Le Forum médical de Réalités, en partenariat avec l’Association tunisienne des médicaments génériques (ATMG), organisera, les 25 et 26 mars courant, son troisième colloque annuel avec pour thème : « Industrie pharmaceutique Tunisienne : quels enseignements de la crise Covid-19? ». Plusieurs problématiques relatives à l’industrie pharmaceutique, impactée depuis ces deux dernières années par la pandémie du Coronavirus seront, à l’occasion, soumises à débat.
Se déroulant sur deux demi-journées, ce troisième forum traitera de plusieurs dont la situation des médicaments génériques qui occupera une grande place dans le programme s’agissant notamment de l’enregistrement, la substitution, la bioéquivalence, la recherche et le développement. La politique des prix et de remboursement des médicaments génériques, qui pèsent lourdement sur le portefeuille des tunisiens, sera abordée lors d’un panel spécifique avec l’objectif de trouver des solutions.
Des dizaines d’experts nationaux et internationaux et tous les intervenants dans le secteur tels que la Pharmacie centrale de Tunisie (PCT), la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens de Tunisie (CNOPT), le Syndicat national des pharmaciens d’officine (SPOT), ainsi que plusieurs industriels du secteur animeront les débats.
Des représentants du Centre de Promotion des Exportations de la Tunisie (CEPEX) et de la chambre syndicale des sociétés du commerce international, vont également débattre de l’exportation des médicaments en tant que levier de croissance pour l’industrie pharmaceutique en Tunisie ou encore des solutions d’approvisionnement, dans le contexte économique actuel.
L’approvisionnement et la pénurie remarquée des médicaments sont également à l’ordre du jour. Taïeb Zahar, Président du Forum Médical de Réalités, précise que « le seul secteur ayant continué à investir en Tunisie est l’industrie pharmaceutique et ce, malgré une crise qui subsiste depuis une dizaine d’années ».
«Lors de ce forum, nous tenterons de répondre à plusieurs problématiques, parmi lesquelles : l’absence d’une administration qui réponde aux attentes des industriels, le manque de couverture en volume et en valeurs des médicaments en Tunisie, les meilleurs opportunités d’exportations ou encore les durées inexplicables pour les attributions des AMM (autorisation de mise sur le marché) pour certaines molécules sur le marché tunisien… », a-t-il encore indiqué.