Les cas de Covid-19 se multiplient dans les rangs des équipes participantes à la la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN), qui aura lieu au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022.
Certains responsables ont commencé à se plaindre des méthodes d’intervention des équipes médicales dépêchées par la Confédération africaine de football (CAF), ainsi que de la nature des tests employés.
Avant le match d’ouverture contre le Cameroun dimanche 9 janvier, au moins quatre tests positifs ont été décelés parmi les joueurs du Burkina Faso. Les Burkinabés dénoncent même un « scandale » et réclament une contre-expertise.
D’autre part, pas moins de 16 joueurs de la Guinée équatoriale sont positifs au coronavirus.
La CAF n’y va pas de main morte !
Pour faire face aux réclamations, la CAF a communiqué, aujourd’hui samedi 8 janvier 2022, une série de décisions destinées aux sélections, et ce, à une journée du coup d’envoi de la 32ème édition de la CAN.
En effet, la CAF a fait savoir qu’elle obligera les équipes à disputer leurs rencontres même si elles ne disposent que de 11 joueurs uniquement.
Au cas où il n’y aurait pas de gardien de but, un joueur de champ devrait le remplacer, d’après la CAF, qui ne s’arrête pas là et pousse le bouchon plus loin, en menaçant les équipes qui ne disposent pas de 11 joueurs à aligner pour un match de les déclarer forfait (0-2).
Les Tunisiens guérissent vite !
En ce qui concerne la Tunisie, trois joueurs (Youssef Msakni, Seifeddine Jaziri et Hannibal Mejbri) avaient été testés positifs, avant le départ de l’équipe au Cameroun.
Deux de ces trois joueurs sont déjà guéri. D’abord, Seifeddine Jaziri qui avait déjà pris l’avion avec le groupe, vendredi 7 janvier. Ensuite, Hannibal Mejbri, qui s’est envolé, samedi, pour rejoindre ses coéquipiers au Cameroun.
Seul, Youssef Msakni, toujours positif au Covid-19, manque pour l’instant à l’appel.
H.R