Une hausse de 6,27 % du nombre de décès dus aux accidents de la circulation a été enregistrée depuis le début de l’année jusqu’au 18 décembre en cours et ce, par rapport à la même période de l’année précédente.
Selon les derniers chiffres publiés par l’Observatoire national de la sécurité routière (ONSR) sur son site web, le jeudi 18 décembre courant, date du dernier bilan hebdomadaire, 11 accidents de la circulation ont été enregistrés, ayant causé 3 morts et 12 blessés.
D’après la même source, malgré la baisse de 9,37% du nombre d’accidents en 2025 (5 076 contre 5 601 en 2024), le nombre de décès a augmenté, atteignant 1 186 morts, contre 1 116 l’an dernier.
L’Observatoire a souligné que les motocyclistes, suivis des piétons, puis des véhicules légers, constituent les principales victimes parmi les tués sur les routes cette année.
L’ONSR a également indiqué que l’inattention et le manque de vigilance, l’excès de vitesse et le non-respect de la priorité demeurent les principales causes des accidents de la route.
Ainsi, l’inattention et le manque de vigilance ont provoqué 2 078 accidents, faisant 367 morts et 2 374 blessés, tandis que l’excès de vitesse a été à l’origine de 786 accidents, causant 311 décès et 1 177 blessés.
Quant au non-respect de la priorité, il a entraîné 431 accidents, faisant 37 morts et 592 blessés.
À noter que le directeur de la Police de la circulation au ministère de l’Intérieur, Sami Rachikou, avait déclaré récemment aux médias que des amendements au Code de la route ont été proposés en coordination avec le ministère des Transports et ont été approuvés par le Conseil des ministres. Le projet d’amendement sera prochainement soumis à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) pour examen et adoption.
Il a précisé que parmi les nouvelles mesures figure l’élargissement de la sanction de retrait du permis de conduire pour inclure plusieurs infractions graves, telles que le dépassement excessif de la vitesse, le non-respect des feux et panneaux d’arrêt, ainsi que la conduite sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants, outre l’activation du système de retrait de points et le constat automatique des infractions routières à l’aide de caméras et d’autres technologies.
Le ministère de l’Intérieur avait par ailleurs annoncé le lancement de l’utilisation de dispositifs “intelligents” pour mesurer le taux d’alcool dans le sang des conducteurs, avec l’application de sanctions immédiates en cas de dépassement des seuils légaux autorisés, en plus d’un projet d’acquisition d’appareils de dépistage de la consommation de drogues.
(D’après TAP)
