La Chambre nationale des propriétaires de cafés de première catégorie relevant de l’UTICA a rappelé, vendredi, que les prix des boissons chaudes dont le café et le thé, libéralisés depuis le mois avril 2021, n’ont pas été fixés.
Le vice-président de la Chambre nationale des propriétaires de cafés, Sadri Ben Azzouz, avait indiqué dans une déclaration à la TAP, le 20 avril 2021 que les prix de trois boissons chaudes : café filtre, café crème et thé, dans les cafés de première catégorie (qui servent les boissons qui ne contiennent pas d’alcool), sont libéralisés.
Il avait expliqué que cette mesure vient concrétiser la décision prise lors d’une séance de travail ministérielle tenue le 7 juin 2012, relative à la libéralisation partielle des boissons chaudes, suite à la demande présentée par la Chambre de parachever la libéralisation des tarifs de deux variétés de café (filtre et crème) et du thé.
Ces prix étaient fixés auparavant par le ministère du Commerce. Et de préciser que les deux variétés de café (filtre et crème) sont très peu demandés dans les cafés et que cette mesure de libéralisation règle plutôt le problème des prix essentiellement, pour le thé.
Ben Azzouz avait expliqué que la plupart des propriétaires de cafés n’appliquent pas le prix du thé fixé par le ministère du Commerce, à 350 millimes la tasse et c’est pour cela qu’ils étaient exposés à des sanctions, consistant en des pénalités qui varient de 300 dinars à 3 mille dinars, lors des opérations du contrôle effectuées par les agents du contrôle économique, du département du commerce.
Il a fait savoir, en outre, que les trois autres variétés de boissons chaudes (« express », « direct » et « capucin ») ont été déjà libéralisées depuis l’année 2012.