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Accueil » La diplomatie de la vérité : éthique, souveraineté et renaissance de l’État
NATION vendredi, 14 novembre, 2025,10:149 Mins Read

La diplomatie de la vérité : éthique, souveraineté et renaissance de l’État

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Par Mondher AFi

La séance plénière du 11 novembre 2025, organisée à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et consacrée à la mission du ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, a dépassé le cadre institutionnel habituel d’un débat budgétaire. Ce moment parlementaire, qui pouvait sembler purement technique, a en réalité révélé une orientation politique et philosophique plus profonde, traduisant une refondation discrète mais déterminée de la diplomatie tunisienne.

À travers la tonalité des échanges et la substance des réponses gouvernementales, transparaissait l’influence structurante de la vision du Président Kaïs Saïed, visant à replacer la souveraineté, la dignité et l’éthique au cœur du positionnement de la Tunisie sur la scène internationale.

Dans la pensée du Président, la souveraineté n’est pas une simple catégorie juridique, elle constitue une matrice existentielle de l’État et du peuple.
Elle renvoie à la capacité de la nation à dire «non» à toute forme d’assignation extérieure et à affirmer, face aux pressions du marché mondial et aux injonctions géopolitiques, une liberté de décision enracinée dans l’histoire et la morale collective.

Cette approche rompt avec la conception technocratique des relations internationales : la souveraineté n’est plus l’affaire exclusive des diplomates ou des juristes, mais le prolongement de la conscience populaire.
Le peuple, selon Saïed, n’est pas seulement l’objet de la souveraineté, il en est le sujet actif.
L’État ne fait que traduire, dans le champ international, la volonté d’un peuple qui refuse la subordination symbolique ou matérielle.

Ainsi, la diplomatie devient le prolongement du contrat moral entre l’État et le peuple tunisien.
Parler au nom de la Tunisie, c’est d’abord affirmer une identité éthique, celle d’un pays qui ne se vend pas, qui ne se soumet qu’à la justice et qui rejette toute forme de compromission.
Cette orientation éclaire la constance du discours présidentiel sur la question palestinienne : le soutien à la Palestine n’est pas un simple positionnement politique, mais la traduction d’un principe universel, le droit à la dignité et à la liberté, que la Tunisie s’efforce d’incarner pour elle-même avant de le revendiquer pour les autres.

Sociologiquement, cette conception réactive la mémoire longue de l’indépendance.
Elle rappelle que la souveraineté est un processus vivant : elle se cultive, se défend, se refonde face aux nouvelles formes de dépendance économiques, numériques, discursives.
La politique étrangère, dans ce contexte, devient un champ de résistance et d’autodétermination permanente.
Ce n’est plus seulement la représentation du pays à l’extérieur, c’est la scène   symbolique où la Tunisie réaffirme sa dignité dans le concert des nations.

Une diplomatie éthique : la vérité comme force politique

Ce qui distingue la diplomatie selon Kaïs Saïed, c’est sa centralité morale.
Loin de la rhétorique du réalisme ou du pragmatisme, elle repose sur l’idée que la vérité et la justice constituent des puissances politiques à part entière.
Dans un monde saturé de cynisme, où les alliances se fondent sur l’intérêt et l’opportunisme, la Tunisie choisit de parler au nom de principes universels : probité, respect du droit international et refus des doubles standards.

L’éthique, ici, n’est pas une posture idéaliste, elle devient un instrument de crédibilité diplomatique.
Lorsque la Tunisie défend les peuples opprimés, refuse les ingérences ou critique la logique de guerre, elle se construit une identité de constance.
Elle s’affirme comme un acteur indépendant, dont la voix pèse non par sa puissance matérielle, mais par la cohérence de sa parole.

Cette dimension morale s’exprime également dans la réforme des pratiques administratives et consulaires.
Le Président conçoit la diplomatie comme un service public éthique, où la transparence et l’intégrité priment la connivence ou l’intérêt privé.
La modernisation des structures, la digitalisation des services à travers la plateforme E-Consulat ou encore la rationalisation des missions diplomatiques ne sont pas des réformes techniques : elles traduisent la volonté de réhabiliter la probité dans l’action publique internationale.

Derrière chaque mesure administrative se cache un geste moral, celui d’un État qui veut servir ses citoyens, non se servir d’eux.
Le diplomate devient ainsi un gardien de l’honneur national, un témoin de la dignité du peuple, un représentant d’une Tunisie sobre, honnête et consciente de son rôle dans le monde.

Diplomatie et développement : la souveraineté productive

Dans la pensée du Président Saïed, la souveraineté politique n’a de sens que si elle s’accompagne d’une souveraineté économique et productive. La dépendance matérielle fragilise la liberté politique. Ainsi, la diplomatie tunisienne est appelée à devenir un levier de développement, capable d’attirer les investissements, de valoriser les ressources nationales et de renforcer la place des produits tunisiens sur les marchés internationaux.

Le chef de l’État parle souvent de la «Tunisie qui travaille», de la «Tunisie qui produit». Ce vocabulaire du travail n’est pas anodin : il renvoie à une éthique républicaine où la dignité naît de l’effort collectif, où la valeur d’un pays se mesure à la compétence de ses citoyens. La diplomatie, dans ce cadre, est l’expression externe d’une morale interne : représenter la Tunisie, c’est aussi exporter son modèle de rigueur, de créativité et d’honnêteté.

Dans cette perspective, la défense de la production nationale, notamment dans les secteurs agricoles, énergétiques ou artisanaux, devient un acte diplomatique. Promouvoir l’huile d’olive, les dattes ou le tourisme culturel n’est pas seulement un enjeu économique, c’est une manière de dire la Tunisie autrement, de montrer au monde qu’elle peut être un acteur de qualité et de stabilité dans un environnement mondial incertain.

La diaspora joue ici un rôle déterminant. La vision présidentielle refuse de considérer les Tunisiens à l’étranger comme une catégorie périphérique. Ils sont au contraire des ambassadeurs naturels, porteurs d’une mémoire nationale et d’un potentiel d’innovation. En mobilisant cette énergie transnationale, la Tunisie renforce son influence tout en consolidant sa cohésion identitaire. C’est une diplomatie du lien, non du calcul, une diplomatie de la fidélité et du travail, non de la rente.

L’équilibre entre autonomie et interdépendance : la voie tunisienne

Kaïs Saïed ne conçoit pas la souveraineté comme un isolement.
La Tunisie ne se retire pas du monde, elle veut y participer autrement, avec lucidité et sans subordination.
C’est ce qu’il nomme souvent une neutralité active, une position de principe qui permet d’être présent dans les grands débats sans devenir l’instrument d’aucune puissance.

Dans un contexte géopolitique où les lignes d’alliance se recomposent entre Afrique, Méditerranée et monde arabe, cette position est d’une rare subtilité.
Elle consiste à affirmer la liberté de choix, à dialoguer avec tous sans renoncer à soi.
La Tunisie cherche ainsi à incarner une diplomatie de la médiation, capable de parler avec tous les camps sans trahir ses convictions.

Cette autonomie maîtrisée exige une intelligence stratégique : diversifier les partenariats, consolider la coopération sud-sud, renforcer les liens africains, tout en maintenant un dialogue constructif avec l’Europe et le monde arabe.
Il ne s’agit pas de tourner le dos à quiconque, mais de retrouver le centre de gravité national : un équilibre où chaque relation sert la Tunisie et non l’inverse.

Sur le plan symbolique, cette orientation redonne à la diplomatie tunisienne sa fonction d’équilibre.
Dans un monde fracturé entre blocs rivaux, la Tunisie peut être un pont, une conscience, un espace de modération.
Cette capacité à dialoguer sans se diluer est au cœur de la philosophie politique du Président : la dignité ne réside pas dans la domination, mais dans la cohérence.

L’État éthique et la continuité historique

La refondation diplomatique initiée sous Kaïs Saïed s’inscrit dans une logique plus vaste de réhabilitation morale de l’État. L’État n’est pas un simple appareil, mais une éthique ; il n’existe que lorsqu’il se fonde sur la justice, la transparence et la responsabilité. Cette conception, appliquée à la politique étrangère, transforme le diplomate en gardien de la morale publique et le ministère en miroir de la République. Dans cette optique, la séance parlementaire du 11 novembre 2025 prend une valeur symbolique : elle illustre la continuité d’un projet d’État, et non la simple gestion d’un budget. Le débat sur les ressources et les priorités diplomatiques devient une scène de clarification politique où se lit la cohérence d’une Tunisie nouvelle, celle qui veut exister par l’éthique et non par la dépendance. Ce modèle, que l’on pourrait qualifier d’«éthique du réel», vise à concilier l’idéalisme moral et la lucidité stratégique. Il ne s’agit pas de prêcher dans le désert, mais de transformer les principes en instruments de puissance. La vérité devient ainsi un outil de diplomatie, la probité un capital symbolique et la souveraineté un projet quotidien.

Une philosophie politique du monde

Au fond, la vision du Président Kaïs Saïed dépasse la diplomatie et s’apparente à une véritable philosophie politique du monde, fondée sur la vérité comme principe de puissance, la dignité comme mesure du développement et le travail comme acte de souveraineté. Un État qui dit vrai, même isolé, finit toujours par être respecté ; le progrès, quant à lui, n’a de sens que s’il préserve la liberté et la justice ; et produire, enseigner, créer, c’est défendre la patrie par l’action. Dans cette perspective, la diplomatie devient une pédagogie politique : elle enseigne au citoyen que la souveraineté n’est pas donnée mais construite, qu’elle n’est pas un slogan mais une responsabilité partagée. La parole présidentielle, souvent empreinte de symboles et de références morales, exprime cette ambition profonde : restituer à la Tunisie son centre éthique et faire de l’État un espace de vérité dans un monde saturé de simulation. L’analyse du moment parlementaire de novembre 2025 révèle ainsi bien plus qu’un débat budgétaire : elle manifeste une refondation intellectuelle et morale du rôle de la Tunisie dans le monde. La vision du Président Kaïs Saïed repose sur une conviction simple mais révolutionnaire : la diplomatie n’est pas une technique de représentation, mais une mission de vérité. Elle ne cherche pas à séduire, mais à témoigner. Elle ne vise pas l’influence, mais la cohérence. Dans un système international marqué par la perte de repères, la Tunisie offre le visage rare d’un pays qui préfère la justesse à la puissance, la constance à la compromission, la dignité à la dépendance. C’est là le sens profond de la diplomatie tunisienne telle qu’elle se redéfinit aujourd’hui : une diplomatie de l’être, enracinée dans la conscience nationale, ouverte sur le monde, fidèle à l’éthique et à la souveraineté.

 

ARP - Assemblée des représentants du peuple Kais Saied ministère des Affaires étrangères - Tunisie Présidence de la République

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