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Accueil » Inflation, fiscalité, spéculation : la classe moyenne, pilier fragilisé de la stabilité sociale
SOCIETE mardi, 23 décembre, 2025,09:285 Mins Read

Inflation, fiscalité, spéculation : la classe moyenne, pilier fragilisé de la stabilité sociale

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La classe moyenne, socle sur lequel s’est bâtie la société tunisienne depuis l’indépendance, continue à s’éroder inexorablement, accentuant le bouleversement de la pyramide sociale entamé au milieu des années 80 du siècle dernier avec la mise en œuvre du Plan d’ajustement structurel (PAS), qui a réorienté la politique économique vers une réduction du poids de l’État au profit du marché et du secteur privé.

Selon les dernières estimations du Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES), la classe moyenne est passée de 84% de la population en 1984 à 60% en 2010, et à environ 30% actuellement.

Le rétrécissement continu de cette catégorie socio-économique découle de plusieurs facteurs parfois concomitants et interdépendants. Il s’agit en premier lieu de l’inflation qui a atteint des sommets ces dernières années, en raison notamment d’une succession de plusieurs chocs endogènes et exogènes, tels que la pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine, les vagues de sécheresse prolongée ou encore la hausse des prix internationaux des produits énergétiques et des denrées alimentaires. Les dernières données de l’Institut national de la statistique (INS) montrent que l’inflation s’est stabilisée à 4,9% en novembre 2025, comparativement au mois précédent. La hausse des prix des produits alimentaires (5,8% en novembre, contre 5,6 en octobre) et du groupe «Logement, eau, gaz» (3,5% contre 3,4), a été compensée par la décélération des prix des services de restauration, cafés et hôtels (6,2% contre 7,5) et des meubles et articles de ménage (4,8% contre 4,9). L’augmentation en glissement annuel des prix des produits alimentaires s’explique principalement par l’augmentation des prix de la viande d’agneau (+18,5%), des légumes frais (+15,9%), des fruits frais (+11,5%), de la viande bovine (+10,4%) et des poissons frais (+10%). Les prix des huiles alimentaires ont cependant enregistré une baisse de 17,3%, sous l’effet du reflux des prix de l’huile d’olive dans un contexte de campagne record.

Pour les produits manufacturés, l’inflation a atteint 5%, portée par la hausse des prix des vêtements et chaussures (+9,2%) et des produits d’entretien courant du foyer (+5%).

Les services ont connu une hausse de 4% sur un an, provenant essentiellement des niveaux toujours élevés des prix des services de restauration, cafés et hôtels (+6,2%).

L’inflation ressentie, un concept qui correspond à la perception subjective de la hausse des prix par le consommateur qui ne retient que les hausses visibles relatives aux dépenses courantes auxquelles les ménages consacrent une part plus importante de leur budget (carburant, produits alimentaires, logements), reste ainsi élevée.

L’envolée du prix du coût du panier de la ménagère s’explique aussi par la spéculation commerciale et les pratiques monopolistiques auxquelles se livrent certains acteurs économiques, notamment dans le domaine de la distribution des produits alimentaires.

Les pratiques monopolistiques désignent les agissements d’une entreprise unique ou dominante sur un marché, visant à exercer un pouvoir exclusif de production ou de distribution, à limiter la concurrence et à contrôler ainsi les prix.

Une mobilité sociale descendante

La spéculation commerciale est, quant à elle, l’achat et la vente de biens, de marchandises dans le but de réaliser un profit rapide grâce aux fluctuations des prix du marché dans le temps. Le Président de la République, Kaïs Saïed, a évoqué ces pratiques lors d’une réunion du Conseil des ministres tenue en août dernier au Palais de Carthage, lorsqu’il a indiqué que «les anciennes approches en matière de circuits de distribution n’ont pas abouti à de bons résultats», tout en soulignant la nécessité d’adopter «une nouvelle approche qui doit mettre fin à la spéculation commerciale et aux situations de monopole».

L’érosion continue de la classe intermédiaire trouve également son origine dans la hausse de la pression fiscale, qui a contribué à côté de l’inflation à faire glisser la tranche inférieure et la tranche intermédiaire de la classe moyenne, qui regroupent principalement les employés dans les secteurs de l’industrie, du commerce et des services, les artisans, les petits agriculteurs ainsi qu’une grande partie de fonctionnaires, vers des classes sociales plus basses. Dans ce cadre, une enquête réalisée par l’Institut national de la consommation (INC) sur l’endettement des ménages a révélé qu’environ 1,8 million de familles tunisiennes vivent à crédit, et que 60% des Tunisiens sont systématiquement ou souvent débiteurs.

Le conseiller fiscal Anis Ben Saïd a estimé, en avril dernier, qu’une famille tunisienne de quatre ou cinq personnes a besoin d’environ 4 000 dinars par mois pour couvrir ses besoins de base tels que l’alimentation, l’habillement, les soins de santé et le transport, sans compter les frais liés à l’achat d’une maison ou d’une voiture, notant que la pression fiscale en Tunisie est parmi les plus élevées en Afrique et représente quasiment le double de la moyenne continentale qui est estimée à 16%.

La régression constante de la classe moyenne s’explique par ailleurs par une croissance économique faible, qui ne crée pas suffisamment d’emplois, ainsi que par les pertes d’emploi consécutives à des chocs économiques exogènes. Quelque 70.000 petites et moyennes entreprises ont par exemple mis la clef sous la porte à cause de la pandémie du Covid-19.

D’après les experts, l’apparition d’une «société en sablier», dans laquelle la classe moyenne s’érode au fil des années, laissant place à une minorité de riches et une majorité de pauvres, risque d’avoir un impact négatif sur la stabilité politique et sociale. Le philosophe Alexis de Tocqueville voyait dans l’émergence d’une vaste classe moyenne un élément stabilisateur des démocraties, car le souci de préserver leurs biens inciterait les membres de cette catégorie socio-économique à éviter des extrémismes de gauche comme de droite.

«Heureux sont les États dont les citoyens disposent d’un patrimoine modeste et suffisant ; car lorsque certains possèdent beaucoup alors que les autres n’ont rien (…), une tyrannie peut naître de l’un des deux extrêmes. Lorsque la classe moyenne est importante, il y a moins de risques de discorde et de division», disait de son côté Aristote il y a plus de 2 300 ans.

Walid KHEFIFI   

fisc - fiscalité inflation spéculation

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