Le ministère de l’Education vient de fixer les dates des examens trimestriels dans le primaire. Les écoliers de la 1ère à la 6e seront évalués dans les activités écrites, orales et pratiques du 3 au 29 novembre 2025. Il s’agit de la communication orale, la récitation, la lecture à haute voix, l’éducation technologique, le Coran, l’éducation musicale et l’éducation artistique. Au cours de cette période, les cours se poursuivront de façon normale. Les épreuves écrites auront lieu du 1er au 13 décembre et doivent être programmées dans les séances habituelles et selon l’emploi du temps établi. L’instituteur de la classe est appelé à confectionner ces examens et à les corriger avant de les remettre aux élèves du 15 au 20 décembre. La remise des carnets des notes se fera à partir du 18 décembre 2025.
Pour le deuxième trimestre, les tests oraux et pratiques commenceront du 5 janvier au 21 février, le déroulement de ces épreuves s’effectuant sans interruption des cours. Quant aux épreuves écrites, elles sont prévues du 23 février au 7 mars. La correction des devoirs, la remise des notes aux élèves et leur saisie sur la plateforme dédiée se feront du 9 au 14 mars. Les élèves seront au rendez-vous du 12 au 14 mars avec la distribution des carnets de notes.
Les tests oraux et pratiques commenceront du 30 mars au 21 mai. Les épreuves écrites auront lieu du 25 mai au 2 juin. Ces dates concernent les première et deuxième années. De plus, le déroulement de ces épreuves se fera sans interruption des cours. Pour les autres niveaux (3e, 4e, 5e et 6e), les épreuves écrites se tiendront du 22 mai au 2 juin sans interruption des cours. La correction des devoirs, la remise des notes aux élèves et leur saisie sur la plateforme dédiée se feront du 3 au 19 juin. Les conseils de classe se tiendront, quant à eux, du 25 au 27 juin. La distribution des carnets de notes aura lieu le 29 juin 2025. C’est le samedi 30 juin que les établissements scolaires organiseront les fêtes de fin d’année en collaboration avec les différents commissariats régionaux à l’éducation et les responsables régionaux.
Ces examens ont été durant longtemps pour les élèves, un rendez-vous crucial soit pour le décollage ou pour l’échec et la non-réussite. Il s’agit de tester le niveau des élèves et d’évaluer leurs connaissances. Ces examens font peur. C’est pourquoi l’on se bat et l’on se fatigue pendant les périodes de préparation des examens au point d’atteindre la déprime. Les parents de leur côté essaient de contacter les instituteurs. Une façon de s’enquérir de l’état de santé pédagogique de leur progéniture. Certains vont même solliciter les enseignants pour donner des cours particuliers à leurs enfants. Ils ne peuvent pas reculer. Ils cherchent par tous les moyens à satisfaire les besoins de leurs enfants avec une seule devise : la réussite à tout prix.
Mobilisation des parents pour la réussite de leurs enfants
Enseignants, élèves et parents se mobilisent pour les examens trimestriels dans le primaire. Ces examens ont été durant longtemps pour les élèves, un rendez-vous crucial soit pour le décollage ou pour l’échec. Il s’agit de tester le niveau des élèves et d’évaluer leurs connaissances. Ces examens font peur. En cette période de l’année, la tension monte dans la plupart des familles tunisiennes. Les mères s’angoissent, les enfants stressent et les pères sont sur le qui-vive. C’est pourquoi l’on se bat et l’on se fatigue pendant les périodes de préparation des examens au point d’atteindre la déprime. Héla, mère de deux enfants, estime que parler de réussite scolaire, c’est avant tout parler des élèves, de leur travail, de leurs difficultés, et aussi de leurs projets, de leurs enseignants, de leurs programmes…
«On néglige souvent le rôle primordial des parents. Pourtant, quel que soit le niveau de leur enfant, dans tous les milieux sociaux, ils cherchent à les pousser dans leurs parcours scolaires. Les parents vont déjà se mobiliser pour aider leurs enfants à réussir. La préparation aux examens peut être une période stressante pour les parents qui peuvent jouer un rôle important en aidant leurs enfants à réussir. En offrant un soutien, des conseils et des astuces pratiques, les parents peuvent aider à soulager une partie du stress et aider leurs enfants à se sentir confiants et préparés pour leurs examens», dit-elle.
De la création d’un emploi du temps d’étude à l’encouragement, il existe de nombreuses façons pour les parents de soutenir leurs enfants pendant leur préparation aux examens. Amel, institutrice, estime que l’apport des parents est déterminant pour la réussite de leurs enfants : «La préparation aux examens est un processus exigeant, mais avec le soutien de leurs parents, les élèves peuvent les aborder avec confiance et réussir. Les parents peuvent apporter une aide précieuse à leurs enfants lors de leur préparation aux examens. De la gestion du temps aux soins personnels, chaque étape contribue à une approche globale et efficace de la préparation aux examens. Avec un bon soutien et une préparation adéquate, les élèves peuvent aborder leurs examens avec confiance et atteindre leurs objectifs académiques. Lors de la préparation aux examens, il est essentiel pour les parents d’estimer le temps qu’il reste et de créer une liste des tâches à accomplir.
En le faisant, ils pourront prioriser leurs tâches et se concentrer sur ce qui est le plus important. Cette méthode les aidera à éviter de réviser à la dernière minute et garantira du temps nécessaire pour couvrir tout le contenu nécessaire. En estimant le temps requis pour chaque tâche, ils seront en mesure de mieux gérer leur emploi du temps d’étude et d’allouer suffisamment de temps à chaque matière à réviser. Certains vont même solliciter les enseignants pour donner des cours particuliers à leurs enfants. Ils ne peuvent pas reculer. Ils cherchent par tous les moyens à satisfaire les besoins de leurs enfants avec une seule devise : la réussite à tout prix. Ce phénomène est devenu ravageur. Les parents impuissants se plient aux exigences de leurs enfants quitte à s’endetter. Les élèves attendent de ces cours une aide pour un rattrapage ou pour combler des lacunes. Il est vrai que les élèves veulent par tous les moyens améliorer leurs résultats et considèrent que les cours normaux dispensés dans le cadre des programmes scolaires sont incomplets et ne suffisent pas pour compléter leur formation».
Kamel BOUAOUINA