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Accueil » La justice sociale comme architecture du développement : la vision tunisienne à l’épreuve de la coopération arabe
NATION samedi, 20 décembre, 2025,10:309 Mins Read

La justice sociale comme architecture du développement : la vision tunisienne à l’épreuve de la coopération arabe

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Par Mondher AFI

Le développement social, tel que l’ont pensé les sciences sociales, ne peut être réduit à une lecture strictement économique. Issu des mutations de la révolution industrielle puis enrichi par les transformations contemporaines, il renvoie à un processus global visant l’amélioration durable des conditions de vie, la réduction des inégalités et le renforcement de la cohésion sociale.

 La sociologie a constamment rappelé que la croissance économique ne constitue pas une fin en soi, mais un moyen au service de la justice sociale et de la dignité humaine.

C’est dans cette perspective que s’inscrit la participation de la Tunisie au congrès arabe international de haut niveau sur la mise en œuvre de la Déclaration de Doha, tenu à Amman du 15 au 18 décembre 2025, dans le cadre de la quarante-cinquième session du Conseil des ministres arabes des Affaires sociales. Ce rendez-vous traduit une prise de conscience collective de l’urgence des enjeux d’inclusion sociale, de travail décent et de lutte contre la pauvreté structurelle.

Représentée par le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, mandaté par le Président Kaïs Saïed, la Tunisie a affirmé une orientation claire en faveur de réformes sociales structurelles. En présidant la session dédiée aux orientations arabes de mise en œuvre de la Déclaration de Doha, le ministre a rappelé les engagements tunisiens en matière de travail décent, de lutte contre la précarité de l’emploi et de renforcement de la protection sociale, notamment au profit des femmes rurales.

 La politique sociale tunisienne contemporaine ne saurait être appréhendée de manière isolée ni à travers une lecture fragmentaire des réformes sectorielles. Elle s’inscrit dans une vision d’ensemble, structurée et cohérente, portée par le Président Kaïs Saïed, fondée sur une conception exigeante de l’État social et sur une analyse rationnelle des déséquilibres structurels qui ont marqué l’évolution économique et sociale de la Tunisie au cours des dernières décennies.

Cette vision repose sur un postulat central, à la fois politique et sociologique : la justice sociale ne constitue pas l’aboutissement mécanique du développement économique, mais en représente la condition préalable et fondatrice. Autrement dit, ni la stabilité politique, ni la cohésion sociale, ni la durabilité du développement ne peuvent être garanties sans l’existence d’un socle solide de droits sociaux, d’une redistribution équitable des richesses et d’une reconnaissance effective de la dignité humaine comme principe structurant de l’action publique.

En rupture nette avec les paradigmes néolibéraux dominants, qui ont longtemps privilégié la flexibilisation du marché du travail et la réduction du rôle de l’État social, l’approche présidentielle tunisienne s’appuie sur une lecture à la fois juridique, sociale et morale du développement. Elle remet en cause l’idée selon laquelle la précarisation de l’emploi constituerait un passage obligé vers la compétitivité économique, et affirme, au contraire, que l’insécurité sociale représente un facteur majeur d’instabilité économique, politique et institutionnelle.

Dans cette perspective, le travail n’est plus appréhendé comme une simple marchandise soumise aux seules fluctuations du marché, mais comme un droit fondamental structurant l’identité sociale des individus et leur rapport à la citoyenneté. De la même manière, la protection sociale n’est pas conçue comme une charge pesant sur les finances publiques, mais comme un investissement sociétal stratégique, indispensable à la prévention des fractures sociales et à la consolidation durable du lien de confiance entre l’État et les citoyens.

 Rationalité sociale et refondation de l’État

Les réformes engagées par la Tunisie dans le domaine du marché du travail s’inscrivent pleinement dans cette logique de refondation. L’encadrement plus rigoureux des contrats de travail, la limitation du recours abusif aux contrats à durée déterminée et l’abolition progressive des formes de travail précaire traduisent une volonté politique claire : restaurer la valeur sociale du travail et mettre fin à sa banalisation juridique et économique.

D’un point de vue sociologique, ces réformes répondent à des enjeux profonds liés aux transformations contemporaines des sociétés. La précarité de l’emploi ne génère pas uniquement de l’instabilité économique, elle produit également de l’insécurité sociale, fragilise les trajectoires professionnelles et affaiblit le sentiment d’appartenance collective. À l’inverse, la stabilisation des relations de travail contribue à renforcer la cohésion sociale, à consolider les institutions et à restaurer la confiance dans les mécanismes de régulation publique.

La logique défendue par les autorités tunisiennes consiste ainsi à substituer à une approche fondée sur l’exploitation, l’incertitude et la flexibilité excessive une logique de reconnaissance, de droits et de sécurité juridique. Cette orientation s’inscrit pleinement dans les théories sociologiques de la reconnaissance, selon lesquelles la dignité au travail constitue un facteur déterminant de l’intégration sociale, de la participation citoyenne et de la stabilité démocratique.

En valorisant le travail décent comme pilier central du développement social, la vision portée par le Président Kaïs Saïed dépasse une lecture strictement économique de l’emploi. Elle affirme que la productivité durable, la paix sociale et la stabilité politique ne peuvent être atteintes sans des relations professionnelles équilibrées, fondées sur le respect, la protection des droits et la justice sociale.

Ainsi, loin de se limiter à une réforme technique du marché du travail, cette orientation traduit un choix de société explicite et assumé, celui d’un État qui assume pleinement sa responsabilité sociale et qui fait du travail un vecteur de dignité humaine, de stabilité collective et de développement humain durable.

 Inclusion sociale et travail décent : fondements d’un développement durable

L’exemple du système de protection sociale destiné aux femmes travaillant dans le secteur agricole constitue une illustration particulièrement révélatrice de l’approche structurelle adoptée par la Tunisie en matière de développement social. Longtemps reléguées à la périphérie des politiques publiques, ces femmes ont pourtant toujours occupé une place centrale dans l’économie réelle, en assurant une part essentielle de la production agricole tout en demeurant exposées à une forte vulnérabilité sociale et économique. Leur intégration progressive dans un dispositif de protection sociale ne relève donc pas d’une mesure ponctuelle ou symbolique, mais d’un choix stratégique visant à corriger une inégalité structurelle profondément enracinée.

D’un point de vue sociologique, cette politique marque un tournant majeur. Elle rompt avec une logique d’invisibilisation du travail féminin rural et reconnaît pleinement la contribution de ces femmes à la richesse collective. En garantissant l’accès à la couverture sociale, à la sécurité et à la reconnaissance juridique, l’État crée les conditions d’une autonomie économique réelle, laquelle constitue un levier fondamental d’émancipation sociale. Cette orientation rejoint les analyses contemporaines du développement inclusif, qui démontrent que l’autonomisation des femmes renforce la résilience des communautés rurales, améliore la transmission intergénérationnelle des ressources et favorise une croissance plus équilibrée.

Cette démarche s’inscrit de manière cohérente dans la vision portée par le Président Kaïs Saïed, fondée sur la centralité de la justice sociale et sur le refus d’un développement qui se construirait au prix de l’exclusion ou de la marginalisation. Elle traduit une rationalité politique claire : investir dans la protection des catégories historiquement vulnérables revient à consolider durablement le tissu social et à prévenir les déséquilibres futurs.

Par ailleurs, le lien étroit entre développement social et relations professionnelles, mis en évidence lors des rencontres bilatérales avec les responsables jordaniens et irakiens, relève d’une évidence sociologique souvent sous-estimée. Les relations professionnelles ne se limitent pas à des interactions techniques liées à la production, elles structurent en profondeur les rapports de pouvoir, influencent le bien-être psychologique des individus et conditionnent la stabilité des trajectoires professionnelles.

Un environnement de travail fondé sur le dialogue social, le respect mutuel et la sécurité juridique favorise non seulement l’efficacité économique, mais également la cohésion sociale. À l’inverse, la précarité et l’absence de cadres protecteurs génèrent de l’insécurité, de la défiance et des tensions sociales durables. C’est pourquoi la Tunisie insiste sur la nécessité de renforcer les mécanismes de concertation sociale et d’encadrer juridiquement les relations de travail.

Dans cette perspective, la vision du Président Kaïs Saïed apparaît comme une tentative rationnelle de réconcilier performance économique et justice sociale. En articulant inclusion des femmes rurales, travail décent et dialogue social.

Coopération arabe et avenir du développement social : rationalité collective et défi tunisien

Les échanges avec la Jordanie et l’Irak, lors des travaux d’Amman, ont confirmé une réalité désormais incontournable : aucun État ne peut, à lui seul, répondre efficacement aux défis sociaux contemporains. La montée des inégalités, la précarisation de l’emploi et la vulnérabilité accrue de certaines catégories sociales imposent des réponses concertées, fondées sur le partage d’expériences et la coordination des politiques publiques.

Dans ce cadre, l’échange de bonnes pratiques, notamment en matière d’inclusion des personnes en situation de handicap et de protection sociale ciblée, constitue un levier essentiel. Il permet d’éviter la répétition d’erreurs, d’optimiser l’utilisation des ressources publiques et de renforcer l’efficacité des dispositifs sociaux. D’un point de vue rationnel, la coopération régionale favorise une meilleure gouvernance sociale en réduisant les coûts d’expérimentation et en accélérant la diffusion de solutions éprouvées.

Cette approche coopérative s’inscrit pleinement dans la vision du Président Kaïs Saïed, qui conçoit la coopération arabe non comme un simple cadre diplomatique, mais comme un espace de solidarité concrète et de construction collective. Cette vision repose sur une lecture lucide des interdépendances régionales, où les fragilités sociales et les dynamiques de développement dépassent les frontières nationales. La coopération devient ainsi un instrument de rationalité politique au service de la stabilité et du progrès social.

L’expérience tunisienne, telle qu’elle s’est exprimée à Amman, illustre une conception cohérente et exigeante du développement social. Elle s’appuie sur une analyse sociologique attentive aux mécanismes d’exclusion, sur une volonté politique affirmée de renforcer l’État social et sur une vision présidentielle plaçant l’être humain au cœur de l’action publique. Cette approche privilégie les réformes structurelles fondées sur la justice sociale, le travail décent et l’inclusion effective.

Dans un contexte régional marqué par l’incertitude et les mutations profondes, la Tunisie propose ainsi un modèle fondé sur la rationalité, l’équité et la dignité. Sans prétendre à la perfection, ce modèle assume clairement ses choix, ceux d’un État social protecteur, convaincu que la stabilité durable repose sur la reconnaissance des droits et la valorisation du travail.

Le défi des années à venir est clair : consolider ces orientations, transformer les réformes en acquis durables et inscrire l’expérience tunisienne dans une coopération régionale active. C’est à cette condition que la Tunisie sociale pourra relever les défis de l’avenir et affirmer que le développement social constitue le socle de son projet de société.

diplomatie Tunisie ministère des Affaires étrangères - Tunisie

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