La ville de Sousse s’apprête à entamer une phase importante et stratégique de son histoire avec le lancement de la première phase du Programme de développement urbain intégré (PDUI) de la ville.
Un projet grandiose, multisectoriel et surtout au diapason des normes internationales modernes, axé notamment sur la digitalisation de prestations au profit du citoyen, le renforcement de l’approche environnementale et la réorganisation de la circulation au sein de la ville de Sousse avec comme credo la réduction de l’utilisation des véhicules et l’incitation à piétonisation des grandes artères du centre-ville de Sousse.
En effet, la mairie de Sousse, en collaboration et avec l’appui financier du secrétariat de l’économie suisse s’est lancée dans ce méga projet « Sousse 2030 » afin de conférer à la ville de Sousse le statut d’une métropole numérique et intelligente d’ici l’année 2030.
« Sousse, ville du quart d’heure »
C’est bel et bien l’un des objectifs majeurs adopté par cette nouvelle démarche innovante à forte connotation écologique et environnementale.
En effet, en présence du maire de la ville de Sousse Ikbel Khaled, de l’ambassadeur Suisse Joseph Renggli et d’une pléiade d’experts dans le domaine de l’urbanisme et de l’environnement, une conférence de presse a eu lieu jeudi dernier au cours de laquelle les instigateurs de ce projet innovant ont étalé les recommandations et les résultats de la première phase de cette approche multidimensionnelle.
Une démarche qui vise essentiellement à améliorer l’univers socio-économique mais également environnemental de la ville de Sousse afin d’offrir aux citoyens une meilleure qualité de vie sur tous les plans, notamment sur le plan de leur mobilité à l’intérieur des artères de la ville, avec comme objectif de leur permettre de subvenir à leurs besoins dans un intervalle de temps qui ne dépasse pas les 15 minutes.
Un challenge excitant et innovant qui ne manquera pas de redimensionner la métropole de Sousse et d’offrir à ses habitants de meilleures commodités vitales.
D’ailleurs, les récentes mesures à savoir la campagne d’assainissement du littoral, la réouverture du jardin de Boujaafar dans sa version new-look attrayante et l’adoption de la politique de piétonisation de l’artère du corniche tous les dimanches, sont autant de mesures visant à améliorer l’environnement de la ville de Sousse.
Hatem REGAIEG