La Maison de la culture Cheikh Driss de Bizerte vient d’abriter une rencontre fort intéressante ayant pour thème « la Société Civile et les Prisons » et qui drainé une assistance nombreuse, au vu l’intervention de plusieurs acteurs en relation avec les activités culturelles dans les prisons (en particulier celle de Borj Erroumi à Bizerte) telles que la lecture, le cinéma et le théâtre.
Sadok Ben M’henni, père de Lina Ben M’henni ainsi que sa mère Yamina, n’ont pas manqué de donner un aperçu sur l’activité de l’Association « Lina Ben M’henni » en se distinguant par la collecte de 45000 livres distribués dans toutes les prisons grâce aux efforts déjà consentis depuis longtemps par la défunte Lina Ben M’henni.
Quant à l’intervention d’Ahmad Karoud, activiste et consultant de « Humann Right », elle fut axée sur le rôle et l’activité de l’International Coalition of Sites of Conscience. De son côté, Mohamed Salah Fliss a brossé un tableau significatif du « Club de Cinéma » qu’il anime régulièrement dans la prison de Borj Erroumi depuis 2017. Alors que la psychologue, Najet Berhouma, n’a pas manqué de parler de l’importance de ces échanges avec les détenus, le metteur en scène, Mohamed Baraketi, « couronné par un prix aux JTC », n’a pas cessé, de son côté, de relater l’enrichissante expérience théâtrale dans le milieu carcéral de Borj Erroumi.
Notons que cette manifestation a été organisée avec le soutien du Complexe culturel Cheikh Driss de Bizerte, l’Association Bizerte Cinéma et l’Amicale des anciens élèves des lycées de Bizerte.
Larbi MDAISSI