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Accueil » La souveraineté comme principe non négociable : la position de la Tunisie face à la reconnaissance israélienne du Somaliland
Tunisie
Diplomatie mercredi, 31 décembre, 2025,10:299 Mins Read

La souveraineté comme principe non négociable : la position de la Tunisie face à la reconnaissance israélienne du Somaliland

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Par Mondher AFI

Il est des événements qui dépassent leur apparence immédiate pour révéler des lignes de fracture profondes dans l’ordre international. La reconnaissance par l’entité sioniste de l’entité séparatiste dite «Somaliland» ne relève ni d’un geste diplomatique isolé ni d’un simple calcul bilatéral opportuniste. Elle s’inscrit dans une stratégie globale de déstabilisation des États, de fragmentation des souverainetés et de redéfinition unilatérale des équilibres régionaux.

La position de la Tunisie, exprimée avec clarté et fermeté dans le communiqué de son ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, ne saurait être lue comme une réaction conjoncturelle ou émotionnelle. Elle constitue l’expression cohérente d’une vision politique structurée, portée personnellement par le Président Kaïs Saïed, fondée sur une lecture historique longue, juridique, rigoureuse et géopolitique assumée des relations internationales.

Au fondement de la pensée politique de Kaïs Saïed se déploie une conception exigeante et rigoureusement structurée de la souveraineté, appréhendée non comme un instrument tactique soumis aux fluctuations des rapports de force, mais comme un principe constitutif de l’État moderne et un acquis historique fondamental conquis par les peuples au terme de longues luttes contre la domination, la fragmentation et les formes multiples de tutelle extérieure. Dans cette vision, la souveraineté ne saurait être ni divisible, ni négociable, ni relativisée selon les circonstances : elle représente le socle normatif sur lequel reposent l’ordre international et la condition première de toute stabilité politique durable.

C’est à l’aune de cette lecture que la reconnaissance d’une entité séparatiste sur le territoire de la République fédérale de Somalie apparaît, aux yeux de la Tunisie, comme une violation grave et caractérisée des fondements du droit international public. Un tel acte porte atteinte, de manière simultanée, à plusieurs principes cardinaux qui structurent les relations entre les États : l’intégrité territoriale, l’unité nationale et l’égalité souveraine consacrée par la Charte des Nations unies. En réaffirmant le caractère juridiquement nul et politiquement périlleux de cette reconnaissance unilatérale, la Tunisie ne se limite pas à une prise de position conjoncturelle, elle rappelle que toute légitimation extérieure de la fragmentation territoriale constitue un précédent dangereux, susceptible de transformer des fragilités internes en leviers de recomposition géopolitique.

La singularité de la vision du Président Kaïs Saïed réside précisément dans son refus explicite de la logique des «réalités imposées», devenue dominante dans certaines pratiques diplomatiques contemporaines. Là où prévaut souvent une diplomatie de l’adaptation passive, fondée sur l’acceptation du fait accompli au nom du pragmatisme, le Président Kaïs Saïed défend une diplomatie de la norme et du principe. Dans cette approche, ce n’est ni la force ni la reconnaissance unilatérale qui créent le droit, mais le droit qui invalide la force et délégitime le fait accompli lorsqu’il contredit les règles fondamentales de l’ordre international.

La souveraineté comme principe non négociable

Cette posture s’inscrit dans une tradition intellectuelle et politique qui considère l’État non comme une entité flexible, ajustable au gré des équilibres géostratégiques du moment, mais comme un fait social et politique global, porteur d’une mémoire collective, d’un territoire, d’institutions et d’une souveraineté indissociable. D’un point de vue sociologique, le Président Kaïs Saïed perçoit toute remise en cause de l’intégrité territoriale comme une entreprise de désagrégation du lien politique et civique, ouvrant la voie à des formes durables d’instabilité, de dépendance structurelle et de conflictualité prolongée.

Sur le plan géostratégique, cette lecture conduit la Tunisie à considérer que la reconnaissance d’entités séparatistes ne relève jamais d’un acte neutre ou isolé. Elle s’inscrit dans des stratégies de projection de puissance visant à reconfigurer les espaces régionaux, à influencer les routes commerciales, à contrôler les zones de transit stratégique et à remodeler les équilibres sécuritaires. En refusant d’entériner cette dynamique, la Tunisie, sous l’impulsion du Président Kaïs Saïed, affirme une diplomatie de cohérence et de résistance normative, qui oppose la primauté du droit international à la tentation de la fragmentation organisée.

Ainsi, la position tunisienne procède d’une cohérence doctrinale assumée, où la souveraineté demeure la clé de voûte de toute architecture politique viable. En défendant l’unité et l’intégrité territoriale de la Somalie, la Tunisie défend, au-delà du cas particulier, une conception universelle de l’État et du droit international, fondée sur la conviction que la banalisation des atteintes à la souveraineté prépare inévitablement l’avènement d’un ordre international dominé par l’arbitraire, la loi du plus fort et l’instabilité chronique. 

La fragmentation comme arme géopolitique : lecture stratégique d’un acte non isolé

La reconnaissance du Somaliland par l’entité sioniste s’inscrit, dans la lecture du Président Kaïs Saïed, dans une dynamique structurelle bien plus vaste que le simple acte diplomatique qu’elle prétend incarner. Elle relève d’une stratégie méthodique de fragmentation des espaces étatiques fragilisés, que l’on pourrait qualifier de balkanisation fonctionnelle, consistant à exploiter les vulnérabilités internes des États pour en redessiner les contours politiques et territoriaux selon des intérêts exogènes. Loin d’être une initiative ponctuelle ou circonstancielle, cette reconnaissance s’ajoute à une série de pratiques récurrentes visant à encourager les divisions internes, à conférer une légitimité artificielle à des entités parallèles et à transformer des fractures sociales, politiques ou institutionnelles en instruments durables de domination géostratégique.

Dans cette perspective, le choix de la Corne de l’Afrique apparaît comme pleinement intentionnel et stratégiquement rationnel. Cette région constitue l’un des carrefours géopolitiques les plus sensibles du système international contemporain. Elle concentre des enjeux majeurs liés au contrôle des routes maritimes mondiales, à la sécurisation des échanges commerciaux et à la proximité immédiate du détroit de Bab el-Mandeb, point névralgique de la circulation entre la mer Rouge, la Méditerranée et l’océan Indien. Elle se situe, en outre, à l’intersection de plusieurs espaces stratégiques, africain, arabe et indo-pacifique, faisant de toute présence politique, même symbolique, un levier potentiel d’influence sur les équilibres régionaux et internationaux.

Le Président Kaïs Saïed interprète ainsi cette reconnaissance comme une tentative de projection de puissance indirecte, recourant à un habillage juridique et diplomatique pour dissimuler une entreprise de déstabilisation à long terme. Le recours au vocabulaire de la «reconnaissance» vise à banaliser un acte qui, dans ses effets réels, contribue à affaiblir les structures étatiques existantes, à reconfigurer les rapports de force régionaux et à instaurer des dépendances nouvelles. Il ne s’agit pas tant de soutenir une entité locale que de créer un point d’ancrage permettant d’interférer, à distance, dans les dynamiques sécuritaires, économiques et politiques d’une région stratégique.

Dans cette lecture, la reconnaissance du Somaliland ne peut être dissociée des logiques contemporaines de contrôle des flux : flux commerciaux, flux énergétiques, flux migratoires et flux sécuritaires. L’établissement de relais politiques ou symboliques dans des zones charnières offre la possibilité d’exercer une influence indirecte sur les routes maritimes, sur les dispositifs de sécurité régionaux et sur les équilibres de puissance entre États riverains. La fragmentation territoriale devient alors un outil de gouvernance géopolitique, permettant d’affaiblir les États centraux tout en multipliant les interlocuteurs dépendants et vulnérables.

Face à cette stratégie, la position tunisienne, sous l’impulsion du Président Kaïs Saïed, se veut à la fois analytique, normative et prospective. En qualifiant cet acte de dangereux et dénué de toute valeur juridique, la Tunisie refuse d’en accepter la normalisation symbolique et politique. Elle affirme qu’aucune reconnaissance unilatérale ne saurait produire d’effets légitimes lorsqu’elle contredit les principes fondamentaux du droit international et menace la stabilité régionale. Cette posture s’inscrit dans une vision anticipatrice des relations internationales, consciente que la banalisation de telles pratiques ouvre la voie à une recomposition chaotique de l’ordre international, fondée non sur le droit et la souveraineté des peuples, mais sur la fragmentation, la dépendance et la conflictualité durable.

Palestine et Somalie : une même logique de dépossession

L’un des éléments les plus structurants de la position tunisienne réside dans l’articulation volontaire et cohérente entre la question somalienne et la cause palestinienne. Dans la vision du Président Kaïs Saïed, ces deux dossiers ne relèvent ni de temporalités disjointes ni de registres politiques séparés. Ils s’inscrivent dans une même logique historique de dépossession territoriale et de négation persistante des droits des peuples, où la souveraineté nationale est continuellement fragilisée par des rapports de force profondément asymétriques. Cette approche rompt délibérément avec les lectures fragmentées des crises internationales, qui tendent à isoler chaque situation afin d’en neutraliser la portée systémique et d’en atténuer les responsabilités structurelles.

L’évocation explicite, dans la position officielle tunisienne, des projets de déplacement forcé du peuple palestinien n’est ni contingente ni purement symbolique. Elle traduit une lecture globale des mécanismes contemporains de domination. La fragmentation territoriale en Afrique, par la légitimation d’entités séparatistes ou de constructions politiques artificielles, et l’expansion coloniale en Palestine procèdent d’un même imaginaire de puissance, fondé sur la primauté de la force, le déni du droit et l’instrumentalisation du désordre. Dans cette configuration, le chaos n’est pas une dérive imprévue de l’histoire, mais un outil stratégique de reconfiguration des espaces, de contrôle indirect et de redéfinition durable des équilibres régionaux et internationaux.

Pour le Président Kaïs Saïed, la défense de la souveraineté somalienne est indissociable de la défense du droit du peuple palestinien à l’intégralité de sa terre. Il ne s’agit nullement d’établir une hiérarchie entre les causes, mais de les inscrire dans une conception unifiée et exigeante de la justice internationale. Toute atteinte tolérée à la souveraineté d’un État crée un précédent dangereux, susceptible d’éroder progressivement l’ensemble de l’architecture juridique internationale. Accepter la fragmentation de la Somalie reviendrait, dans cette logique, à banaliser les mécanismes mêmes qui ont conduit à la dépossession du peuple palestinien et qui continuent aujourd’hui de la perpétuer.

Cette cohérence analytique se prolonge dans une diplomatie que l’on peut qualifier de rupture avec les ambiguïtés du langage international dominant. La force de la position tunisienne tient à son refus d’un lexique édulcoré, souvent mobilisé pour masquer l’inaction ou la complaisance. En qualifiant l’acte israélien de comportement relevant d’un État voyou, la Tunisie rompt avec une prudence rhétorique qui confond trop souvent neutralité et renoncement. Dans la vision du Président Kaïs Saïed, nommer les faits constitue un acte politique et normatif à part entière.

Ce positionnement redonne à la parole étatique une densité éthique et politique largement érodée dans les relations internationales contemporaines. Enfin, à travers cette prise de position, la Tunisie affirme son rôle d’acteur normatif, défendant la souveraineté, le droit et l’exigence de règles partagées comme condition fondamentale de toute stabilité durable.

cause palestinienne diplomatie Tunisie entité sioniste - Israël Palestine Somalie

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