Le Temps News
  • NATION
    • Politique
    • Justice
    • Corps de métiers
    • Régions
    • Organisations nationales
  • SANTE
    • Le point sur la pandémie
    • Bien être
    • Structures hospitalières
  • SOCIETE
    • Consommation
    • Eau
    • Éducation
    • Médias
    • Environnement
    • Météo
    • Faits divers
    • Services
    • Sciences et technique
  • ECONOMIA
    • Agriculture
    • Autos
    • Chambres de commerce
    • Conjoncture
    • Entreprises
    • Finances/ Banques
    • La Bourse au quotidien
    • Industrie
  • Sports
    • Foot
    • Volley-ball
    • Basket-ball
    • Hand-ball
    • Tennis
    • Turf
    • Handisports
    • Arbitrage
    • La vie des clubs
  • CULTURA
    • Musique
    • Cinéma
    • Théâtre
    • Arts visuels
    • Littérature
    • Patrimoine
    • Spectacles
    • Agenda culturel
    • Réflexion
  • SUCCESS STORY
  • BLOGS
  • SOCIETE CIVILE
    • Les associations
  • LIFESTYLE
    • Loisirs
    • Tendances
  • VIDEOS
Erreur, pas de jeu d’identité publicitaire! Vérifiez votre syntaxe!
Facebook Twitter Instagram
Facebook Twitter Instagram YouTube
Le Temps News
Abonnez-vous
  • NATION
    • Politique
    • Justice
    • Corps de métiers
    • Régions
    • Organisations nationales
  • SANTE
    • Le point sur la pandémie
    • Bien être
    • Structures hospitalières
  • SOCIETE
    • Consommation
    • Eau
    • Éducation
    • Médias
    • Environnement
    • Météo
    • Faits divers
    • Services
    • Sciences et technique
  • ECONOMIA
    • Agriculture
    • Autos
    • Chambres de commerce
    • Conjoncture
    • Entreprises
    • Finances/ Banques
    • La Bourse au quotidien
    • Industrie
  • Sports
    • Foot
    • Volley-ball
    • Basket-ball
    • Hand-ball
    • Tennis
    • Turf
    • Handisports
    • Arbitrage
    • La vie des clubs
  • CULTURA
    • Musique
    • Cinéma
    • Théâtre
    • Arts visuels
    • Littérature
    • Patrimoine
    • Spectacles
    • Agenda culturel
    • Réflexion
  • SUCCESS STORY
  • BLOGS
  • SOCIETE CIVILE
    • Les associations
  • LIFESTYLE
    • Loisirs
    • Tendances
  • VIDEOS
Le Temps News
Accueil » L’État en éveil : légitimité, action et horizon historique
NATION dimanche, 28 décembre, 2025,10:369 Mins Read

L’État en éveil : légitimité, action et horizon historique

Partager
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

Par Mondher AFI

Au Palais de Carthage, la rencontre entre le Président de la République, Kaïs Saïed, Ibrahim Bouderbala, président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), et Imed Derbali, président du Conseil national des régions et des districts (CNRD), ne s’inscrit ni dans le registre de la courtoisie institutionnelle ni dans celui de la gestion routinière des équilibres. Elle relève d’un moment politique où l’État est sommé de sortir de la simple administration de l’existant pour entrer dans une logique de transformation assumée.

En réaffirmant l’attachement de la Tunisie à l’indépendance de sa décision, au choix souverain du peuple et à la responsabilité concrète de chaque institution dans la mise en œuvre des orientations nationales, le Chef de l’État fixe un cap sans ambiguïté : le temps de l’État attentiste est clos. Ce qui est désormais en jeu ne concerne ni la conformité formelle des procédures ni la préservation des équilibres hérités, mais la capacité effective des institutions à décider, à agir et à produire des résultats mesurables.

Dans cette séquence, le pouvoir n’est plus envisagé comme une accumulation de prérogatives juridiques, mais comme une obligation politique de résultats. Les institutions sont appelées à se définir moins par leur rôle symbolique que par leur efficacité réelle. Il ne s’agit plus de gérer l’ordre établi, mais de le remettre en cause lorsqu’il devient un frein à l’action publique, à la justice sociale ou à l’autonomie nationale.

Cette rencontre marque ainsi un moment de clarification plus qu’un simple échange. Elle place les institutions face à une exigence de cohérence et d’engagement, rompant avec la politique de l’ajournement et du compromis stérile, pour imposer une logique d’action directe, lisible et pleinement assumée sur le plan politique.

Dans une perspective sociologique, la souveraineté telle qu’elle est mobilisée dans le discours du Président Kaïs Saïed ne peut être appréhendée comme un simple attribut juridique de l’État ou comme une revendication symbolique face à l’extérieur. Elle renvoie, de manière plus fondamentale, à la question de la légitimité politique, entendue comme condition de durabilité de l’autorité et de stabilité de l’ordre institutionnel. Comme l’a établi Max Weber, aucune domination ne peut s’inscrire dans le temps si elle ne repose que sur la contrainte ; elle exige une croyance partagée dans sa légitimité, c’est-à-dire dans le bien-fondé de ceux qui exercent le pouvoir et des finalités qu’ils poursuivent.

Or, l’une des crises structurelles de l’État tunisien depuis l’indépendance réside précisément dans l’affaiblissement progressif de cette croyance. La centralisation autoritaire d’un côté, puis la fragmentation institutionnelle et l’hyperprocéduralisme de l’autre, ont contribué à distendre le lien entre l’État et la société. La légalité formelle s’est maintenue, parfois renforcée, mais au prix d’une perte de crédibilité politique et d’une désaffection sociale croissante. L’État a continué à produire des normes, sans toujours produire de la reconnaissance.

Souveraineté, légitimité et reconstruction du lien politique

C’est dans ce contexte que le discours présidentiel prend tout son sens sociologique. La référence insistante à la souveraineté ne vise pas seulement à réaffirmer l’autonomie de la décision nationale, elle cherche à opérer une recomposition de la légitimité en la réancrant dans la volonté populaire et dans l’expérience concrète des citoyens. Il ne s’agit pas de réactiver un contrat social abstrait, conçu comme une fiction fondatrice, mais de reconstruire, pour reprendre la formule de Pierre Rosanvallon, une «légitimité de proximité», fondée sur la visibilité de l’action publique, la lisibilité des décisions et la reconnaissance effective des attentes sociales.

Dans cette perspective, la souveraineté cesse d’être un principe constitutionnel figé pour devenir une pratique politique quotidienne. Elle se mesure moins à la production de textes qu’à la capacité de l’État à intervenir, à corriger et à agir dans des domaines perçus comme essentiels par la société : justice, équité territoriale, accès aux services, protection des ressources nationales. Ce déplacement est loin d’être anodin, il traduit une conception exigeante du pouvoir, où l’autorité n’est légitime que si elle est opérante.

La cohérence de l’approche du Président Kaïs Saïed réside précisément dans cette tentative de renverser l’ordre des justifications classiques du pouvoir. Là où la légitimité procédurale avait fini par fonctionner comme une fin en soi, sa lecture privilégie une légitimité substantielle, évaluée à l’aune des effets sociaux de l’action publique. Cette orientation n’ignore pas le droit, mais elle refuse de l’ériger en substitut à l’action. Elle repose sur l’idée que l’État ne peut se contenter d’être légalement irréprochable s’il demeure socialement impuissant.

D’un point de vue sociologique, cette reconfiguration du rapport entre souveraineté et légitimité peut être interprétée comme une tentative de restauration du lien de confiance entre gouvernants et gouvernés. En réinscrivant l’autorité politique dans une dynamique d’action visible et assumée, le discours présidentiel cherche à reconstruire la croyance dans l’État comme acteur capable de transformer la réalité sociale. La souveraineté devient alors non pas un mot d’ordre, mais un critère d’évaluation permanent du pouvoir, soumis au jugement de la société qu’il prétend servir.

De l’État juridique à l’État effectif : une critique de la normativité vide

L’appel répété à dépasser l’accumulation des textes pour entrer dans l’action traduit une critique profonde de l’État normatif. Cette critique rejoint l’analyse de Norbert Elias, pour qui l’État moderne n’est pas seulement un producteur de règles, mais une configuration de rapports sociaux capables d’imposer ces règles de manière cohérente et acceptée.

Lorsque la loi se détache de l’expérience vécue des citoyens, elle perd sa force symbolique et devient un facteur de désaffiliation. En insistant sur l’exécution, la responsabilité et le suivi, le Président replace la question de l’efficacité au cœur de la légitimité politique. L’État n’est plus jugé sur ce qu’il promet, mais sur ce qu’il transforme réellement.

La jeunesse comme moteur de transformation

La centralité accordée à la jeunesse constitue un des piliers essentiels de la vision du Président Kaïs Saïed. D’un point de vue sociologique, elle implique une redéfinition du sujet politique : la jeunesse n’est plus envisagée comme une catégorie à encadrer ou à contenir, mais comme une force historique capable de réinventer le lien à l’État et de produire des changements durables.

Cette approche trouve un écho dans la pensée d’Antonio Gramsci sur les périodes de transition, où l’ancien ordre décline tandis que le nouveau n’émerge pas encore pleinement. La jeunesse tunisienne se situe dans cet espace intermédiaire : elle peut devenir l’actrice principale de la reconstruction nationale ou rester le symptôme d’un immobilisme structurel.

Le choix politique engagé par le Président Saïed est clair : transformer cette génération en moteur de production, d’innovation et d’engagement civique. En misant sur sa créativité, son énergie et son sens de responsabilité, l’État ouvre la voie à un renouveau social et institutionnel profondément ancré dans la participation et la citoyenneté active.

Histoire, rupture et refus de la régression

La métaphore de la «montagne», mobilisée par le Président Kaïs Saïed, ne relève ni de l’effet de style ni d’une rhétorique circonstancielle. Elle constitue un dispositif analytique à part entière, révélateur d’une conception dynamique, conflictuelle et fondamentalement non linéaire de l’histoire politique. L’ascension n’y est jamais acquise, et le sommet n’est jamais définitivement atteint. À chaque étape, l’effort consenti peut être annulé par des forces de rappel, des inerties institutionnelles ou des intérêts constitués qui œuvrent à la restauration de l’ordre antérieur.

Cette représentation rejoint de manière explicite la réflexion de Hannah Arendt, pour qui l’action politique authentique se définit comme la capacité à initier un commencement, à rompre avec la répétition du déjà-là et à suspendre le cours routinier des structures établies. Dans cette perspective, la refondation de l’État n’est pas un simple ajustement technique ou une réforme cumulative, mais un acte politique au sens fort, impliquant un risque, une exposition et une prise de responsabilité. Elle suppose une rupture avec les logiques de reproduction qui assurent la continuité des rapports de domination sous des formes renouvelées.

Refuser de «redescendre», dans le vocabulaire présidentiel, signifie dès lors refuser le retour aux configurations anciennes du pouvoir, caractérisées par le clientélisme, la captation des ressources publiques par des réseaux fermés et la confiscation de l’État au profit de minorités organisées. Ce refus ne s’inscrit pas dans une posture morale abstraite, mais dans une lecture réaliste des mécanismes de régression politique. L’histoire des États postcoloniaux montre que les phases de transformation sont systématiquement exposées à des tentatives de neutralisation, de contournement ou de vidage de leur substance.

La refondation apparaît ainsi comme un acte de courage collectif, engageant non seulement les dirigeants, mais l’ensemble du corps social. Elle implique l’acceptation d’un coût de la transformation : tensions, résistances, pertes de rentes, remise en cause de positions acquises. À l’inverse, la stagnation, souvent présentée comme un compromis raisonnable, constitue en réalité une forme de renoncement politique, masquant sous le langage de la stabilité la perpétuation d’injustices structurelles.

Reconstruction et légitimité de l’État tunisien

La reconstruction de l’État tunisien ne peut se réduire à une simple réorganisation institutionnelle. Réduire l’État à ses structures juridiques et administratives serait passer à côté de sa profondeur sociologique. Comme l’a montré Marcel Mauss, l’État constitue un «fait social total», impliquant l’économique, le politique, le culturel, le moral et le symbolique. Toute transformation durable exige donc une action coordonnée sur ces registres, sous peine de rester formelle et fragile.

Dans cette perspective, Pierre Bourdieu rappelle que l’État est un producteur de catégories de perception et de croyances collectives. Il ne se limite pas à réguler, il façonne le possible et le légitime. Un État affaibli symboliquement, disqualifié aux yeux de ses citoyens, perd sa capacité à mobiliser et à convaincre. Il peut contraindre, mais ne suscite plus l’adhésion.

À l’inverse, un État qui restaure la valeur du travail, met en avant la justice sociale et réaffirme la dignité comme principe structurant, recrée les conditions d’un sentiment d’appartenance nationale. La contrainte se transforme alors en consentement, et la règle imposée en norme partagée.

Ce qui se joue aujourd’hui en Tunisie dépasse la simple réforme administrative : c’est une réarticulation profonde entre État, peuple et histoire. La vision du Président Kaïs Saïed incarne cette rupture : un État qui agit plutôt qu’il ne  promet, qui mobilise plutôt qu’il ne gère, et qui voit dans sa jeunesse non une inquiétude, mais une promesse historique. Seule cette approche peut transformer le discours de reconstruction en une réalité durable.

 

ARP - Assemblée des représentants du peuple CNRD Kais Saied Président de la République

Articles liés

Refondation de l’État et temporalité de la décision : quand l’accélération devient principe de responsabilité démocratique

samedi, 27 décembre, 2025,10:31

Souveraineté, unité et action : Kaïs Saïed réaffirme les priorités de l’État

vendredi, 26 décembre, 2025,11:02

La maîtrise des flux comme horizon politique : transport, État et cohésion nationale

vendredi, 26 décembre, 2025,10:29
Les derniers articles
SOCIETE
SOCIETE

Une campagne de nettoyage et d’entretien des écoles lancée à Tunis 1

dimanche, 28 décembre, 2025,13:24

Une campagne de propreté et d’entretien des établissements scolaires a démarré récemment dans toutes les…

Près de 500 participants des établissements de formation professionnelle au championnat national des sports électroniques

dimanche, 28 décembre, 2025,12:15

Tourisme : la Tunisie intègre l’huile d’olive à son offre via un plan d’action 2026

dimanche, 28 décembre, 2025,11:43

BCT : les services de la dette extérieure en baisse de 13,8% au 20 décembre 2025

dimanche, 28 décembre, 2025,11:12

L’État en éveil : légitimité, action et horizon historique

dimanche, 28 décembre, 2025,10:36
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
———————————————–

Délégataire: MOHAMED BEN SALEM

———————————————–

Journal électronique
Édité par Dar Assabah
Siége : Bd. Mohamed Bouazizi El Menzah
Téléphone  : 71 238 222 (lignes Groupées)
Fax : 71 752 527

Facebook Twitter Instagram YouTube
© 2025      Le temps ALL RIGHT RESERVED

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.