Un accord de principe dans la nuit
Après une journée de diplomatie téléphonique d’Emmanuel Macron, la présidence française avait annoncé dans la nuit de dimanche à lundi que les présidents Biden et Poutine avaient chacun « accepté le principe d’un tel sommet », précisant que ces pourparlers seraient ensuite élargis à « toutes les parties prenantes » à la crise ukrainienne.
Cet accord de principe visait à faire baisser les tensions à leur comble autour de l’Ukraine, les combats dans l’est du pays entre l’armée et des séparatistes prorusses s’étant aggravés ces trois derniers jours.
La Russie est accusée d’avoir déployé 150 000 soldats aux frontières ukrainiennes en vue d’une invasion que les Occidentaux présentent depuis des semaines comme imminente. La crainte est que Moscou puisse se servir d’une escalade dans l’Est ukrainien pour envahir son voisin pro-occidental.
Moscou dément ces accusations et exige en retour que Kiev lance un dialogue avec les séparatistes en vue d’un règlement de la crise.
Une rencontre des chefs des diplomaties
Le président français a parlé deux fois au président russe dimanche 20 février et à une reprise avec le dirigeant américain.
Une rencontre des chefs des diplomaties russe et américaine, Sergueï Lavrov et Antony Blinken, est par ailleurs prévue jeudi 24 février.
Paris comme Washington ont aussi insisté sur le fait qu’un sommet ne pourrait se tenir que si la Russie n’envahit pas l’Ukraine. Or, selon les Occidentaux, les combats actuels dans l’Est pourraient servir de prétexte à Moscou pour attaquer son voisin.