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Accueil » La culture, parent pauvre du budget des ménages tunisiens
CULTURA mercredi, 24 décembre, 2025,09:297 Mins Read

La culture, parent pauvre du budget des ménages tunisiens

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Le nombre des bibliothèques publiques s’élève à 420 dans toute la République, les maisons de la culture sont au nombre de 225 réparties sur tout le pays. Quant aux multiples musées, galeries d’art, salles de cinéma, théâtres, spectacles, conservatoires, festivals, ils sont légion chez nous. 

Et pourtant, ces institutions culturelles ne sont pas assez fréquentées par les Tunisiens qui ne semblent pas concernés par ces différentes structures culturelles. Les dépenses du ménage tunisien dans la consommation vont plutôt vers d’autres besoins jugés plus utiles et plus urgents. Le Tunisien accorde ainsi moins d’intérêt aux activités culturelles. Et pourtant, le budget de l’État pour le ministère des Affaires culturelles est en augmentation constante avec 460,999 millions de dinars prévus pour 2026, visant à soutenir l’économie créative et le patrimoine, bien que ce budget ne représente qu’une petite fraction du budget national total (environ 0,73% pour 2026).

Le budget des ménages tunisiens consacré aux loisirs et à la culture est très faible, représentant environ 0,8% de leurs dépenses totales, selon des chiffres de 2023, ce qui fait des préoccupations culturelles l’une des plus insignifiantes pour les familles. En effet, les ménages tunisiens allouent une part minime de leurs dépenses aux loisirs et à la culture, ce qui peut être lié au faible pouvoir d’achat par rapport au coût des activités. C’est que la culture est souvent coûteuse, ce qui rend les activités culturelles moins accessibles à tous les ménages, surtout ceux à revenus modestes. 

Etat des lieux

D’après les dernières statistiques fournies par l’Institut National de la  Statistiques (INS), un ménage tunisien consacre une grande part de son budget en premier lieu aux produits alimentaires, suivis de l’habillement, du logement (loyer, eau, gaz, électricité), de la santé, de l’enseignement et du transport. Or, la consommation des produits culturels et de loisirs est en recul par rapport aux années précédentes. Alors qu’elle était de l’ordre de 2,1% en 2015, elle se chiffre actuellement à seulement 0,8% du budget annuel du Tunisien moyen. Nous constatons ainsi que le taux le plus faible est consacré à la culture, comme si celle-ci était le dernier souci des Tunisiens et que la culture était loin d’être la tasse de thé des ménages chez les familles tunisiennes. Les parts relatives à l’alimentation, à l’habillement, au logement, aux transports et à la santé dépassent de loin celles destinées à la culture et aux loisirs. Inutile donc de nous comparer au taux réalisé en France, par exemple, où les dépenses pour les services culturels représentent environ 12% des dépenses des ménages français.

La culture négligée par tous ?

En réalité, le budget consacré à la culture varie selon que le ménage est formé d’un couple sans enfants ou d’un couple avec enfants. C’est que la culture est devenue payante et n’est pas souvent à la portée de tous. Ce sont surtout les familles aisées qui consacrent plus d’argent aux loisirs culturels (aller au cinéma, au théâtre, acheter des livres, assister aux spectacles musicaux, aller voir des expositions d’art…). Chez ces familles aisées, la consommation des produits culturels fait partie du budget familial, en ce sens qu’elle relève de leur style de vie. Par contre, chez les familles d’ouvriers ou de fonctionnaires, dont les salaires sont très modestes par rapport à l’actuelle cherté de la vie, c’est surtout l’alimentation, le loyer et le transport qui se taillent la part du lion de leur budget familial ; les activités culturelles sont reléguées au second plan et souvent, ne sont même pas considérées comme des priorités. Les jeunes couples, encore sans enfants ou dont les enfants sont encore en bas âge, pensent plutôt à l’investissement dans l’équipement mobilier ou ménager. En effet, un fer à repasser est toujours prioritaire à un livre ou un magazine, de même qu’un aspirateur est préférable à une sortie au théâtre ou au cinéma. Ils sont surtout obsédés par l’acquisition de produits matériels qu’ils n’ont pas pu acheter avant leur mariage. Et s’ils ne sont pas prioritaires, l’épargne pour logement est l’une des priorités de ces couples qui projettent de se faire bâtir ou s’acheter une maison, allant jusqu’à sacrifier leurs loisirs des années durant.

Il y a également les personnes âgées ou les retraités qui ne dépensent pas beaucoup dans la consommation culturelle. Cela va de soi, puisqu’une bonne part de leur budget est consacrée à la santé (visites médicales, analyses, radios et pharmacies). Leur consommation culturelle, basée essentiellement sur les émissions radiophoniques ou télévisuelles, est gratuite. Seuls les retraités cultivés peuvent accéder aux journaux qu’ils considèrent comme source de culture générale.

Nouvelle vision de la culture

Certaines gens considèrent la consommation culturelle comme un luxe, sous prétexte que toute dépense dans des produits immatériels (impalpables) est superflue et que c’est une charge supplémentaire pour le budget familial. Si certains habitants de la ville, où sont concentrés les complexes culturels et les centres de loisirs, consacrent un peu de leur temps et de leur argent à la culture, leurs dépenses restent toutefois minimes par rapport au budget imparti aux autres besoins de la vie (alimentation, habillement, logement, transport, santé…). La consommation culturelle semble devenir ponctuelle et occasionnelle chez les Tunisiens. On les voit ainsi assister aux différents festivals ou aux manifestations culturelles occasionnelles de grande envergure comme les JCC, les JTC, la Foire Internationale du livre…). Ils fréquentent également les festivals d’été, surtout lorsqu’il s’agit d’un spectacle d’une grande star de la chanson à ne pas rater. D’autres Tunisiens sont des adhérents aux différentes associations à vocation culturelle ou artistique. Toutefois, les produits culturels sont devenus inaccessibles pour certains ménages dont le budget est essentiellement dirigé vers d’autres besoins vitaux, surtout en cette période de crise économique. Souvent, les gens évitent le déplacement et préfèrent voir des films chez eux, même les plus récents, sur les multiples chaînes satellitaires, c’est beaucoup moins cher. A quoi bon dépenser de l’argent pour l’achat d’un billet de cinéma, de théâtre ou d’un spectacle musical, alors que tout est gratuit à la télévision et sur les réseaux sociaux ?

Témoignages

A la question «Quel budget consacrez-vous à la culture ?», les personnes interrogées étaient quasiment unanimes. 

«Chez nous, la culture, c’est cher, nous a confié Fayçal, professeur de son état, rien que pour l’achat de livres ou pour une sortie avec ma femme au cinéma pour voir un film récent, je dois consacrer au moins 100 dinars ! Les produits culturels sont souvent inaccessibles compte tenu des moyens très limités de la majorité des gens.» 

Anouar, un autre citoyen, nous a répondu en ces termes : «Quand j’étais étudiant, dans les années soixante-dix, j’allais chaque semaine au cinéma ou au théâtre avec d’autres étudiants et seulement avec dix dinars, je pouvais me procurer trois ou quatre livres neufs. Si on n’arrivait pas à acheter des livres, on allait fouiller dans les bibliothèques…» 

Quant à Sami, étudiant, il souligne le manque de temps à consacrer aux activités culturelles : «Je suis tellement absorbé par les études que je ne trouve pas le temps de sortir. Franchement, lire un roman, voir un film au cinéma ou aller au théâtre, c’est l’un de mes derniers soucis ! C’est à peine si j’arrive à me consacrer aux études.» 

Pour Jamel, garçon de café, il préfère regarder la télévision, son seul moyen de culture : «Pour moi, voir la télé est mon seul loisir ; il y a un peu de tout, feuilletons, variétés, émissions de différentes sortes. A quoi bon faire des dépenses inutiles en allant se cultiver ailleurs ? Et puis, la télé, c’est gratis !»

Hechmi KHALLADI   

culture festivals maison de la culture

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