Après le tsunami de l’Hexagone qu’elle a vécu, avant-hier, c’est à l’ouragan de Varsovie que notre sélection féminine sera exposée, cet après-midi (15h30). Celle-ci, impitoyablement desservie par les caprices et les aléas de dame nature, pardon du tirage au sort, pourra-t-elle se relever de son KO essuyé il y a 48 heures devant la France ? Ou alors, les séquelles s’avèreront-elles inguérissables ?
Garder le moral intact
L’ouragan de Varsovie, disions-nous. Et c’est vrai, dans la mesure où la Pologne occupe, ces dernières années, la cinquième loge du classement mondial et constitue donc la plus rude concurrence aux reines françaises et norvégiennes au règne universel inébranlable. Composée de joueuses dont la majorité évolue dans les championnats professionnels huppés du Vieux continent, l’équipe polonaise est surtout connue pour son extraordinaire puissance physique. Suffisant pour susciter notre inquiétude quant à une autre raclée à subir par le Sept national et aux répercussions morales difficilement supportables. Moral, le mot est lâché, qui signifie clairement que c’est à ce niveau que se joueront les chances de qualification de la Tunisie au second tour.
En pensant à la Chine
En effet, il suffirait de battre la Chine, mardi prochain, pour accéder à ce tour. C’est pourquoi, selon les nouvelles nous parvenant de Rotterdam, le deuil n’a pas été décrété dans nos vestiaires après la pourtant très lourde défaite d’avant-hier. Comme s’il s’agissait d’une séance d’entraînement routinière. C’est pourquoi aussi, nous sommes persuadés qu’on ne ferait pas un drame d’une éventuelle mais très probable défaite, cet après-midi. Et, tout en pensant aux Chinoises, les staffs technique et médical doivent aussi, tout à l’heure, penser à deux mesures préventives : épargner les joueuses de base pour être à l’abri des blessures, d’un côté, et panser les bobos de Sondes Hachana, Marwa Dhaouadi et Fadwa Aouij, de l’autre.
Bon vent, les filles.
Mohsen ZRIBI
