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Accueil » Puissance durable : la diplomatie à travers la production
NATION jeudi, 25 décembre, 2025,10:339 Mins Read

Puissance durable : la diplomatie à travers la production

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 Par Mondher AFI

Ce n’est pas un hasard si la diplomatie tunisienne a choisi l’Académie diplomatique internationale de Tunis comme espace symbolique pour accueillir, ce lundi 22 décembre 2025, le premier Jour de la diplomatie pour l’huile d’olive tunisienne. Le lieu, dédié à la formation des diplomates, n’est pas neutre, il traduit une volonté claire de réinscrire l’action extérieure de l’État dans une grammaire nouvelle, où l’économie réelle, la terre et la production cessent d’être périphériques pour devenir centrales.

Sous l’égide conjointe du ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche et du ministère du Commerce et du Développement des exportations, cet événement dépasse largement le cadre d’une manifestation sectorielle ou promotionnelle. Il s’inscrit dans une orientation politique plus profonde, impulsée par le Président Kaïs Saïed, qui conçoit la diplomatie non comme un exercice protocolaire détaché du social, mais comme un levier stratégique de reconstruction nationale. L’huile d’olive tunisienne, produit ancestral, devient ainsi un langage politique, un vecteur de sens et un outil de projection internationale.

Dans cette perspective, la présence des ambassadeurs, des représentants des organisations internationales, des acteurs économiques et des structures professionnelles n’est pas fortuite. Elle traduit une volonté de repositionner la Tunisie dans le système international à partir de ce qu’elle produit réellement, et non à partir de ce qu’elle importe ou subit. 

Au cœur de la pensée politique de Kaïs Saïed se trouve une conviction structurante, formulée avec une sobriété qui n’en atténue en rien la portée : un État qui ne produit pas est un État vulnérable. Cette idée, loin de relever d’un registre incantatoire, irrigue sa lecture des relations internationales et éclaire le choix assumé de replacer l’agriculture, plus particulièrement l’huile d’olive, au centre de l’action extérieure tunisienne. Il ne s’agit pas d’un retour nostalgique à une économie primaire, mais d’une réévaluation stratégique du rôle de la production dans un monde marqué par l’instabilité, la rareté et la conflictualisation croissante des ressources.

Cette orientation rompt avec des décennies de politiques publiques qui ont souvent relégué l’agriculture à un statut secondaire, au profit d’équilibres macroéconomiques formels ou de logiques d’importation présentées comme rationnelles mais socialement coûteuses. En réhabilitant l’huile d’olive comme levier diplomatique, la vision présidentielle ne sacralise pas un produit isolé, elle réinscrit un secteur clé dans une architecture cohérente reliant économie réelle, cohésion sociale, aménagement du territoire et projection internationale.

L’analyse sociologique des rapports économiques mondiaux permet de saisir la portée de ce repositionnement. Dans le cadre de l’économie-monde telle que conceptualisée par Immanuel Wallerstein, les pays du Sud ont été durablement assignés à des fonctions subalternes, principalement extractives, avec une faible maîtrise de la transformation, de la valeur ajoutée et du récit accompagnant leurs productions. L’huile d’olive tunisienne illustre cette asymétrie : longtemps exportée en vrac, intégrée à d’autres identités nationales, elle a été privée de visibilité et de reconnaissance propres sur les marchés internationaux.

Diplomatie de la production et puissance tranquille

La démarche impulsée par le Président Kaïs Saïed s’inscrit en rupture avec cette logique de dépendance. Elle vise une reconquête progressive des leviers économiques et symboliques, fondée non sur la course aux volumes mais sur la maîtrise qualitative de la production. Qualité, traçabilité, conditionnement, certification et diplomatie commerciale ciblée deviennent des instruments de repositionnement stratégique, capables d’imposer une identité tunisienne lisible et crédible dans les circuits internationaux.

Cette approche rejoint les analyses contemporaines de l’économie politique, notamment celles qui soulignent que la puissance économique ne réside plus dans la seule capacité de produire, mais dans le contrôle des segments stratégiques de la chaîne de valeur. L’huile d’olive cesse ainsi d’être un simple produit d’exportation pour devenir un support de montée en gamme, de structuration des filières et de stabilisation des territoires ruraux, souvent fragilisés par des décennies de marginalisation.

Au-delà de ses dimensions économiques, cette orientation est porteuse d’une signification sociologique profonde. L’olive occupe une place singulière dans l’histoire sociale tunisienne : elle structure les rythmes du travail, les solidarités locales et les formes de transmission intergénérationnelle. En la plaçant au cœur de l’action diplomatique, l’État réactive un capital symbolique longtemps sous-exploité et restaure une continuité entre politiques publiques et expériences sociales vécues. La production agricole retrouve ainsi une légitimité politique et culturelle, en rupture avec les modèles de développement désincarnés.

La cohérence intersectorielle qui accompagne cette vision traduit une volonté de dépasser les cloisonnements institutionnels. Agriculture, commerce et relations extérieures cessent d’évoluer en silos pour s’inscrire dans une même logique stratégique. La diplomatie n’est plus un exercice abstrait, détaché des réalités sociales, mais un prolongement direct de la capacité productive nationale et de la quête de justice économique.

À travers ce choix, la vision de Kaïs Saïed esquisse une refondation discrète mais structurante de la diplomatie tunisienne. Elle repose sur la durée, la cohérence et l’ancrage territorial, à rebours des approches réactives et conjoncturelles. Dans un contexte international marqué par les crises alimentaires, les tensions géopolitiques et la fragilisation des échanges, les États capables de maîtriser et de valoriser durablement leur production disposeront d’un avantage stratégique déterminant.

L’huile d’olive, dans cette perspective, ne relève ni du folklore ni de l’accessoire. Elle devient un vecteur de crédibilité internationale, un outil de projection maîtrisée et un symbole de puissance tranquille. En choisissant de parler au monde à partir de sa terre et de son travail, la Tunisie s’inscrit dans une temporalité longue, celle d’un État qui reconstruit sa capacité d’action à partir de fondations réelles et socialement partagées. 

Une géopolitique agricole assumée face aux crises globales

La portée géostratégique de cette vision s’impose avec une acuité particulière dans le contexte des crises systémiques contemporaines. L’insécurité alimentaire, l’accélération du dérèglement climatique, la pression croissante sur les ressources hydriques et la dynamique démographique mondiale recomposent en profondeur les hiérarchies de puissance. L’agriculture ne relève plus d’une politique sectorielle, elle devient un pilier de la sécurité globale, un facteur de stabilité interne et un instrument d’influence externe.

C’est dans cette configuration que s’inscrit clairement la lecture de Kaïs Saïed. En plaçant au cœur de la stratégie nationale un produit adapté aux contraintes climatiques, sobre en eau et profondément enraciné dans l’histoire du territoire, il engage la Tunisie dans une diplomatie de la durabilité. Cette orientation traduit une compréhension fine des mutations du système international où, comme l’a montré Bertrand Badie, les vulnérabilités ne sont plus seulement des faiblesses mais des éléments structurants de la puissance contemporaine. La capacité à les anticiper, à les maîtriser et à les transformer en leviers d’action devient décisive.

Dans cette perspective, l’huile d’olive tunisienne cesse d’être une simple richesse agricole. Elle s’affirme comme un argument stratégique dans un monde en quête de modèles productifs résilients, capables de concilier sécurité alimentaire, respect des équilibres écologiques et justice sociale. Elle confère à la Tunisie une parole crédible dans les débats globaux sur l’avenir des systèmes agricoles.

La comparaison avec d’autres expériences méditerranéennes renforce cette lecture. L’Italie a élevé l’huile d’olive au rang de récit culturel, articulant gastronomie, terroirs et labels d’origine. L’Espagne, premier producteur mondial, a opté pour une logique industrielle et quantitative, soutenue par des coopératives puissantes et un État stratège.

La singularité tunisienne se situe à un autre niveau. Elle ne se réduit ni au marketing territorial ni à l’insertion passive dans les marchés existants. Elle vise une redéfinition profonde du lien entre production nationale et projection internationale, en faisant de la valeur ajoutée locale, de la justice sociale et de la maîtrise économique des principes structurants et non négociables.

Huile d’olive et puissance discrète

La vision portée par le Président Kaïs Saïed autour de l’huile d’olive dépasse de loin le cadre d’une politique agricole ou commerciale classique. Elle révèle une recomposition silencieuse mais profonde de l’action extérieure tunisienne, fondée sur l’élargissement des acteurs, l’unification des politiques publiques et l’inscription du temps long au cœur de la stratégie nationale. À travers ce produit enraciné dans la terre et l’histoire, se dessine une diplomatie qui parle au monde à partir du réel social et productif.

L’un des aspects les plus novateurs de cette orientation réside dans l’élargissement du cercle des acteurs diplomatiques. La femme rurale, pilier discret mais essentiel de la filière oléicole, et la diaspora tunisienne, relais économique, culturel et symbolique à l’étranger, cessent d’être des figures périphériques. Elles deviennent des composantes actives de la projection nationale. En leur donnant une place centrale, l’État transforme le social en ressource politique et inscrit la reconnaissance au cœur de la légitimité. La diplomatie n’est plus un domaine réservé, elle devient une œuvre collective, portée par celles et ceux qui produisent, transmettent et représentent la Tunisie au quotidien.

Cette dynamique repose sur une conception unifiée de l’action publique. L’initiative autour de l’huile d’olive traduit un refus clair de la fragmentation entre agriculture, commerce et relations internationales. Elle affirme au contraire une cohérence stratégique où chaque politique renforce l’autre. Produire mieux, transformer localement, exporter intelligemment et représenter dignement ne relèvent plus de logiques séparées, mais d’un même projet. L’État stratège retrouve ainsi sa fonction d’architecte, capable d’ordonner les secteurs autour d’une vision commune.

Cette cohérence s’inscrit dans une temporalité longue. À la manière des civilisations durables évoquées par Fernand Braudel, la Tunisie est invitée à transformer ses contraintes structurelles en ressources stratégiques. L’huile d’olive, produit ancestral souvent cantonné à une lecture folklorique ou strictement marchande, devient un vecteur de crédibilité internationale. Elle incarne un savoir-faire, une relation à la terre, une éthique du travail et une capacité de résilience face aux crises.

Dans un monde marqué par l’instabilité géopolitique, les tensions alimentaires et climatiques et la remise en cause des chaînes de valeur globales, les États capables de maîtriser une production agricole durable disposent d’un avantage décisif. En faisant de l’huile d’olive un pilier de son action extérieure, la Tunisie anticipe cette recomposition. Elle choisit la constance plutôt que l’improvisation, la construction plutôt que la réaction.

Ainsi conçue, l’huile d’olive n’est ni un simple produit d’exportation ni un symbole patrimonial figé. Elle devient une matrice de puissance douce, un instrument de justice sociale et un langage diplomatique crédible. Fidèle à cette profondeur historique où, selon Braudel, se forge la vraie puissance, la vision de Kaïs Saïed esquisse un futur où la Tunisie parle au monde à partir de sa terre, de son peuple et de son travail, et y puise la force tranquille de demain et de son travail.

diplomatie Tunisie Huile d'olive tunisienne ministère des Affaires étrangères - Tunisie

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