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Accueil » La Révolution tunisienne à l’épreuve du temps : souveraineté, légitimité populaire et recomposition de l’ordre mondial
17 décembre - Sidi Bouzid
NATION vendredi, 19 décembre, 2025,10:359 Mins Read

La Révolution tunisienne à l’épreuve du temps : souveraineté, légitimité populaire et recomposition de l’ordre mondial

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Par Mondher AFI

Quinze ans après le 17 décembre 2010, la Révolution tunisienne demeure un objet de débat intellectuel, politique et mémoriel intense. Loin d’être un épisode clos de l’histoire nationale, elle continue de produire ses effets, ses tensions et ses interrogations. 

Dans ce contexte, la lecture proposée par le Président de la République, Kaïs Saïed, se distingue par sa profondeur analytique et par sa volonté de replacer la Révolution dans une perspective historique longue, affranchie des lectures émotionnelles, partisanes ou strictement événementielles.

La consécration officielle du 17 décembre comme date fondatrice de la Révolution ne constitue pas une simple requalification symbolique. Elle s’inscrit dans une démarche intellectuelle structurée visant à restituer au processus révolutionnaire sa logique originelle, sociale et populaire et à l’inscrire dans les mutations profondes que connaît aujourd’hui l’ordre international.

Dans la lecture présidentielle, le 17 décembre 2010 excède largement la fonction d’un simple repère chronologique pour s’imposer comme un moment de rupture anthropologique et politique décisif. Il marque l’irruption du peuple réel, longtemps tenu à l’écart des récits officiels et des mécanismes de décision, dans l’histoire en train de se faire. La parole révolutionnaire ne procède ni des institutions établies ni des élites politiques et économiques, mais des profondeurs sociales et territoriales où se sont accumulées, durant des décennies, les formes multiples de l’injustice, de l’exclusion et de la relégation. Cette lecture, fondée sur une approche sociologique rigoureuse, rappelle une constante historique : les révolutions authentiques ne naissent que rarement au cœur des centres de pouvoir, elles émergent des marges oubliées, là où l’effacement progressif de l’État a nourri un sentiment durable d’abandon et de dépossession.

17 décembre 2010 : origine sociale et légitimité historique

À travers cette relecture, la vision présidentielle restitue à la Révolution tunisienne sa densité humaine et morale. Le 17 décembre apparaît moins comme un slogan politique que comme un cri social, une révolte contre un modèle de développement profondément inégalitaire, incapable de garantir aux citoyens les conditions élémentaires de la dignité. La Révolution se présente ainsi comme l’expression d’une souffrance collective transformée en exigence de reconnaissance et de justice. C’est précisément cette dimension que la lecture présidentielle s’attache à préserver face aux tentatives récurrentes de réduire la Révolution à un simple épisode institutionnel ou à une séquence de recomposition du pouvoir.

La centralité accordée au 14 janvier 2011, bien que compréhensible au regard de sa portée symbolique et médiatique, tend à enfermer la Révolution dans une lecture verticale, centrée sur la chute du sommet de l’État. Une telle approche occulte les causes structurelles du soulèvement et entretient l’illusion selon laquelle la disparition d’un régime suffirait à produire, mécaniquement, la justice sociale, la refondation économique et la restitution effective de la souveraineté populaire. Rappeler que ces transformations relèvent de processus longs et complexes constitue un exercice de lucidité analytique.

La cohérence de cette vision réside enfin dans sa capacité à dépasser la célébration rituelle comme la nostalgie stérile, pour interroger les conditions réelles d’achèvement du projet révolutionnaire. En replaçant le 17 décembre au cœur du récit national, il ne s’agit pas de réécrire l’histoire, mais d’en révéler la logique profonde, celle d’une nécessité historique dont la légitimité se mesure à la fidélité aux aspirations fondatrices du peuple : la dignité, la justice et la souveraineté sur son destin collectif.

Transition politique inachevée et critique rationnelle du modèle post-2011

L’une des contributions intellectuelles les plus significatives de la vision portée par le Président Kaïs Saïed réside dans la distinction claire et rigoureusement argumentée entre la transition politique et l’accomplissement réel du projet révolutionnaire. Cette distinction, qui a suscité de nombreuses critiques dans le débat public, trouve pourtant un ancrage solide dans les travaux comparatifs consacrés aux transitions démocratiques. La science politique démontre en effet que la libéralisation institutionnelle, lorsqu’elle demeure cantonnée aux mécanismes électoraux et aux équilibres formels du pouvoir, peut conduire à une continuité déguisée des rapports de domination économique et sociale plutôt qu’à leur dépassement.

L’expérience tunisienne post-2011 illustre pleinement cette problématique. Malgré une production normative abondante, marquée par des réformes constitutionnelles, électorales et institutionnelles successives, les fondements structurels de la crise sociale sont demeurés largement intacts. L’instabilité gouvernementale chronique, la fragmentation partisane et la personnalisation des conflits politiques ont affaibli la capacité de l’État à concevoir et à mettre en œuvre des politiques publiques cohérentes et durables. Parallèlement, les indicateurs socio-économiques n’ont connu aucune amélioration substantielle : le chômage structurel, en particulier chez les jeunes diplômés, les inégalités régionales persistantes et l’endettement massif de l’État ont nourri un profond sentiment de désillusion collective.

C’est précisément face à ce constat que s’inscrit le discours du Président Kaïs Saïed. Loin de nier l’expérience transitionnelle ou de minimiser les acquis en matière de libertés publiques, sa lecture se veut critique et fondée sur des données empiriques. Elle interroge la capacité réelle du modèle post-2011 à répondre aux aspirations originelles de la Révolution : la dignité, la justice sociale et la souveraineté populaire. En ce sens, la remise en question du modèle de gouvernance issu de cette période ne relève pas d’un rejet idéologique, mais d’une exigence de cohérence entre les principes proclamés et leurs traductions concrètes dans la vie des citoyens.

Liberté, souveraineté et Révolution dans un monde en recomposition

Un autre pilier fondamental de la vision présidentielle concerne la redéfinition du concept de liberté dans son articulation avec la justice sociale et la souveraineté nationale. Kaïs Saïed s’éloigne d’une conception strictement procédurale de la démocratie, centrée sur l’alternance électorale et les libertés formelles, pour défendre une approche substantielle qui intègre pleinement les droits économiques et sociaux. Cette conception s’inscrit dans une tradition républicaine selon laquelle la liberté n’est pas un absolu abstrait, mais une condition concrète d’existence, indissociable de l’accès au travail, à la santé, à l’éducation et à une vie digne.

Les critiques adressées à cette approche, souvent formulées au nom de la défense des libertés individuelles, tendent à ignorer cette profondeur conceptuelle. Une analyse rigoureuse impose de distinguer entre la liberté d’expression en tant que droit fondamental et son instrumentalisation à des fins de désinformation, de polarisation extrême ou de préservation de rapports de domination anciens. La vision présidentielle ne remet pas en cause le principe même de la liberté, elle cherche à l’inscrire dans un cadre de responsabilité collective, où les droits individuels s’articulent avec l’intérêt général et la cohésion sociale.

Cette relecture de la Révolution tunisienne s’inscrit également dans un contexte international marqué par des transformations géopolitiques profondes. La remise en cause du modèle néolibéral, la fragilisation des institutions financières internationales, la pandémie de Covid-19, les conflits armés majeurs et les tensions sur les chaînes d’approvisionnement ont mis en évidence la vulnérabilité structurelle des États dépendants économiquement. Dans ce contexte, le retour de la question de la souveraineté nationale s’impose comme une nécessité stratégique plutôt que comme un choix idéologique.

L’insistance du Président Kaïs Saïed sur la souveraineté alimentaire, économique et décisionnelle apparaît ainsi comme une réponse rationnelle aux contraintes du système international contemporain. La Révolution, dans cette perspective, ne peut être dissociée de la capacité effective de l’État à définir ses politiques publiques en fonction de ses priorités nationales, sans subir des injonctions extérieures contraires à l’intérêt collectif. 

Démocratie de proximité et recomposition de la souveraineté populaire

La remise en question du système de représentation instauré après 2011 constitue un élément central de la vision présidentielle, tant par la rigueur de son diagnostic que par la portée stratégique de ses implications. Cette critique ne relève ni d’un jugement circonstanciel ni d’une posture idéologique, mais s’inscrit dans une analyse fondée sur les acquis de la science politique contemporaine. Elle met en évidence une rupture progressive entre les citoyens et ceux qui étaient censés les représenter. Cette distance s’est traduite par une érosion durable de la confiance, un affaiblissement du rôle structurant des partis politiques et une concentration croissante du pouvoir décisionnel entre des cercles restreints, souvent éloignés des réalités sociales et territoriales. La crise de médiation qui en a résulté a progressivement vidé la représentation de sa substance, réduisant l’acte électoral à un rituel formel dont l’impact concret sur le quotidien des citoyens demeure limité et peu perceptible.

C’est précisément dans ce contexte de désenchantement démocratique que s’inscrit le projet d’une démocratie articulée autour des niveaux local et régional, pensée comme une réponse rationnelle à l’épuisement du modèle représentatif classique. Loin de constituer un rejet de la démocratie, cette orientation traduit la volonté de la refonder sur des bases plus organiques et inclusives. L’objectif est de déplacer le centre de décision vers les territoires, là où s’expriment concrètement les besoins, attentes et priorités des citoyens. En rétablissant un lien direct entre la volonté populaire et l’action publique, cette conception redonne à la souveraineté du peuple un sens tangible, non plus comme principe abstrait, mais comme pratique quotidienne et effective.

La lecture de la Révolution tunisienne qui s’inscrit dans cette perspective se distingue par sa cohérence intellectuelle et par son refus des simplifications. Elle se situe à distance des commémorations ritualisées, souvent vidées de portée critique, et des jugements rapides qui réduisent la Révolution à ses seuls échecs. Elle invite à un examen lucide du processus révolutionnaire, en mettant en lumière les écarts persistants entre les aspirations fondatrices : dignité, justice sociale et souveraineté, et les configurations institutionnelles qui se sont imposées après 2011. La Révolution y est appréhendée comme un chantier inachevé, appelant des réajustements profonds et des corrections structurelles, plutôt qu’un abandon ou un renoncement.

Dans ce cadre, le 17 décembre ne s’oppose ni à une date ni à une mémoire alternative. Il s’affirme comme le rappel d’un engagement fondateur : construire un État juste, souverain et orienté vers la dignité humaine. Cette relecture prend un sens particulier dans un contexte international marqué par de profondes recompositions géopolitiques et par le retour de la souveraineté au centre des choix stratégiques des États. 

Au terme de cette réflexion, la vision présidentielle se présente comme un projet de réconciliation : réconciliation entre la Révolution et l’État, entre la liberté politique et la justice sociale, entre l’exigence démocratique et la souveraineté nationale. Elle affirme qu’une Tunisie forte se construit par la justice, la souveraineté des choix et la fidélité à ses citoyens, tout en appelant à une refondation lucide et responsable de l’action publique, fondée sur la centralité de la volonté populaire et sur une vision rationnelle et durable de l’État.

 

17 décembre souveraineté

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