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Accueil » Ce que la biologie révèle, les physiocrates l’avaient murmuré
tribunes mardi, 2 décembre, 2025,09:037 Mins Read

Ce que la biologie révèle, les physiocrates l’avaient murmuré

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Par Jamel BENJEMIA

Il faudra bien, tôt ou tard, rendre justice au courant physiocrate, à cette intuition fondatrice que l’économie moderne n’a cessé de trahir : la richesse n’est pas comptable, elle est vivante ; la prospérité n’est pas mécanique, elle est organique ; l’équilibre n’est pas un instant, mais une respiration. Quesnay, médecin de formation, avait dessiné un monde fait de sève et de flux, un monde où les échanges circulent comme le sang dans les veines, où la terre parle, où la société pulse. L’économie, en s’éloignant de cette lumière première, s’est réfugiée dans le confort froid des équations rectilignes, des identités figées, des modèles qui ne vibrent plus, comme si la vie pouvait se figer en colonnes immobiles.
À qui prend le temps de regarder nos sociétés sans filtre, le contresens apparaît aussitôt : elles se contractent, s’étirent, frissonnent, hésitent ; elles suivent leurs humeurs comme un être suit ses saisons. Ce que nous appelons «conjoncture» n’est souvent qu’une variation de température, un changement de lumière, une coulée de sang ralentie ou accélérée dans le corps social.
Depuis le Tableau économique, nous avons laissé s’éloigner la vérité durable : une économie qui respire doit penser comme la nature, non comme un engrenage. Ce texte suit ce fil rompu, ce souffle que les physiocrates avaient aperçu avant que la modernité ne l’ensevelisse.

Comprendre le métabolisme

Dans la nature, tout commence par un mouvement : nutriments, impulsions, énergie, souffle. Quand la circulation se rompt, le vivant s’étiole. L’économie n’échappe pas à cette loi silencieuse : la monnaie n’est pas un concept, mais un sang collectif ; elle irrigue le corps social, porte ses forces, ses peurs, ses désirs.
Ainsi, le «Quantitative Easing» n’est pas une simple opération technique, mais un traitement d’urgence contre l’arrêt cardiaque : une perfusion massive comparable aux médicaments qui contiennent l’hypertension, dilatent les artères, préviennent l’orage, maintiennent la pression vitale.
On ne retire pas brusquement une telle thérapie sans risquer l’effondrement. Une économie habituée à l’abondance monétaire exige un sevrage doux, un atterrissage prudentiel, une décrue graduée, presque un sevrage compassionnel où l’on surveille chaque battement de ce cœur collectif.
Car ce n’est jamais un mécanisme que l’on interrompt : c’est un organisme que l’on accompagne, un souffle que l’on régule. Les physiocrates l’avaient compris : la richesse ne naît pas des accumulations mortes, mais du flux qui anime les vivants. Le Tableau de Quesnay n’était pas un schéma, c’était une carte sanguine de la société.
Un système se comprend par ce qu’il fait circuler. Quand la peur surgit, la monnaie reflue comme le sang devant la blessure ; quand la confiance revient, elle irrigue les tissus desséchés. L’économie se croit abstraite, elle demeure organique.

La survie par la transformation

Dans le règne du vivant, aucune structure rigide ne survit. La force brute n’est jamais la mieux armée ; seules la souplesse, l’adaptabilité et la capacité à se réinventer permettent de durer. Une espèce qui refuse de se transformer se condamne, comme ces créatures préhistoriques incapables de comprendre que le climat changeait autour d’elles.
Les physiocrates avaient senti cette sagesse. En observant le sol comme un organisme et les cycles agricoles comme un calendrier des métamorphoses, ils savaient que la prospérité est mouvante, jamais garantie, toujours suspendue à la plasticité des comportements et à l’humilité devant les saisons.
L’économie moderne s’est abritée derrière l’illusion de la permanence : croissance infinie, consommation sans limite, innovation omnipotente, comme si la nature n’avait jamais imposé ses bornes. Elle a traité la rareté comme une anomalie, l’imprévu comme un scandale, alors que la biologie en fait des signaux, parfois même des aiguillages de survie.
La survie économique n’est jamais affaire de recettes, elle est affaire de mutations. Elle dépend de la capacité à absorber l’inédit, à transformer le modèle, à écouter le réel plutôt que les axiomes. Une économie figée n’est pas stable : elle s’achemine vers la fossilisation, telle une vieille vie arrêtée dans son élan et saisie pour toujours dans la pierre.

L’interdépendance comme loi suprême

Dans la nature, la solitude est un fantasme. La vie ne prospère qu’en réseau : symbioses, coopérations, rivalités régulées, circulations invisibles. Une forêt n’existe que parce que les arbres partagent entre eux l’eau, les sucres, les oligo-éléments et les signaux. Un sol fertile repose sur des milliers d’alliances microscopiques ; un lac respire grâce à l’équilibre fragile entre prédation et renaissance.
L’économie, pourtant, persiste à glorifier l’individu isolé, souverain, autonome, être théorique qui ne vit nulle part. Les physiocrates voyaient la société comme un écosystème vivant : chaque métier, chaque territoire, chaque classe sociale participe d’un tissu dont la solidité dépend de la cohésion du tout.
Lorsque les biens communs se dégradent, lorsque la confiance se retire, l’ensemble vacille. Comme une espèce qui voit sa niche écologique se réduire, une nation qui abîme son milieu finit par s’abîmer elle-même. La biologie impose sa sentence : un système qui se nourrit de la destruction de son environnement se condamne.
Une économie durable doit ressembler à une forêt : diverse, polyphonique, solidaire, tissée de dépendances réciproques, nourrie autant par les failles que par les forces. L’échange n’est pas un duel : il est une pollinisation, une circulation lente de fertilité d’un être à l’autre.

L’art de plier pour ne pas rompre

La résilience est la poésie secrète du vivant : la faculté de plier sans rompre, de souffrir sans mourir, de renaître sans renier l’essentiel. Une cellule se répare. Une forêt ravagée refleurit. Une espèce acculée réinvente ses gestes.
Les physiocrates connaissaient cette sagesse de la terre : ils savaient que la stabilité parfaite n’existe pas, que chaque cycle porte sa sécheresse, son excès, son reflux. Ils voyaient dans les crises des respirations profondes, non des ruptures, des phases où le système, bousculé, cherche une manière de tenir debout.
L’économie moderne, fascinée par la rigidité, confond robustesse et raideur. Elle durcit les taux comme on tend un ligament, impose des contrats budgétaires comme on impose un corset à un corps vivant. Mais ce qui ne plie pas casse ; ce qui reste uniforme s’épuise ; ce qui se concentre sans partage finit par se nécroser.
La résilience exige de la diversité, du jeu, des espaces de respiration, tout ce que les technostructures refusent souvent d’accorder. Un système économique ne survit pas parce qu’il résiste au choc : il survit parce qu’il sait le transformer. L’élan vital est toujours flexible.

Du mécanisme à l’organisme

Revenir à la biologie, c’est revenir au réel. Revenir aux physiocrates, c’est revenir à la lucidité. Quesnay avait dessiné un organisme, la modernité l’a transformé en machine. Nous payons aujourd’hui le prix de cette mutilation : crises récurrentes, dérèglements profonds, épuisement des ressources, illusions comptables qui tiennent lieu de boussole et masquent la dégradation des tissus vivants.
La biologie enseigne une évidence : tout ce qui vit respire, souffre, s’adapte, dépend, renaît. L’économie du futur devra abandonner ses équations mortes pour leur préférer des équations vivantes, renoncer aux identités figées pour épouser les processus, quitter la linéarité pour la plasticité.
Elle devra comprendre que la monnaie est un sang, que la confiance est un organe, que les crises sont des fièvres, que les institutions sont des tissus, que les comportements sont des réflexes, que les échanges sont des symbioses. Lorsque l’économie cessera d’emprunter les gestes de la mécanique pour assumer sa nature organique, elle retrouvera le souffle profond du vivant, et le monde pourra peut-être recommencer à s’équilibrer sans se briser.
Ce jour-là, l’intuition physiocrate, si longtemps méprisée, apparaîtra non comme une curiosité historique, mais comme la prophétie accomplie d’une science enfin réconciliée avec la vie.

 

biologie économie Tribune - Le Temps news

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