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Accueil » Quand l’ordre urbain devient pouvoir : propreté, autorité et souveraineté
NATION samedi, 29 novembre, 2025,08:309 Mins Read

Quand l’ordre urbain devient pouvoir : propreté, autorité et souveraineté

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Par Mondher AFI

La rencontre du 25 novembre 2025 entre le Président Kaïs Saïed et le ministre de l’Intérieur, consacrée à la gestion des déchets, dépasse le registre administratif pour révéler une vulnérabilité structurelle de l’État tunisien. Dans un contexte post-révolution marqué par des transitions successives et une société civile plus exigeante, la maîtrise des espaces publics devient un indicateur décisif de souveraineté.

 

Chaque tas d’ordures non collecté, chaque décharge sauvage qui s’installe, constitue une preuve tangible d’une gouvernance défaillante et d’une incapacité à protéger le bien commun. Ces dysfonctionnements envoient un signal clair : lorsque l’État échoue à gérer les fonctions élémentaires de la vie collective, sa légitimité s’érode.

Dans la Tunisie contemporaine, les espaces urbains, trottoirs, places publiques, ronds-points ou marchés, ne se réduisent plus à leur fonction traditionnelle de circulation ou de commerce. Ils sont devenus des révélateurs directs de l’état du pouvoir et de la qualité de la gouvernance. Chaque sac plastique abandonné, chaque amas de gravats ou de déchets ménagers n’est plus un simple problème environnemental, il incarne un signal politique tangible, une manifestation visible de l’absence d’autorité effective, de l’affaiblissement des structures administratives et de la rupture progressive du lien entre l’État et la société. La ville dégradée se transforme ainsi en un témoin silencieux mais impitoyable des limites institutionnelles, exposant aux yeux de tous l’incapacité de l’État à exercer ses fonctions fondamentales.

Le Président Kaïs Saïed perçoit cette dimension avec une clarté stratégique que peu de dirigeants parviennent à appréhender. Pour lui, l’ordre urbain n’est pas seulement une compétence municipale, mais un reflet direct de la présence de l’État. Dans sa logique, la propreté des rues n’est pas un objectif secondaire, un simple souci esthétique ou technique, elle constitue un instrument de légitimité politique et de souveraineté tangible. Chaque rue entretenue, chaque espace public libéré des déchets devient une démonstration concrète de la capacité de l’État à intervenir dans le quotidien des citoyens. Inversement, chaque détritus non collecté ou chaque décharge sauvage représente un échec visible, un déficit de souveraineté et une fragilisation de l’autorité centrale.

Cette approche révèle une vision profondément pragmatique et symbolique du pouvoir. Kaïs Saïed ne se contente pas d’affirmer que la loi doit être respectée, il illustre que la loi se mesure dans la matérialité de l’action quotidienne. La propreté devient un langage politique : elle traduit la force ou la faiblesse de l’État et elle permet aux citoyens de lire la gouvernance non à travers des discours abstraits ou des rapports statistiques, mais dans l’expérience concrète de la vie urbaine. Dans cette perspective, chaque geste de nettoyage, chaque camion en circulation, chaque collecte régulière sont perçus comme un acte de souveraineté et de réaffirmation de l’État sur le territoire.

La ville comme miroir des fractures étatiques

Le raisonnement présidentiel s’inscrit également dans une dimension sociologique et symbolique profonde. La ville n’est pas un simple ensemble de bâtiments et de voies de circulation, elle est le lieu où se construisent et se reflètent les relations entre l’État et la société. La dégradation urbaine révèle non seulement des lacunes matérielles, mais aussi un déficit de gouvernance, un relâchement du contrôle et une perte de confiance du citoyen. En ce sens, Kaïs Saïed traite la propreté comme un véritable baromètre de la santé institutionnelle, un outil capable de mesurer à la fois la puissance de l’État et la cohésion sociale.

La spécificité de sa démarche réside dans le fait qu’il ne considère pas le nettoyage comme une fin en soi. Pour lui, il s’agit d’une politique de présence, d’une stratégie où la matérialité de l’action traduit une idéologie, celle d’un État qui se montre capable, visible et responsable. Dans un pays marqué par des décennies de fragmentation institutionnelle, de corruption et de centralisation inefficace, cette approche combine pragmatisme administratif et dimension symbolique, démontrant que la souveraineté ne peut se réduire à un discours politique : elle s’incarne dans la perception immédiate du citoyen, dans son interaction quotidienne avec son environnement urbain.

En renforçant la visibilité de l’État à travers des actions concrètes sur le terrain, Kaïs Saïed propose une lecture innovante du pouvoir : la légitimité ne se décrète pas, elle se voit et se vit. Chaque déchet ramassé est une victoire sur le désordre, chaque espace public sécurisé et nettoyé devient une preuve tangible de l’efficacité de l’action étatique. Cette vision met en lumière une compréhension fine de la dynamique entre contrôle politique, perception sociale et ordre matériel, où la propreté ne se limite pas à la sphère environnementale mais devient un instrument stratégique de reconquête de l’autorité et de restauration de la confiance publique.

Ainsi, sous l’angle de Kaïs Saïed, la ville propre n’est pas un simple embellissement : elle est une manifestation de l’État central fort, capable de structurer la société, de protéger les citoyens et de neutraliser les réseaux informels qui prospèrent dans les espaces laissés à l’abandon. C’est dans cette articulation entre action concrète, symbole politique et souveraineté visible que réside la singularité de sa démarche : il fait de la propreté urbaine un instrument de légitimité, un outil stratégique et une méthode de rétablissement du lien fondamental entre l’État et la société.

La propreté comme souveraineté incarnée

La Tunisie d’aujourd’hui se trouve à un moment où la confrontation avec le réel impose de nouvelles exigences. Kaïs Saïed, en inscrivant la propreté dans l’agenda de l’État, démontre une lecture globale du pouvoir, où l’action politique se mesure moins dans les promesses ou les discours idéologiques que dans la capacité à transformer les espaces publics en marqueurs de crédibilité et de souveraineté. Son approche combine la rigueur administrative, la vigilance stratégique et la conscience des implications sociales : nettoyer les rues n’est pas seulement un acte technique, c’est un acte politique, un instrument de légitimation et un outil de mobilisation de la société autour de l’État.

Chaque initiative de collecte, chaque plan de gestion des déchets, chaque contrôle sur les circuits informels devient une manière de rétablir l’autorité dans un espace où l’absence de règles a longtemps favorisé le chaos et la résignation. Cette stratégie reflète une lecture lucide de la situation tunisienne : la souveraineté de l’État ne se limite pas à l’exercice formel du pouvoir mais s’exprime dans sa capacité à garantir un cadre tangible, sécurisé et digne pour la vie quotidienne. La propreté, dans cette optique, devient un indicateur primordial de l’efficacité gouvernementale et de la santé institutionnelle.

La vision du Président repose sur une compréhension fine de l’interdépendance entre état, société et territoire. La propreté urbaine n’est pas un simple enjeu administratif, elle constitue un mécanisme de contrôle social et un révélateur des rapports de force entre l’autorité étatique et les acteurs informels qui prospèrent dans le vide institutionnel. La politique de Kaïs Saïed consiste à transformer chaque action visible dans l’espace public en un acte de souveraineté, capable de produire des effets symboliques et pratiques sur les plans social et politique.

En définitive, sa démarche illustre une approche innovante du pouvoir où la légitimité de l’État se mesure dans la matérialité de ses interventions et dans l’expérience perceptible des citoyens. La propreté urbaine devient ainsi un outil de gouvernance, un instrument stratégique et un vecteur de rétablissement de la confiance populaire, démontrant qu’une politique concrète et visible peut transformer le rapport entre l’État et la société et restaurer la souveraineté dans un contexte de fragilité institutionnelle persistante.

L’espace urbain, miroir de la légitimité et de la souveraineté

Dans la Tunisie contemporaine, les rues, places et marchés sont devenus des miroirs de l’État. Chaque déchet abandonné traduit l’absence d’autorité, l’effritement des structures administratives et la rupture du lien entre la population et le pouvoir. Kaïs Saïed a compris que l’ordre urbain n’est pas seulement une compétence municipale, mais un indicateur de la présence de l’État et de sa légitimité. Gouverner le quotidien, par la propreté et l’entretien des espaces publics, constitue pour lui une stratégie concrète de visibilité politique et de reconstruction de l’autorité. Chaque opération de nettoyage devient un acte à la fois administratif et symbolique, démontrant la capacité de l’État à intervenir, à protéger les citoyens et à rétablir l’ordre.

Cette approche prend en compte les faiblesses structurelles des municipalités, souvent sous-financées et manquant de moyens techniques. La recentralisation pratique proposée par le Président combine supervision étatique et responsabilité locale, afin de garantir que la loi ne reste pas abstraite mais se traduise dans le quotidien des citoyens. Derrière les déchets, se cachent des réseaux d’intérêts économiques parallèles et des marchés opaques qui fragilisent la gouvernance. La lutte contre ces pratiques illégales, intégrée à la gestion urbaine, illustre la vision stratégique de Kaïs Saïed : restaurer la souveraineté de l’État tout en assurant sécurité, santé publique et ordre social.

Mobilisation citoyenne et espoir d’un État visible et efficace

L’élection de 2019 a révélé une nouvelle maturité citoyenne, portée par l’exigence d’un pouvoir capable d’agir sur le réel, loin des promesses abstraites et des réformes inachevées. Dans cette dynamique, la propreté publique et la supervision des municipalités ne relèvent plus de simples compétences locales, elles deviennent des instruments de légitimité, des preuves de l’efficacité d’un État qui cherche à renouer avec sa profondeur sociale. La responsabilisation des agents publics, la centralité de la loi appliquée et la visibilité des actions sur le terrain traduisent une philosophie de gouvernance où chaque geste concret dans l’espace urbain acquiert une valeur politique, presque fondatrice.

Pourtant, cette orientation ne peut se déployer sans une mobilisation collective. L’État ne reconquiert pas les rues seulement, il avance avec les citoyens, avec les institutions locales, avec les forces vives qui donnent sens à l’espace public. Chaque rue nettoyée devient alors plus qu’un acte d’entretien, elle se transforme en signe de renaissance, en marqueur de discipline et en preuve d’un ordre retrouvé. Dans cette lecture, l’espace urbain devient un lieu de réconciliation entre l’autorité et la société, un terrain où se tissent de nouveau les liens de confiance.

En érigeant la propreté en priorité nationale, l’action publique dessine un modèle d’État visible, présent et souverain, capable de consolider la cohésion sociale et de projeter une vision d’avenir où l’environnement quotidien n’est plus un abandon, mais un levier de dignité, de sécurité et de modernité pour l’ensemble du pays.

 

Kais Saied ministère de l'Intérieur - Tunisie Présidence de la République

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