – Qatar 2025 (2eJ/GrA) : la Tunisie tenue en échec par la Palestine (2-2)

jeudi, 4 décembre, 2025,18:01
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
———————————————–

Délégataire: MOHAMED BEN SALEM

———————————————–

Journal électronique
Édité par Dar Assabah
Siége : Bd. Mohamed Bouazizi El Menzah
Téléphone  : 71 238 222 (lignes Groupées)
Fax : 71 752 527

Facebook Twitter Instagram YouTube
© 2025      Le temps ALL RIGHT RESERVED

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.